BlueAsteria ❀ it was only just a dream

Citation :

❝ Find someone who isn't afraid to admit that they miss you. Someone who knows you're not perfect, but treats you as if you are.. ❞

Nom et prénom : Blue Asteria Padington, en réalité, elle se fait appeler Asteria puisque le prénom Blue, elle ne supporte pas. Mais depuis le jour ou un de ces amis, s'est mis à l'appeler comme cela tous ces amis en on fait ainsi alors disont que Blue c'est pour les intimes !Votre age : 24 ans et toutes ces dents. Date et lieu de naissance : Le 16 mai 1988 à Roma, Italia. Origines et nationalité : Américaines et Italiennes. Votre statut social : Ni riche, ni pauvre. Situation amoureuse : haha Quelques traits de caractère : positifs comme négatifs Avatar : Kristen Bell.

Can I have everyone's attention please.

J'adore la photographie, la photographie c'est toute ma vie...
Enfin ça, c'est ce que je me repete depuis 20 minutes tremblotante dans le froid...Mon dernier contrat en date ? Prendre la foudre en photo or l'orage, je deteste ça ! Et si c'était moi qui me faisait foudroyée ? Non mais franchement ! Mais malgrès tout, je ne peux pas abandonner...Quand on débute dans un tel domaine, les contrats sont souvent rare et on ne peut se permettre de refuser quand l'occasion se présente ! Je ne compte pas servir des café à la population de Vérone toute ma vie.
Mais en attendant quand la foudre repointe le bout de son nez, laissez moi me présenter...Moi, c'est Blue Astéria même si tout le monde m'appelle Blue, forcément c'est plus court ! Le prénom Astéria me vient de ma mère, elle passait son temps à observer et étudier le ciel tout le contraire de mon père qui lui enseignait le droit à la faculté de San Francisco ! On dit que les contraires s'attirent, ils en étaient la preuve vivante ! "étaient" ? Oui...Mes parents sont décédés et même si cela fait bien une dizaine d'années, en parler me fait encore mal. Ils étaient pour moi l'incarnation parfaite du bonheur à deux, d'ailleurs notre famille avait tout pour être heureuse. Nous vivions tout les trois dans une charmante maison en plein San Francisco, on ne manquait de rien. Ils ont toujours fait tout ce qu'il pouvait pour me rendre heureuse et me protéger...Juste avant leur accident, mes parents avaient pour projet de retourner vivre dans leur Pays natal l'Italie et plus précisément à Vérone la ville ou ils se sont rencontrés. C'est pour cela notamment que j'y vis aujourd'hui...C'est un certain 17 octobre que ma vie à basculer. Je passais la soirée chez une amie quand la mère de cette amie a déboulé dans la chambre en me disant que mes parents avaient eu un accident et qu'il fallait qu'on fonce à l’hôpital. Ils sont morts dans l'ambulance qui les conduisaient aux urgence, je n'ai jamais pu leur dire au revoir...A l'annonce de leur décès, mon monde à changé, j'étais seule. Je n'entendais plus les voix des gens autour de moi, mon monde coloré devenait sombre, persuadée qui rien ni personne ici bas saurait me rendre mon sourire...Mes plus proches parents étaient alors ma tante et mon oncle habitant un petit village au sud de l'Italie. Je déménageais dans la semaine qui suivit enfermée dans ma bulle, je ne parlais plus...Et ce malgré tout les efforts de ma tante et mon oncle qui se montraient les plus prévenants et les plus gentils possibles. Le combat que je menais c'était contre moi même...J'avais mal de sourire comme si le fait de m'autoriser d'être heureuse trahirais mes parents. C'est a cette époque la que j'ai découvert ma vocation, ma passion, la photographie. Je ne lâchais plus mon appareil, il était devenu mon moyen d'évasion et c'est petit à petit lui qui me permit de m'ouvrir au monde, j'avais à nouveau un but à ma vie.

Du jour au lendemain, le changement qui s'opérait fut flagrant. J'avais fait mon deuil...Je souriais à nouveau, je devenais une autre même si les blessures ne se referment jamais, elles peuvent au fil du temps s'atténuer. Je découvrais une nouvelle vie paisible aux côté de mon oncle et ma tante qui s'occupaient de moi comme de leur propre fille ! Je suis certaine que c'est ce qu'auraient voulus mes parents, ils n'auraient pas aimé me voir me morfondre sur mon sort sans arrêt. Les années passèrent, j’entrais dans une école de journalisme. L’envie d’être photographe ne m’avait pas quittée une seconde mais mon oncle et ma tante avaient peur pour mon avenir et trouvaient cela plus sûr que je fasse des études de journalisme. C’était un bon compromis, le conciliait deux domaines que j’adorais l’écriture et la photo même si moi ce que j’aimais c’était le côté artistique de la chose. Pouvoir faire passer un message au travers de mes images. Donc, à côté je suivais quelques cours à l’école d’art de Rome, j’aimais réellement l’ambiance, je me sentais à ma place. Je fis de belles rencontres artistiques et humaines…En effet cette année-là, Je rencontrai Noam. Un jeune Américain passionné par l’art et le dessin en particulier malgré nos différences et toutes les blessures que représentait l’Amérique pour moi, nous nous sommes vite rapprochés comme si c’était une évidence, une chose à laquelle on ne pouvait échapper. On passait nos journées et nos soirées ensembles, on se disait qu’on était juste amis mais sans se l’avouer on savait que des sentiments différents existaient entre nous. Et cette évidence, c’est confirmée un soir ou je n’allais pas vraiment bien, la date d’anniversaire de la mort de mes parents, Noam m’avait entrainée vers le Colisée, un endroit que j’aime particulièrement et sans un mot, m’avait tout simplement embrassée. Ce qui ne surprit aucun de nos amis qui pensaient d’ailleurs que nous étions déjà ensembles depuis des semaines. Pour la première fois depuis longtemps, j’étais vraiment heureuse. Mais les choses ne sont pas toujours comme on voudrait qu’elles soient…

J’allais en faire la triste expérience quelques semaines plus tard. Les cours de Noam prenaient fin et j’avais secrètement espéré qu’il resterait avec moi à Rome, qu’on vivrait heureux et blablabla…Je n’osais pas imaginer qu’il rentrerait aux Etats Unis, j’étais assez égoïste je crois. Et pourtant, c’était ce qu’il avait décidé, il rentrait dans sa ville natale ou on lui avait proposé un travail dans une galerie d’art. Hors de moi et terriblement triste même si je ne voulais pas l’avouer, je lui dis de partir que je n’en avais que faire de lui…Ne voulant pas lui dire à quel point les États Unis me faisaient peur. Nous nous quittâmes donc sur cette dispute brutale. Il prit son avion et disparut. Il m’avait abandonnée et je m’en voulais terriblement. Les blessures de se referment vraiment jamais, tout mon passé avait resurgis et m’empêchait une nouvelle fois d’avancer et de vivre ma vie. L’année qui suivit cette séparation, je trouvais un travail de journaliste sans grand intérêt dans un petit journal à Rome. Je restais froide avec les gens que je rencontrais, je ne voulais plus m’attacher car s’attacher c’est souffrir. Jusqu’à il y’a deux semaines, en retombant sur des vieilles photos de mon enfance. Je décidai qu’il était temps d’avancer et d’affronter mes peurs sans quoi je ne pourrais vivre ma vie. Sur un coup de tête, je pris un billet d’avion pour les États Unis afin de retourner sur les lieux qui avaient bercés mon enfance et m'excuser auprès de Noam, j'avais encore cette adresse qu'il avait griffonné à la va vite avant son départ...