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 You had something to hide ... [Brooke]

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MessageSujet: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyJeu 17 Mai - 1:22

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
[Delavigne]




Comment rendre sa vie un peu plus excitante dans une petite ville ? Grande question ! On ne croule pas sous les activités pourtant et le plus dérangeant reste le fait qu’ici tout le monde semble connaître tout le monde. Pour sa part, il n’est pas vraiment habitué à l’ambiance petite ville. Il garde des restes de L.A. où tout le monde se méfie de tout le monde et où on ne connaît pas son voisin. Ca lui fait tout drôle quand les gens viennent lui parler, il n’est encore habitué à tout ce côté chaleureux et évite au maximum les potins de voisinage. Il préfère ne pas prendre part aux commérages, ça ne fait pas partie de sa culture ni de sa façon d’être. Il préfère être solitaire plutôt que de trop se mélanger, après tout, il ne va pas finir sa vie ici. Il est simplement venu vivre ici parce qu’une occasion de poste s’est présentée sans quoi, il n’aurait jamais fait de détour par cette petite ville. Il est absolument hors de question qu’il prenne racine ici trop longtemps sans quoi il risque fortement de mourir d’ennuis. Depuis qu’il est arrivé, il ne s’est pas passé grand-chose, il a l’impression de stagner dans cette ville. Son travail lui fournit une maison de fonction dans laquelle il habite mais il ne sent sens pas tout à fait chez lui, peut-être parce qu’il n’a pas encore personnalisé la déco ou peut-être parce qu’il se sent comme étranger à cette ville et à cette habitant. Il a parfois l’impression d’être le seul nouveau du coin or il sait que ce n’est probablement pas le cas or il se dégage de cet endroit la sensation que tout le monde appartient à une même entité dont il serait l’intrus. Il se fait probablement des idées mais c’est comme ça qu’il le ressent. Il faut dire aussi qu’il n’a pas l’habitude d’être le petit nouveau et que de surcroit il ne fait pas vraiment d’efforts d’intégration. Il ne participe à aucun évènement de la ville, ne parle pas à grand monde excepté dans le cadre de son boulot alors forcément ça n’aide pas.

Encore une soirée à être seul chez lui. Avachit sur son canapé tel un orque sur la banquise, il zappait dans l’espoir vain de tomber sur un programme quelque peu intéressant. Les programmes proposés ce soir là étaient tous plus abrutissant les uns que les autres. Etait-ce un complot monté par les directeurs de programmes télé pour rendre les téléspectateurs encore plus bêtes ? Les différentes chaines défilèrent devant ses yeux avant qu’il n’arrête de zapper. Un film commençait et de tous les programmes proposés il s’agissait du moins pire. Il se laissa alors prendre par le film. Il n’était guère passionnait mais offrait une source de distraction non négligeable. De toute façon, il n’avait rien de mieux à faire alors autant regarder jusqu’au bout. Environ quarante-cinq minutes plus tard, l’image sauta et se figea. Il éteignit la télé puis la ralluma. Pas d’image. Encore un problème avec cette fichue antenne ! Il en avait plus que marre de monter sans cesse su le toit pour tenter de la réparer. Il poussa un long soupir. Il n’avait pas envie de monter sur le toit cette nuit et risquer de se casser une jambe. Le seul problème était que ne pas monter sur le toit impliquait l’anéantissement de sa seule source de distraction de la soirée. Qu’allait-il bien pouvoir faire sans sa télé ? Mourir d’ennuis sans doute. Non non Cayden ! Tu ne vas pas te morfondre pour une foutue télé ! Tu es jeune alors sort d’ici et bouge toi le cul ! Un peu d’auto motivation mentale et hop. Il se leva du canapé et monta à l’étage se changer. Il s’habilla dans un style qui se voulait à la fois chic et décontracté.

Il se rendit au country club allez savoir pourquoi, sans doute parce que de par son nom, cet endroit devait forcément contenir un peu d’animation. Il commanda rapidement à boire et se laissa bercer par la musique du lieu sans pour autant l’apprécier. Assis au bar, il ne tarda pas à être entouré et forcément, il préféra parler à la jolie fille qui se trouvait à sa gauche plutôt qu’au gros bourru qui se trouvait à sa droite. La jeune femme était charmante et ils commencèrent à parler. Plus la soirée avançait et plus les verres s’enchainaient si bien que la conversation suivit son cours le plus naturellement du monde. Elle lui parla d’elle, de son passé, de ce qui l’avait amené dans cette ville, de ses problèmes avec la justice ; il lui parla également de son passé ainsi que de son travail qui l’avait traîné dans cette ville. Il était joyeux, sans doute à cause de l’alcool qui coulait dans ses veines. Tout lui semblait rose malgré le récit de la jeune femme qui n’était pas des plus gais. Elle avait beaucoup de problèmes et il avait beau l’écouter, rien ne lui semblait grave. Ca faisait un bout de temps qu’il n’avait pas bu comme ça. Depuis son arrivé à Mount Pleasant pour être exact ce qui lui semblait une éternité vu la vie d’hermite qu’il menait ici. Cette soirée lui fit prendre conscience qu’il ne s’amusait pas assez, que c’était de soirée de ce genre dont il avait besoin. Celle-ci s’acheva au petit matin quand tous deux rentrèrent chez eux.

(…)

Une nouvelle soirée de solitude s’ouvrait à lui. Cette-fois, il savait quoi faire. Sortir ! Il prit ses affaires et sortit direction le country club. C’était le nouvel endroit où il se rendait lorsqu’il s’ennuyait seul chez lui. Une fois arrivé, il se dirigea directement vers le bar et eu la surprise de voir Brooke, la jeune femme qui lui avait parlé la première fois où il avait mis les pieds dans ce lieu. Malgré la quantité affolante d’alcool ingurgitée ce soir là, il se souvenait de la conversation qu’ils avaient eu, et surtout des ennuis de la jeune femme avec la justice. Elle n’était pas entrée dans les détails concernant ces ennuis et ça avait justement piqué sa curiosité au vif. Etait-elle une hors la loi ? Ou était-ce simplement des problèmes de formalité ? Il n’en savait rien et même s’il en savait un peu plus, n’étant pas avocat il ne lui serait hélas d’aucune aide. Une fois son verre en main, il alla voir la jeune femme et lui lança : « Salut, tu te souviens de moi ? » Elle aussi avait fort bu ce soir là et il était fortement probable qu’elle ne se souvienne pas de lui.
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyJeu 17 Mai - 4:19

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣

Voilà maintenant quelques mois que je suis ici,8 mois pour être précise et j'essaie tout doucement, mais surement de m'ouvrir aux autres, en ayant une vie sociale, normale. Avec mon métier, je n'ai pas tellement le choix. Mon travail m'aide à garder la tête haute le plus souvent possible. Faire quelque chose que l'on aime, ne peut qu'aider, du moins, c'est ma thérapie à moi. Mon pays me manque, ma famille me manque, mais je sais qu'en partant j'ai pris la bonne décision, certainement la meilleure de toute ma vie. Il y a juste une chose qui me manque terriblement, non, pas London Eye, non plus China Town, mais bien sa voix, celle de ma moitié, qui me manque et un peu plus chaque jour. Ne plus entendre sonner mon téléphone aussi souvent c'est quelque chose qui me fait mal, mais ce qui me fait le plus mal, c'est de ne plus entendre ceci : « Allo puce. Je passe te prendre dans 5 minutes et on se fait une journée entre filles », la voix de ma meilleure amie me manquait ,à un tel point. Ne dit-on jamais que l'on doit prendre nos propres décisions s'en se soucier de l'avis des autres ? Le problème est que je ne suis pas comme ça, mais pourtant je suis partie et loin. Ne plus avoir à repenser à cette histoire, à nous, même si des fois des souvenirs refont surfaces, fait un bien fou, mais combien de temps ça va durer ? Serais-je capable de tenir aussi longtemps sans tout envoyer en l'air et me dire : « Pourquoi je suis partie ? Pourquoi fuir ? ». La vie peut être injuste quelques fois.

Nous sommes Vendredi soir, il est 20h et je viens de terminer mon travail. Encore une belle journée, avec de chouettes clients, comme pratiquement tous les jours. Ma dernière ligne de vêtements vient de sortir et je suis plutôt ravie de voir ce que ça donne en vrai, comparé à des photos sur un simple ordinateur. Le reste de tout ça sera à voir dès Lundi, mais pour l'instant place au week-end ! La question est, quoi faire ? Un cinéma, un restaurant en solo ? Je ne suis pas plus motivée que ça. Je vais faire au plus simple, c'est à dire, aller boire un verre et aller m'acheter une pizza sur le chemin du retour. Tout en marchant dans la rue, je prends mon ipod et j'appuie sur on. La chanson « I wont let you go » démarre et au bout de quelques secondes je me surprends à sentir une larme couler sur ma joue. Je pris sur moi et continua d'avancer. Sans faire attention un papier tomba de mon sac et un passant m'arrêta pour me le signaler et là je pris le temps de regarder ce flyer avec indiqué dessus « Le Country Club »,ce qui m'attira c'est que dessus il y avait marqué boissons à volonté pour les filles le Vendredi soir ! J'arrêta un taxi et direction le club.

21h passé, l'endroit n'était pas blindé, comme j'aurais pu le penser. Des tables étaient disponibles, mais j'aimais mieux m'installer au bar directement. De cette manière on peut parler un peu avec le personnel, c'est sympathique. A ma droite se trouvait un homme, il me lança un sourire amical tout en me demandant : « Vous buvez quelque chose ? » et tout en restant très courtoise, je répondis : « Non,je vous remercie, j'attends quelqu'un »,alors qu'au fond de moi je savais que ce n'était pas vrai du tout. Je n'avais pas vraiment envie d'entamer une conversation avec lui, je ne fuis pas les gens aussi radicalement, mais de voir un homme offrir un verre comme ça aussi facilement, je suis contre et il avait l'air perdu, déboussolé. Me voilà partie dans mes pensées en repensant à mon bar préféré de Londres, le Silva's. La déco de celui-ci n'était absolument pas la même, ça changeait radicalement. Là on entrait directement dans le moderne. Tout en gardant le côté vintage des vieux fauteuils en cuir. Le Silva's était plus petit et on pouvait assister tous les soirs ou presque, à un concert d'un petit groupe du coin, c'était vraiment agréable, paisible, c'était chez moi. Je me suis mise à sourire, comme une enfant. Quelques instants plus tard, un jeune homme s'installa de l’autre côté, tout en mettant sur le comptoir son téléphone portable et quelques pièces de monnaie. Un style plutôt chic et décontract', il commanda un verre et le dialogue se mit en place tout naturellement,ce qui est drôle c'est que je ne me suis pas posée la question « Pourquoi boire un verre avec lui et pas avec l'autre ? ». C'est passé tout seul,je ne saurais pas spécialement l'expliquer,mais il a un air gentil,pas abattu,calme,il est imposant dans le bon sens du terme. Après quelques verres, on commence à parler et peut-être un peu trop. Il me parla de lui, de sa nouvelle vie ici, de son passé etc... Ce qui sans le cacher était très intéressant. Je me suis également mise à lui raconter quelques étapes de ma vie, de mon installation à Mount Pleasant et de mon passé, passage assez délicat, je dois l'avouer. Sans m'en rendre compte, le petit matin se leva et les premiers rayons se mirent à briller. Il étant temps de partir pour nous deux, une chouette rencontre que je n'oublierais pas. C'était bien la première fois que je me livrais ainsi, je veux dire après avoir quitté Londres. La seule personne à qui je parlais, à qui je me confiais, c'était Julie et personne d'autre, pourquoi la confiance est venue aussi facilement ? Je ne le connais même pas. Avais-je tout simplement envie de me confier ? Pour me soulager de tout ça ? Allez, pour me rassurer je vais mettre ça sur l'effet de l'alcool *soupir*.Je me suis surprise à appeler Cayden, Joshua...quelle erreur de ma part, je ne pense pas qu'il ait fait attention, autrement il m'aurait demandé qui c'était. Joshua « Pourquoi mon esprit t'a toujours en tête, pourquoi ? ». Je ne peux pas me permettre de repenser à lui, je dois me l'interdire. Cayden. En y repensant, quelle idiote je suis ! Avec tout ça, j'ai oublié de lui donner mes coordonnées ! Mount Pleasant n'est pas une très grande ville, mais ma chance de le revoir est de combien ?

Cette nouvelle journée fut très tranquille. Un Samedi comme j'aime. Un tour en ville, quelques achats, des bijoux achetés, ainsi que superbes lunettes de soleil, j'ai craqué de suite en les voyants. Ainsi qu'une petite pause dans un parc pas très loin, pour manger un bout. Ce n'est pas tous les jours que je m'autorise à prendre une journée off en plus, ce Samedi ce doit donc d'être spécial ! La soirée arriva. Je ne voulais pas rentrer chez moi de suite, je décidai de retourner boire un verre au « Country Club ». Après être rentrée dans l'établissement, je pris ma place d'hier soir, au comptoir. Tout en rêvassant j'écoutais la chanson qui passait. Et quelques minutes plus tard, quelqu'un posa sa main sur mon épaule, c'était Cayden, le jeune homme que j'ai rencontré hier soir. Il me regarda avec un sourire, tout en me disant : « Salut, tu te souviens de moi ? » et ma réponse tout en souriant a été : « Bien sûr, même avec de l'alcool dans les veines, je ne t'ai pas oublié, Cayden ». Au fond de moi, j'étais quand même surprise de le voir ici, une fois de plus. Quelle coïncidence, ou pas ?...


Dernière édition par Brooke F. Stewart le Mar 22 Mai - 3:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyVen 18 Mai - 8:33

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
[Delavigne]




Venir au country club était devenu une habitude récurrente. Dès qu’il s’ennuyait et qu’il avait de sortir de sa solitude habituelle, il se rendait là-bas pour pimenter un peu sa soirée. Il ne se passait pas grand-chose ici alors autant sortir au maximum pour créer de l’ambiance. Il commençait peu à peu à devenir un habitué du lieu, il connaissait – de vue – les personnes qui comme lui venaient régulièrement. Aller vers les gens pour leur parler de manière spontanée n’était pas encore dans ses habitudes. Ici les filles sont bien moins jolies qu’à L.A. et la moyenne d’âge est assez élevée alors autant dire que côté drague ce n’est pas franchement ça. Les filles jolies se comptent sur les doigts de la main dans cette ville. Bien entendu, il ne les connaît pas toutes mais pour ce qu’il en a vu pour le moment, il peut dire qu’elles se font rares. C’est d’ailleurs pour cette raison que lorsqu’il en avait repéré une l’autre soir, il était allé lui parler. Attention, en tout bien tout honneur bien sur. Il est fini le temps où il couchait avec tout ce qui bouge ! Il a mûri et se comporte désormais mieux avec les femmes. D’ailleurs lors de cette rencontre, il se comporta très bien. Il proposa un verre à la jeune femme et de fil en aiguille, la conversation s’installa d’elle-même. Ils parlèrent comme l’auraient fait des amis de longue date et parlèrent peut-être même un peu trop. Quoi qu’il en soit, depuis cette fameuse soirée, il n’avait plus revu la jeune femme et se demandait même si elle était réelle ou si elle était une pure invention de son cerveau. Il faut dire qu’il avait pas mal picolé ce soir là.

En arrivant, à sa grande surprise, il revit la jeune femme assise seule tout comme lors de leur première rencontre. Il se dirigea vers elle et lui tapota sur l’épaule pour qu’elle se retourne. Elle se souvenait parfaitement de lui et ça lui fit grand plaisir. Il avait enfin trouvé une personne à qui parler dans cette ville. Le manque de compagnie est pesant. La solitude, ça va un temps mais on ne peut être heureux dans un endroit qu’avec des personnes qu’on aime et qu’on apprécie. Ne connaissant pas grand monde dans cette ville, il peut affirmer qu’il n’est pas heureux. Il ne pensait pas regretter autant sa décision. En acceptant cette promotion, il n’avait vu que les avantages et le challenge d’analyser les comptes d’une petite ville pour voir comment rehausser sa croissance. A aucun moment il n’avait réfléchi à ce que représenterait quitter sa vie et ses amis. Sentimentalement, aucune attache ne le retenait mais amicalement, tous ses amis se trouvaient à L.A. et en quittant la ville, il les avait quitter. Sa venue ici le forçait à tout reconstruire, à partir de zéro et à se refaire des amis. Il avait un mal fou à s’habituer à cette ville et à s’y insérer. « Tant mieux car tu es ma seule alliée dans cette ville. » C’était vrai étant donné qu’il ne connaissait personne. Il faut toujours un temps d’adaptation et d’intégration mais ce temps en plus ou moins long selon les efforts qu’on est prêt à fournir et autant dire qu’il n’en fournissait pas beaucoup. Il s’installa en face de la jeune femme et commença à faire la conversation : « Alors comment marche ta boutique ? » Il se souvenait qu’elle lui en avait parlé. Elle lui avait expliqué avoir tout abandonné de ses études passées pour renouer avec son premier amour à savoir la mode. C’était assez audacieux de sa part de tout lâcher pour recommencer et se lancer dans sa passion. Il ne sait pas s’il aurait eu le courage de le faire. Son grand rêve à lui était devenir joueur de football professionnel seulement cette option a rapidement été exclue. Il s’est par la suite rabattu sur des études de politique et de fil en aiguille, il est devenu conseiller financier. Ca a pris du temps mais il a réussi. Actuellement il est dans le pôle financier du monde de la politique. Travailler avec Schwarzenegger ce n’est pas rien tout de même ! A croire qu’il se retrouve dans une petite ville à gérer les finances de la ville avec le maire alors qu’il fut une époque où il côtoyait le gouverneur. Son poste dans cette ville est cependant temporaire, un tremplin pour monter plus haut.

(…)

La soirée en était à un stade bien avancée et ils avaient tous deux un petit coup dans le nez. Un groupe de country jouait et plusieurs personnes s’essayaient sur la piste de danse. La danse était plutôt ridicule mais l’ambiance générale rendait la chose plaisante. Brooke et Cayden participaient à la danse de groupe, un peu maladroit sur les pas mais non moins ravis de danser comme deux imbéciles. Après plusieurs danses, ils retournèrent s’asseoir. « J’suis crevé ! », déclara-t-il en se laissant tomber sur son siège. « On devait être ridicule sur la piste. », dit-il en rigolant et en s’imaginant ce que leur prestation avait donné. « En tout cas ce genre de soirée m’a manqué. Je commençais à dépérir seul chez moi depuis mon arrivée ici. Parfois je me demande si j’ai bien fait d’accepter de venir ici. » Ca y est, il recommençait ! Il racontait de nouveau sa vie. Elle allait finir par en avoir marre s’il continuait ainsi. A force, elle allait de fuir et il la comprendrait parfaitement. « J’dois t’ennuyer avec mes histoires … » Râler sur sa misérable existence ne servait à rien. Chacun construit son bonheur, à lui de faire en sorte que sa vie prenne une autre tournure, à lui de construire sa vie pour ne plus s’ennuyer. S’accabler et accabler le monde avec ses histoires ne sert à rien. A lui de se ressaisir !
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyVen 18 Mai - 23:16

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣


« Bien sûr, même avec de l'alcool dans les veines, je ne t'ai pas oublié, Cayden ».
Cette phrase m'a tout de suite replongée dans le passé,parce que je pourrais très bien dire cette phrase à quelqu'un d'autre et ce quelqu'un,c'est Joshua, qui est et restera le premier que j'ai aimé, mon premier amour. Comment j'ai pu tomber amoureuse d'un homme marié ? Il faut être stupide, à cette époque je devais l'être un peu, je croyais encore au Père Noël, en pensant qu'il pourrait tout laisser tomber pour moi. Et si ça avait été le cas ? Est-ce que j'ai fait la plus grosse erreur de toute ma vie ou ai-je bien fait ? Ca, je ne le saurais jamais...
J'ai parfois l'impression de le voir dans la rue, je le vois dans mes rêves et parfois j'ai l'impression qu'il est tout proche de moi et pourtant, il est à des milliers de kilomètres, de là où je suis. Si pouvais exaucer un souhait, il serait le suivant, oublier Joshua une bonne fois pour toute et ne plus me torturer de cette façon, comme je sais si bien le faire. Ce qui compte à maintenant, c'est le présent, il ne faut plus regarder derrière, mais devant. Intérieurement j'essayais de me persuader de tout ça.

Ca ne fait que 2 fois que je viens au Country Club et c'est drôle, parce que j'aime déjà venir ici. Je pense que ça va rester une habitude. Me poser, pour être tranquille, loin de tous mes dossiers, mes factures et tout ce qui va avec. Parfois j'aimerais qu'une journée ne dure qu'1h ! Mais c'est chose impossible.

Tout d'un coup un verre se brisa sur le sol et me ramena à la réalité. Et j'entendis Cayden me dire : « Tant mieux car tu es ma seule alliée dans cette ville. » - J'ai été surprise sur le coup.
N'avait-il pas d'amis qui venaient le voir de temps en temps ? Même si oui, L.A n'est pas à côté. En y pensant, je me dis que nous sommes pareils tous les deux. Il vient un peu se mêler à la foule, histoire de voir un peu de monde et de décompresser après une longue journée de travail. Et je ne pense pas que Mount Pleasant soit LA ville où l'on veut rester toute sa vie. Mais je peux me tromper. Il fallait que je lui dise... « C'est donc vrai, personne ne veut de toi ici ? Avoir un ami comme toi fait peur ? C'est ce que dit la rumeur, depuis que tu travailles pour Mr Schwarzenegger, tu es pointé du doigt »  et là je me suis mise à rigoler, je sais que mon humour n'est pas le meilleur, mais je tente !. Et je vis un sourire sur son visage, avec un air amusé. Finalement, je ne suis pas si nulle que ça, je marque un point.
Et là j'ai été surprise par sa question : « Alors comment marche ta boutique ? » - Première fois qu'on me posait la question en 4 mois, ça m'a fait plaisir et tout en le regardant, je souriais.
« Je dois dire que c'est la première fois que je suis aussi fière de quelque chose, cette entreprise est là grâce à moi, j'ai passé des heures à élaborer des tas de projets etc... » ce n'était pas là que j'imaginais monter mon entreprise, mais des fois la vie peut nous mener à l'autre bout du monde, sans même qu'on puisse le deviner.
« J'ai actuellement 4 employés et tout se passe bien, ils sont adorables et la boutique fonctionne correctement. C'est tout nouveau, les gens découvrent tout doucement ». Au moins quelqu'un qui s'intéresse à ce que je fais. Ca fait plaisir. Il avait l'air content pour moi et fit un signe de la tête.

Je me retrouva sur la piste de danse en moins de deux et là à voix haute je dis « Comment as-tu réussi à me faire danser ? Moi qui n'aime pas trop me montrer. En fait, je vais mettre ça sur le dos de l'alcool ». Ca faisait un bien fou, c'est comme si le temps de quelques chansons, j'étais partie ailleurs. S'évader, c'est ce qu'il faut et avec 2/3 vodkas, ça aide encore plus.
De retour à notre table, en faisant semblant de tomber, Cayden me lança : « J’suis crevé ! » - C'est vrai que mine de rien, danser comme ça, sans s'arrêter pendant quelques minutes, ça fatigue. Mais c'était vraiment sympa. Je l'observais du coin de l'oeil et je le voyais sourire, il avait l'air bien, décontracté, bien dans sa peau. « En tout cas ce genre de soirée m’a manqué. Je commençais à dépérir seul chez moi depuis mon arrivée ici. Parfois je me demande si j’ai bien fait d’accepter de venir ici. » - Je ne suis donc pas la seule à me poser cette question ! A savoir si Mount Pleasant est vraiment l'endroit où je dois être. « L.A te manque, je ne dois pas me tromper en disant ça. Ton travail n'est pas trop pesant ? Tu n'aimerais pas avoir plus de temps pour toi, pour sortir un peu ? » . Il faudrait peut-être que j'arrête de lui poser tout un tas de questions, à force il va me trouver lourde. Mais ça prouve au moins que je m'intéresse. Tout comme le faisait Julie pour moi. J'aime entendre et voir que les gens sont bien, pas malheureux, C'est tellement un bon feeling.

« J’dois t’ennuyer avec mes histoires … » - Il ne m'ennuyait pas, bien au contraire, je me retrouvais un peu, nous sommes identiques sur certains points, ce qui est amusant. « Absolument pas, des fois ça fait du bien de parler, il ne faut pas tout garder à l'intérieur. Se poser et parler y a rien de mieux. Même si ça ne fait pas des années que l'on se connait, je peux t'écouter et crois-moi que ça restera entre nous, tu peux me faire confiance, tu peux en tout cas essayer ». Une nuit blanche allait encore voir le jour, mais pour être honnête, je voulais rentrer, ne pas trop tarder. Je n'étais pas contre une promenade avant d'aller rejoindre mon petit chez moi.
« Tu serais tenté par une promenade sur le port avant de rentrer ? »...
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyMar 29 Mai - 9:42

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
[Delavigne]




Il ne connait pas grand monde ici voir presque personne et sortir, faire des activités quand on ne connait personne ce n’est pas pratique. C’est pour cette raison qu’il était sincère en disant à Brooke qu’elle était sa seule alliée ici. Il avait conscience qu’eux deux n’étaient pas les plus grands amis de la terre mais vu leur bonne entente, ils risquaient de le devenir par la suite. Pour construire une amitié, il faut que ce soit la volonté des deux personnes sans quoi ça ne saurait se faire alors forcément, ça peut paraitre optimiste de sa part de croire que Brooke aspire également à devenir son ami mais il aime à penser positif pour une fois. Ce n’est pas parce que c’est la deuxième fois qu’il la voit qu’il fait pour autant des plans sur la comète. Quoi qu’il en soit, qu’elle partage ou non son avis, il était heureux d’être retombé sur elle par hasard. Le country club risque de devenir leur principale source d’activité si ça continue. « La rumeur est exacte. », plaisanta-t-il, « C’est surtout que s’intégrer dans une petite ville où tout le monde se connait n’est pas des plus évident. », étrangement, il avait toujours trouvé l’intégration bien plus simple dans les grandes villes où personne ne connait personne, ça simplifie tellement les choses de tomber sur des gens qui eux-mêmes ne connaissent personne. Quand elle lui parla de Schwarzenegger, il fut surpris : « Comment tu sais ça toi ? » Il lui en avait probablement parlé lors de leur précédente rencontre mais si c’était le cas, il ne s’en rappelait pas le moins du monde et puis, c’était avant tous ses problèmes. A l’époque, les choses se passaient bien à son travail jusqu’à ce que peu à peu il sombre et qu’on lui conseille gentiment d’aller travailler dans une plus petite ville. Il a réellement mal vécu sa mutation à Mount Pleasant. Pour lui ça représentait quelque chose d’horrible, une sorte de rejet. En arrivant ici, il avait l’impression d’avoir raté sa vie, d’être le pauvre pommé qu’on dépose sur le bord de la route pour s’en débarrasser. A présent, il a accepté sa situation et accepte mieux les choses. Il s’est rendu compte de ses erreurs et profite du cadre paisible de la ville pour se ressourcer même s’il est bien souvent incapable de tenir ses bonnes résolutions. « Enfin c’est vrai que d’avoir travailler pour Monsieur Terminator peut effrayer certaines personnes. », plaisanta-t-il. Il n’avait pas envie d’expliquer la situation à Brooke sur son travail et sur tout ce que ça représentait réellement. Etre conseiller financier c’est vivre dans un état de stress constant surtout lorsqu’on travail pour un énorme état tel que la Californie. La moindre erreur peut entrainer de nombreuses conséquences et il faut allier rapidité et efficacité d’où le stress engendré. Bref, il ne voulait pas parler de ça. Rien de tel que de parler boulot pour plomber la soirée, surtout le sien qui n’est pas particulièrement intéressant sauf pour ceux qui aiment les thèses économiques, les calculs financiers et les graphiques représentatifs d’évolution sur une période déterminée. A l’inverse du sien, le travail de Brooke était bien plus intéressant puisqu’elle était son propre patron. Elle au moins, elle avait réussi à faire quelque chose de sa vie. « Ta boutique c’est en quelque sorte ton bébé. » Il lui adressa un sourire. Elle avait de quoi être fière d’elle pour le travail accompli. « A ce propos, pourquoi ouvrir une boutique à Mount Pleasant ? Ce n’est pas vraiment le lieu idéal d’un point de vu commercial pour attirer le client et faire des bénéfices. » Il fronça le visage tout en parlant. Il s’interrogeait sur le choix d’un tel lieu pour commencer un business. Jamais il n’aurait ouvert de boutique dans une ville comme celle-ci, il aurait visé une grande ville et élaborer tout un plan marketing.

Elle n’arrivait pas à croire qu’il eu réussi à la trainer sur la piste et lui n’arrivait pas à croire qu’il dansait tout en étant conscience. « Je t’ai proposé une danse et ne pouvant résister à mon charme ravageur tu as accepté. », plaisanta-t-il quand elle lui demanda comment il avait fait pour la faire danser. Le rythme était entrainant et ils se laissèrent prendre au jeu. Ce n’est qu’au bout d’un petit moment qu’ils retournèrent s’asseoir. Il se fit pas de manières et s’écroula comme une masse sur son siège et râla un petit coup comme à son habitude. Autant être naturel pas vrai ! Est-ce que L.A. lui manquait, oui et non. « La vie que je menais à L.A. était un peu compliquée. Dans un sens, c’est bon pour moi d’être ici mais en même temps mon train de vie de là-bas me manque. C’est assez difficile à expliquer correctement. » Pour comprendre, il fallait être à sa place sinon il était difficile de visualiser la situation. Ayant peur que ses histoires ennuies Brooke, il lui fit part de cette pensée. Elle n’avait peut-être pas envie d’écouter sa vie toute la soirée alors autant l’épargner. Etrangement, ce qu’il lui racontait ne l’ennuyait pas, bien au contraire même, elle était d’accord pour écouter ses petits problèmes et ça lui fit plaisir. Cette fille allait vraiment devenir son alliée sur le long terme. « Et bien dans ce cas, compte sur moi pour venir te bassiner avec mes histoires à dormir debout. Et juste pour préciser, j’ai déjà confiance en toi. »Il lui adressa un sourire rempli de sincérité et d’honnêteté avant de poursuivre en plaisantant : « En même temps, vu qu’à chaque fois qu’on discute on picole, je sais que dès le lendemain tu auras tout oublié de ce que je t’ai dit. » Il prenait tout ce côté alcool à la légère même si en vrai, pour lui le problème était bien plus grave seulement, il n’était pas encore prêt à le reconnaître. Le trou noir après une grosse soirée ça le connaît, ça lui est arrivé plus d’une fois et l’alcool a parfois eu de mauvais effets sur son organisme c’est pourquoi, sans en avoir l’air, il compte désormais les verres qu’il boit pour être sûr de rester maître de lui-même et de ne pas finir ivre mort sur la chaussée. Brooke lui proposa une promenade avant de rentrée. « Bien sûr avec plaisir. » Il appela la serveuse et régla l’addition. Il dû d’ailleurs insister pour pouvoir régler la totalité : les femmes du 21ème siècle, elles veulent de la galanterie mais prônent le féminisme et l’égalité des sexes dès que les hommes veulent régler la totalité de l’addition.

L’ambiance était tout autre en dehors du country club. La nuit était fraiche et il n’y avait pas un bruit. La ville semblait déserte ce qui n’avait rien d’étonnant. Pour rompre le silence, Cayden lança un nouveau : « Qu’est-ce qui t’a poussé à venir au country club la première fois ? Un amour inconditionnel pour la musique country ? » Il lui sourit en rigolant et attendit sa réponse …
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyMer 30 Mai - 8:37

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣


J'étais bien. Installée dans un endroit que j'appréciais de plus en plus et surtout, pouvoir parler avec quelqu'un qui est mon moi au masculin, ça me réconfortait quelque part. Je n'étais pas la seule. Ca faisait que deux fois que l'on se voyait, mais le feeling passait super bien. Je le sentais. On pouvait passer de l'humour au sérieux en un rien de temps, c'était bon. Je n'allais pas me cacher en disant que j'appréciais sa compagnie. J'étais une autre Brooke pendant quelques heures, intérieurement je redevenais une adolescente. Je m'étais promise de ne pas me projeter dans l'avenir et je ne le ferais pas. Il fallait que j'attende, le temps, la vie ferait les choses, tout naturellement. « Cayden V. Quincy, je te souhaite la bienvenue dans le monde de Brooke ». Pensais-je dans ma tête. Un sourire se dessinait sur mon visage...

On parlait un peu de nous, travail etc...ce que j'aimais. Il fallait passer par tous les sujets pour apprendre à connaître la personne, c'était primordial.
Il me parlait de son intégration à Mount Pleasant. Il était vrai que d'arriver comme ça, dans une petite ville, ce n'est pas la chose la plus facile à faire. Mais quand il faut le faire, on prend le taureau par les cornes et on fonce. Je rigolais intérieurement, car même moi qui pensait ça, je ne le faisais qu'à moitié. J'avais peur de me lancer, de m'imposer et pourtant avec le choix de mon métier, je n'avais pas trop le choix. Je devais montrer qui j'étais, même si je sais que je n'étais pas comme ça quand je rentrais chez moi, je redevenais quelque part la Brooke normale, hors travail. Je n'étais pas non plus là à dénigrer les gens, non, rien de tout ça, mais quand des décisions sérieuses devaient être prises, je devais me montrer.

Je voulais aussi lui montrer mon point du vue et mon ressenti à ce sujet : « Mount Pleasant est une petite ville, tout le monde se connait, certes, mais il faut se fondre dans la masse, montrer qui nous sommes ». Je disais ça alors que oui, même moi j'avais du mal et je travaillais sur ça tous les jours, dès que je me levais. Je ne devais même pas me poser la question. Il fallait le faire, un point c'est tout.

Je le trouvais un peu en recul, un peu renfermé en ce qui concernait son travail, sa vie, ce que je pouvais comprendre, je n'étais pas son amie, sa meilleure amie, mais qui sait, un jour peut-être. Je n'arrivais pas trop à le – cerner – mais j'aimais regarder ses expressions du visage, à la fois un air déterminé, à la fois un air songeur, intimidé. C'était mignon à voir. Comme un petit garçon, c'est que je ressentais. Mais je savais qu'avec le temps, la retenue ne serait plus là, elle partirait. Je me sentais bien avec lui. Je ressentais un sentiment agréable. Bien entendu, il ne pourrait pas remplacer Joshua, ni Jason, mais je savais au fond de moi qu'il était quelqu'un de bien. C'était un homme sur qui je pouvais compter. Je voulais le découvrir encore plus, fouiller un peu dans lui et voir tout ce qui s'y cache, allait-il me laisser cette chance ou après cette deuxième rencontre, allait-il me dire au revoir ? Il ne fallait pas que j'y pense.

Cette sensation de bien-être, je pouvais aussi la ressentir avec Jason, lorsque l'on se voyait, mais d'une manière un peu différente. Il y avait quelque chose en plus avec Cayden. Ca ne s'expliquait pas, ça se vivait, c'est tout.
J'appréciais le fait qu'il s'intéresse aussi à ce que je faisais, comme ça se passait. Il avait des questions à ce sujet et j'étais toujours ravie d'y répondre. Il était le seul à qui je pouvais en parler et il appréciait m'écouter, je pouvais le voir et l'entendre au son de sa voix. Il s'intéressait aux autres, il s'ouvrait. C'était un point extrêmement important pour moi, là je savais que j'existais.

☆ Flashback ☆

« Tu ne peux pas comprendre mon choix, mes envies, je veux tout simplement du changement et partir pour tout recommencer. Je ne te demande pas de me suivre, mais d'accepter ». C'était les derniers mot que je disais à Julie, avant qu'elle ne parte en claquant la porte. Un moment difficile. J'étais en colère car je ne voyais que du mépris, de la haine dans son regard, alors que je ne voulais pas la quitter, juste lui faire accepter mon choix, je voulais qu'elle me comprenne. C'était mission impossible...

☆ / Flashback ☆

« Ma boutique est tout ce que j'ai ici à Mount Pleasant, j'aime m'occuper d'elle comme d'un enfant, c'est tout à fait ça ». Je n'avais pas d'amis ici, juste des connaissances que je croisais peut-être 2 fois dans le mois, sans aller boire un verre. C'était juste un bonjour, ça s'arrêtait là et pour moi c'était assez. Peut-être parce que je ne voulais pas plus, ni d'amitiés, ni de relations amoureuses. Je ne voulais pas souffrir davantage, à quoi bon ? Je ne jouais pas avec les gens, je ne voulais pas que l'on joue avec moi. Ca me semblait logique et normal.

« J'ai décidé de partir à Mount Pleasant pour des raisons personnelles, je vais être franche, j'ai eu des problèmes. Il avait eu quelques échos venant de moi d'ailleurs lors de notre toute première soirée, merci l'alcool. Lui en parler, je le pouvais, mais pas dans un endroit comme celui-ci, dans un endroit tranquille, où il n'y a pas foule. Je ne voulais pas le crier sur tous les toits. Ca devait rester entre lui et moi...il n'allait pas le répéter à tout le monde, ce n'était pas son genre, mais je pouvais me tromper.

...je ne suis pas partie en laissant mes proches dans l'ignorance, je voulais juste tout recommencer à 0 ». Mes parents le savaient, Julie le savait, c'était tout. Je voulais le dire aux personnes qui étaient le plus proche de moi, mes connaissances de Londres devaient de toute façon déjà le savoir, certainement grâce à Julie, étant donné que nous avions des amis en commun. Mais en presque 1 an, je n'ai jamais eu un texto venant des d'eux tous, je m'étais faite à l'idée qu'au final, je ne représentais rien pour eux, c'était comme ça.

« Etre à Mount Pleasant, c'est un gros challenge pour moi. M'installer dans une grosse ville, je ne voulais pas. Je voulais de la tranquillité. Et essayer de proposer des vêtements de qualité à une petite ville, ça me plait bien ». Je ne mentais pas, avoir une jolie boutique avec des vêtements plutôt bien, dans une petite ville, ça avait quelque chose d'original, les gens ne pouvant se déplacer bien loin, pouvait venir jeter un petit coup d'oeil, les tarifs n'étaient pas tous avec six zéros derrière, je blaguais en pensant à ça, mais quelque part c'était vrai.

Cayden avait des questions intelligentes, j'aimais y répondre. C'était toujours super intéressant. Et à chaque fois il m'écoutait avec beaucoup de sérieux, ça l'intéressait. Ca faisait plaisir à voir.
Je ne le dérangeais pas, c'était un réel soulagement.

Après quelques instants, nous étions en train de regarder un couple danser sur la piste qui était juste à côté de nous. Le couple riait aux éclats. Avec un verra à la main. Ca me faisait penser à nous. Je le regardais du coin de l'oeil et après sa petite réflexion au sujet de m'avoir fait danser, je ne pouvais pas laisser ça comme ! Il en était hors de question. « J'ai dansé parce que je ne voulais pas que tu ailles te ridiculiser en solo sur la piste, rien de plus Mr Quincy ». Disais-je sur une pointe d'humour. C'était vrai qu'en général, danser, me montrer de cette façon, je n'appréciais pas plus que ça. Mais avec l'alcool on pouvait faire un tas de choses. Il faut dire aussi que je me sentais on confiance, je n'étais pas seule. Il était là...

Cette fois il fallait être soft, j'avais commandé 2 cocktails maison, mais sans alcool. Ca allait nous désaltérer, après tous ces pas de danses ! J'aimais aussi le naturel qu'il dégageait, il me faisait rire, je devais paraître coincée à côté de lui, oups !
Je le questionnais un peu sur sa vie à L.A, etc... et ça lui manquait, je le savais de par sa réponse, au son de sa voix, son regard triste, ce que je pouvais comprendre. Le nombre d'habitant au km carré devait changer du tout au tout avec Mount Pleasant.
Il comptait peut-être y retourner pour quelques jours, histoire de décompresser. Mais cette question devait être posée dans un autre contexte, pas celui-ci, ce n'était pas le moment.
Et il en voulait certainement entendre cette question. L.A lui manquait, je n'allais pas en rajouter une couche ! Se confier ça faisait du bien, je le savais que trop bien et il savait qu'avec moi il pouvait avoir confiance, à 100%. Je garderais tout ça pour moi, tous les sujets abordés allaient uniquement rester entre nous, c'est tout.
« Fais-moi confiance, même après 3 verres, je suis lucide, difficile à croire pour une femme, je le sais ». Encore une petite note d'humour. J'allais y prendre goût !

Il était étant de partir, autrement nous allions être obligés de payer un loyer pour rester au Country Club ! Cayden avait accepté d'aller faire une petite promenade avant de rentrer. Nous n'avions pas le bruit des klaxons, des feux nous éblouissants, c'était d'une tranquillité... Marcher sans se faire bousculer, c'était un luxe. Sortir dans une ville comme Londres, était quelque chose d'osé. Une population tellement grande. Alors que Mount Pleasant, c'était reposant, c'était une petite ville, voilà la raison. Ce silence, ce calme... je voyais Cayden dans ses pensées et d'un coup une question de sa part. Il s'interrogeait sur ma toute première venue au Country Club.
« Je ne voulais pas rentrer chez moi, j'avais besoin de prendre l'air après une journée de travail. Me détendre avec un verre ». J'avais besoin de ce moment pour me poser et réfléchir à 2/3 petites choses. Parfois c'était nécessaire. Je ne faisais pas ça pour me faire du mal, je voulais juste peser le pour et le contre dans ma vie. Je voulais que le négatif soit loin de moi, à présent je voulais que ma vie soit normale. Le présent était là, je ne devais penser qu'à ça, avancer.

« Puis-je te retourner la question à mon tour ? ». J'étais un peu curieuse aussi. Je voulais savoir, voir ce qu'il allait me répondre, allait-il le faire sérieusement ou allait-il me dire quelque chose avec une pointe d'humour ? Mine de rien, je commençais à le connaître un peu. Comment notre soirée allait se terminer ? Notre chemin allait se séparer comme ça et par chance on se croiserait à nouveau ? Devant un verre ? Telle était la question. Au fond de moi j'étais un peu chamboulée. Je ne savais pas quoi faire. Pouvais-je me permettre de lui demander si on allait à nouveau se revoir ?.
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptySam 2 Juin - 8:36

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
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La discussion tournait désormais autour de Mount Pleasant et de l’intégration au sein de cette petite communauté. Il ne connaissait pas grand monde ici et trouvait l’intégration plutôt difficile. Il faut dire qu’il ne participait pas vraiment aux trucs de groupe organisé par la ville. Ce genre d’évènements, ça n’a jamais été sa tasse de thé et il préfère mille fois sa télé à un concours de tarte – sauf à la limite s’il peut se contenter de les manger – car pour lui, ce genre d’évènements est long et sans le moindre intérêt. « C’est sûr mais pour toi c’est plus facile. Ton travail te permet de voir du monde et de rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. Le mien m’a permis de rencontrer au maximum une vingtaine de personne, le reste du temps, je passe ma journée à faire la conversation à mon écran d’ordinateur. » Son travail ne l’avantageait absolument pas pour ce qui est des relations humaines. Etre aux commandes d’une ville, financièrement parlant, c’est bien gentil mais la plupart du temps se passe devant un écran d’ordinateur et une tonne de paperasse. Les échanges ont uniquement lieu pour discuter d’un dossier ou pour en transmettre un et honnêtement, discuter de chiffre et de fluctuations bancaires n’est pas la meilleure conversation qui soit pour créer des liens autres que professionnels. En parlant de travail, la conversation se poursuivit sur leur profession et plus précisément sur celle de Brooke. Il l’interrogea histoire d’en savoir plus. D’après sa réponse, elle considérait sa boutique comme son bébé, chose qu’il pouvait comprendre puisqu’elle l’avait monté de ses mains. Ca avait du lui demander beaucoup de temps et d’énergie, ainsi qu’un sacré investissement car connaissant le prix de l’immobilier ces temps-ci, ça ne devait pas être donné, sans parler des travaux à effectuer pour transformer l’endroit en une jolie boutique. Pour toute réponse, il lui sourit. Il ne tenait pas à être trop indiscret en parlant chiffres et budget. Son travail a trop souvent tendance à le rattraper dans ses conversations et pour le coup, il ne tenait pas vraiment à ce que ce soit le cas ce soir. S’étonnant cependant du choix de la ville, il lui demanda pourquoi avoir ouvert une boutique ici. D’un point de vue marketing, ce n’était pas l’endroit idéal pour engendrer un profit monstre. A la réponse qu’elle lui fournit, il compris qu’elle n’était pas ici cent pour cent par choix mais aussi à cause de problèmes. « Tu as envie d’en parler ? », lui demanda-t-il plein de sollicitude. Il savait d’expérience que parler de ce genre de choses n’est jamais simple. Ca met bien souvent mal à l’aise et on n’ose pas de confier, sans doute parce qu’on ne connaît pas totalement la personne et qu’on n’est pas sûr de pouvoir lui faire confiance et aussi, parce qu’inconsciemment on a peur de son jugement. Il est vrai que d’ouvrir une boutique de mode à Mount Pleasant représentait un challenge et un gros. S’implanter dans ce genre de petite ville n’est pas simple, il faut que les habitants s’y habituent mais une fois que c’est fait, tout est plus simple. « C’est bizarre de souhaiter s’installer dans une petite ville. Si mon travail ne m’y avait pas poussé, jamais je n’aurais mis les pieds ici. Ca doit dépendre de notre philosophie de vie. » Il lui adressa un sourire. Il avait du mal à concevoir le fait de vouloir vivre dans une petite ville mais en même temps, il comprenait que les gens puissent rechercher calme et tranquillité. Après tout, chacun est différent dans sa façon de penser et tout le monde n’est pas obligé de rechercher comme lui du dynamisme.

Il s’était bien amusé à danser, il n’est pas trop danse mais là, pourquoi pas. Le but était de s’amuser alors autant faire le fou sur la piste de danse. Une fois revenus à leurs places, Brooke le taquina et refusa d’admettre qu’elle était venue danser uniquement parce qu’elle n’avait pas pu lui résister. Bien évidemment, il l’embêtait. Il n’était pas question de ça entre eux, ils se connaissaient à peine et étaient deux amis entrain de faire les petits foufous sur la piste de danse. « Pur geste altruiste ? J’y crois pas trop, pourquoi n’admets-tu pas simplement qu’en voyant ce corps de dieu grec tu as eu envie de te trémousser contre. », plaisanta-t-il en rigolant à moitié. Il voulait l’embêter un peu sans quoi ce ne serait pas drôle. Il y était allé un peu fort avec la comparaison à un dieu grec mais en même temps, force était de constater qu’il était plutôt bien foutu. Il a d’ailleurs souvent jouer de son physique avantageux pour parvenir à ses fins. On aura beau dire tout ce qu’on veut, aujourd’hui la beauté est un atout non négligeable et ceux qui disent le contraire sont forcément moches !

Se confier à Brooke pourquoi pas ?! Il sentait qu’il pouvait avoir confiance en elle, elle était du genre patiente et à l’écoute, ça se voyait dans sa façon d’être et de se comporter. Voulant faire un peu d’humour, il lui avoua ne pas s’inquiéter sur sa capacité à oublier les confiances vu l’alcool omniprésent dans son organisme. Elle lui répondit avec humour et il renchaîna en faisant de l’humour à son tour : « C’est vrai que c’est étonnant étant donné que vous êtes des femmes. Pour une fois que vous êtes meilleures que les hommes dans un domaine il faut en profiter. » Il plaisantait bien évidemment, il n’était pas du tout misogyne ou autre. Au contraire, il adorait les femmes, bon, un peu moins vu tous les coups de putes que les femmes lui avaient fait dans sa vie mais au-delà de ça, il aime les femmes pour tout ce qu’elles représentent.

Ils se promenaient tranquillement. N’ayant pas envie de faire tout le chemin en silence, Cayden le rompit en demandant à Brooke comment elle s’était retrouvée au country club la toute première fois. Elle n’était pas le genre de femme qu’il aurait imaginé dans ce genre de lieu alors naturellement, il lui posa la question. Les raisons qu’elle lui donna étaient semblables aux siennes. Elle lui retourna ensuite la question. « Il n’y avait rien à la télé ce soir là. Puis j’avais envie de bouger et au final je ne regrette vraiment pas d’avoir quitté mon canapé. J’ai fait une jolie rencontre ce soir là. » Il lui sourit. Un petit vent soufflait et il était agréable de marché sous les étoiles. « Tu habites où ? Je vais te raccompagner chez toi. » Il se proposait de la raccompagnait par politesse et aussi parce qu’un gentleman se doit de raccompagner la demoiselle chez elle …
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyJeu 7 Juin - 8:55

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣


Cayden avait vraiment du mal à se fondre dans la masse, à rencontrer des personnes, peut-être parce que au fond de lui il ne voulait pas plus que ça. Ca pouvait se comprendre, quand on vient d'une très grande ville et que l'on se retrouve ici, ça devait faire assez bizarre. Sur ce point, je pouvais entièrement le comprendre, au tout début j'étais identique, même si aujourd'hui j'essayais de changer autant que je le pouvais. Je voyais du monde tous les jours dans ma boutique, mais faire des rencontres de cette manière, je ne pouvais pas. Aborder quelqu'un que je trouvais sympathique au premier regard, dans ma boutique comme ça, c'était assez délicat je dois dire. J'aimais les rencontres simples, mais en même temps j'aimais qu'il y ait du piment, comme ma rencontre avec Cayden, elle était toute simple, mais en même temps c'était un challenge.

« Mon travail me permet surtout de m'ouvrir aux autres, je n'aime pas spécialement la foule, mais je me soigne, mon travail c'est ma thérapie ».

Et il n'y avait que du vrai dans ce que je disais. Le plupart du temps si je m'écoutais, je resterais chez moi sans bouger. Je me ferais livrer ma nourriture, mes vêtements, tout ! Mais la vie ne devait pas être comme ça, au contraire. C'est pour ça qu'il fallait que tout ça change, pas en quelques jours, mais en prenant son temps et en faisant des efforts.

« Dis-toi qu'en ce moment ton ordinateur est loin et que tu es avec moi et là, tu fais bien la conversation à une personne humaine ! ». Je voulais le rassurer et lui montrer qu'il ne faisait pas que des rencontres à son travail, mais bien aussi en dehors. Peut-être pas tous les jours, mais au moins, notre rencontre était réelle et inattendue. Je voulais le faire espérer, avec des mots tendres, des sourires. Tout est possible et je voulais le lui montrer.

J'avais été honnête avec lui ? Je n'allais pas lui mentir, à quoi ça pouvait servir ? Autant dire les choses, quand le bon moment était là. Cayden n'était pas du genre à aller crier sur les toits tout ce que l'on pouvait lui dire, du moins je l'espérais. Il avait un travail qui à mon avis l'avait forgé de ce côté-là, je pouvais y aller les yeux fermés, après tout, si je me trompais, qu'est-ce que je pouvais risquer, à part une déception ? Absolument rien.
« J'ai travaillé dans un salon, j'étais masseuse. Ce n'était pas un salon comme les autres,je l'ai découvert bien plus tard ». Ma gorge se nouait, j'avais du mal à me concentrer? Des images revenaient, sans cesse. Des paroles... ça me faisait mal. Je ne voulais pas pleurer, pas maintenant, pas ici.
« Je suis désolée, je ne peux pas, pas maintenant, mais un jour tu sauras ».
J'avais peut-être peur qu'il me juge ou qu'il parte en courant, en me montrant du doigt. Pourquoi ferait-il ça ? Je devais arrêter de me faire des films. Un jour je lui dirais toute la vérité. Ce n'était pas le jour et ni le bon endroit. Mais il saurait.

Il me disait que si son travail ne l'avait pas mené jusqu'ici à Mount Pleasant, il ne serait jamais venu et je peux parfaitement le comprendre. Même si nos raisons sont complètement différentes. Un jour je partirais peut-être d'ici, je me surprenais moi-même en train de penser ça, mais rien n'était impossible. La preuve, j'étais à Londres il y a encore quelques mois et je me retrouve ici.

Assis à notre table, on échangeait quelques mots à propos de cette fameuse danse et d'un coup Cayden se prenait pour un Dieu Grec, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Parce que ça venait de la bouche d'un homme ! Voilà pourquoi. Je n'allais quand même lancer un petit pic, pas à lui, non non, je devais rester sympathique, comme à chaque fois et rajouter une petite note d'humour à la Brooke, hum hum.
« Il est vrai que de visage tu es plutôt bel homme, mais savoir si tu as un corps de dieu grec, je ne sais pas, tu portes un t-shirt... ». Et là je m'étais mise à rigoler, la situation était vraiment drôle. Ca passait tout seul, nos échanges étaient naturels, on s'entendait très bien et on ne voyait surtout pas le temps passer, j'adorais ça.
Cayden savait accepter l'humour et c'est ce que j'appréciais aussi, car ça ne passait pas avec tout le monde, certaines personnes pouvaient très mal le prendre, j'en avais fait l'expérience, mais avec lui c'était différent, je savais que je pouvais me laisser aller dans ce domaine et qu'il allait prendre ça à la rigolade et même en rajouter une couche par dessus. Blaguer avec un homme , c'était quelque chose de rare, il fallait que j'en profite, ne pas laisser filer cette chance, non non !

Entendre uniquement le son de nos voix, c'était agréable, on ne parlait pas fort, on voulait profiter de ce calme qui était présent, si j'avais pu, j'aurais fermé les yeux un instant. Laissant le vent aller et venir. Une sensation que j'aimais particulièrement.
Cayden m'expliquait à son tour les raisons de sa venue au Country Club lors de notre première rencontre, je souriais, bêtement, son compliment je l'avais entendu, il aurait pu me voir rougir si la nuit n'était pas tombée. J'étais touchée, ça me faisait du bien t'entendre quelque chose comme ça, de si doux, de si sincère.
D'un coup d'un seul, Cayden me proposa de me raccompagner chez moi. Là je ne savais pas quoi faire. Quelle attitude devais-je avoir ? Je devais accepter sans hésiter ? Lui offrir un café pour terminer la soirée tranquillement ? Je devais lui donner une réponse...là tout de suite..maintenant... « J'habite au 6003 Covington Lane ». Voici ce que j'avais répondu, sans rien rajouter d'autre, même pas un merci, rien, j'étais, étonnée ? Oui...
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptySam 23 Juin - 10:01

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
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L’intégration au sein de la ville était le cœur de la conversation actuelle. Il avait du mal à faire ses marques ici, sans doute l’ambiance lui convenait-elle moins par rapport à celle des grandes villes. Son travail n’aidait pas beaucoup à s’intégrer, il travaillait avec peu de personnes et n’était pas au contact des gens professionnellement parlant. Pour Brooke, les choses étaient différentes. Elle possédait son propre magasin et était par conséquent, confrontée au client. Rencontrer du monde, s’imposer entant que personne, toutes ces choses sont bien plus faciles lorsqu’on a un travail qui a un rapport avec le relationnel. Brooke compara son travail à une thérapie et il ne put s’empêcher de relever ces mots : « Ta thérapie ? Comment ça ? C’est ce qui te pousse à aller vers les autres tu veux dire ? » Il n’était pas méchant dans sa façon de poser les questions, juste quelque peu surpris d’où ses interrogations. Il voulait essayer de mieux la comprendre et de mieux la cerner pour arriver à mieux la connaitre. « Et tu as beaucoup plus de conversation que mon ordinateur ! », plaisanta-t-il. Brooke ayant évoqué le fait qu’elle soit repartie à zéro, il en profita pour essayer d’en apprendre d’avantage. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait eu ce besoin de tout quitter pour recommencer une nouvelle vie ; elle ne lui avait jamais parlé de ces choses or le moment était peut-être le bon pour évoquer tout ça. Elle lui parla alors de son ancien métier. « Tu veux dire de massages exotiques entre autre ? » Il n’avait encore jamais fréquenté ce genre d’endroits et les choses que les femmes faisaient restaient pour lui un mystère. En ce qui le concerne, il préfère de loin les massages traditionnels, les choses simples et surtout, légales. La jeune femme n’avait vraisemblablement pas envie de poursuivre la conversation en ce sens. Elle n’avait pas l’air d’être prête à s’étendre sur le sujet et il n’avait pas envie de l’y pousser contre son gré. « Ne t’inquiètes pas, tu n’es pas obligée de tout me raconter ce soir. Puis je suis un peu indiscret avec toutes mes questions. » Pour se détendre, ils allèrent enflammer la piste de danse.

Une fois revenus à leur table, les taquineries allaient bon train ! Brooke venait d’avouer qu’il avait une belle gueule ce qui le fit sourire. Le reste de sa remarque était pas mal non plus d’ailleurs. Son sourire grandit. « Serait-ce une technique détournée pour me faire enlever mon t-shirt ? » Une lueur malicieuse venait de s’allumer dans son regard. Il n’a jamais eu peur d’enlever ses vêtements, il n’est pas de ce qu’on peut appeler un pudique. Il n’a pas honte de son corps, au contraire même, il passe suffisamment de temps s’entretenir physiquement pour en avoir honte. Bref ce soir l’humour était au rendez-vous et ça faisait du bien de décrocher un peu des conversations de boulot où tout est toujours sérieux. Sourire et rigolade étaient au rendez-vous et ça faisait un bien fou !

Ils marchaient tranquillement dans la rue. Au bout d’un petit moment sans parler, il cassa le silence. Il aime bien parler et puis les silences c’est sympa mais quand ils durent trop longtemps ils finissent par devenir pesant alors en prévision, il le rompit. Il proposa alors à Brooke de la raccompagner chez elle. Il était assez tard et on n’est jamais trop prudent. De plus, ces derniers temps, certains évènements chamboulent la ville. Contrairement aux apparences, tout n’est pas si calme et tranquille qu’il n’y parait. Brooke lui balança l’adresse pour toute réponse. « Je te suis car je n’ai pas la moindre idée d’où c’est. Je ne suis pas encore très familier avec la ville et ses quartiers. » Il n’était pas installé depuis suffisamment longtemps pour bien connaitre les lieux. Il connaissait uniquement les chemins essentiels à savoir comment aller de chez lui à son travail et en centre-ville pour faire ses achats. Il n’a jamais eu la curiosité de se promener juste pour le plaisir.

Arrivés au 6003 Covington Lane, ils s’arrêtèrent devant la maison. « Bon … », dit-il l’air un peu penaud. Il ne savait pas vraiment si elle allait l’inviter pour un dernier verre ou s’il était temps de se quitter. A présent, c’était à elle de savoir si elle désirait ou non le faire monter. Dans tous les cas, il n’avait aucune arrière-pensées. En général, ce genre de formulation, prendre un dernier verre, peut s’interpréter comme une invitation or là, il n’avait pas ce genre d’idée en tête. A présent, c’était à elle de prendre la parole pour choisir comment allait se terminer cette soirée …
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyDim 24 Juin - 4:58

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣


C'est vrai que mon travail était comme une thérapie. Je n'aimais pas la foule, je n'aimais pas me retrouver quelque part avec 50 000 personnes, j'avais besoin d'air, d'espace. Mais je n'avais pas le choix, je devais me construire, moi, ma vie et apprendre à m'intégrer comme je le pouvais. Ce n'était pas une partie de plaisir, loin de là, mais le temps allait faire les choses et correctement, c'est tout ce que je souhaitais. Parfois, saisir sa chance pouvait aider à nous transformer, je croyais aux miracles, j'en étais persuadée. Il le fallait, car rester à la maison, sans rien faire et pleurer toute la journée, ce n'était pas du tout la bonne solution, loin de là.

Cayden avait l'air surpris par ma réponse, je me demandais bien pourquoi, elle était simple, vraie... mais peut-être pas facile à comprendre, c'était certainement ça.
« Depuis toute jeune je n'ai jamais aimé la foule, j'ai l'impression de ne plus pouvoir respirer, j'ai besoin de savoir que je suis libre et non enfermée ». Mais là vie nous oblige à changer, à nous surpasser pour pouvoir avancer, se lever chaque avec une grande appréhension, ce n'était pas ce je voulais et pourtant... mais je travaillais dessus, autant que je le pouvais. Je ne consultais personne, je voulais y arriver par moi-même, je voulais me prouver une bonne fois pour toute, que j'allais arriver à quelque chose en étant seule, sans personne autour de moi. 
« C'est pour ça que d'avoir ouvert ma boutique, voir du monde tous les jours m'aide à prendre confiance et à accepter qu'il n'y a pas que Brooke sur Terre ». Je devais absolument me fondre dans cette foule de plus de 6 milliards d'humains. Je n'étais pas unique, le monde ne tournait pas grâce à moi, mais me voir grandir, ça me rendait confiante.

Cayden avait toujours cet humour que j'appréciais de plus en plus, il me faisait rire, mon esprit s'évadait le temps d'un instant grâce à lui, sa présence me faisait du bien, j'étais bien.
Après lui avoir dit le métier que j'exerçais à Londres, il voulait en savoir davantage...comment lui expliquer que tout ça n'était absolument pas légal et certainement mal vu par tout le monde ? J'exagérais peut-être, mais les regards ne trompaient jamais, c'est ce que j'avais appris par le passé. Tout lui avouer maintenant, comme ça, est-ce que je pouvais réellement le faire ? Ne serait-il pas choqué par cette – méthode de travail - ? J'avais tellement peur de sa réaction...Je m'imaginais déjà le voir me rire au visage et partir. Une larme coulait sur mon visage. Oui, j'avais honte et quelque part je regrettais cette période. A l'heure actuelle il était le seul sur qui je pouvais compter, lui parler me ferait un grand bien. Mais pas ici, pas dans cet endroit. Même si nous n'étions pas beaucoup, je voulais me confier, lui parler dans un endroit où nous serions que tous les deux.

Il était adorable et comprenait que je ne pouvais pas me livrer comme ça. Je n'allais pas poser mon verre sur la table, le fixer droit dans les yeux et lui dire ,voilà Cayden, je ne suis pas la fille que tu crois, j'ai fait des choses qui n'étaient absolument pas honnêtes et j'ai honte... Lui dire ça ruinerait certainement notre soirée et je ne voulais pas. Je le regardais, ne sachant pas quoi faire, un peu perdue, j'avais penser à la solution de partir en courant sans me retourner. NON. Il fallait tout de suite oublier cette idée et assumer, voilà tout.

Cayden souriait après ma remarque concernant son corps de dieu grec. Il avait cet air fier et mâle à la fois, j'aimais plutôt ça. Il savait qu'il plaisait, sans même en profiter et c'était une qualité que j'appréciais. Il était coquin, dans le sens où il essayait de me faire parler pour le complimenter, mais il savait très bien que ça restait dans le cercle de l'amusement et je m'amusais à le complimenter, autant que je le pouvais !
« Tu peux garder ton t-shirt, il n'est pas tâché, ni déchiré, il serait stupide de l'enlever pour rien ». J'essayais d'être sérieuse autant que je le pouvais, mais ce n'était pas du tout évident ! Ne rien prendre au sérieux, c'était tellement bon !

Me faire raccompagner par Cayden, c'était plutôt drôle, un taxi aurait pu faire l'affaire, mais gentleman comme il était, je ne pouvais pas refuser et au fond de moi je l'espérais secrètement. Etait-ce mal ? Non. Etre au bras d'un bel homme et qui prend le soin de vous mener jusqu'à chez vous sans ronchonner, c'était charmant et sympathique. Mon esprit vagabondait un peu partout, je souriais, sortir avec homme, enfin en tout amitié, ça faisait bien longtemps que ça ne m'était arrivé et j'en avais besoin, il prenait soin de moi, sans trop en faire, il restait naturel. Le fait d'être comme il était, ça me plaisait. Je pouvais le dire, ce soir, dans cette rue, j'étais en confiance. Il ne connaissait pas le quartier où j'habitais, il suivait mes pas qui allaient directement nous y mener. D'où pouvait-il venir ? Mount Pleasant ne pouvait pas compter 30 quartiers. « Où habites-tu ? ». je ne comptais pas m'y rendre tous les 4 matins avec le café et les croissants, mais j'étais curieuse, je voulais savoir.
Une fois arrivés, Cayden ne savait pas trop quoi dire, quoi faire. L'inviter pour un dernier verre, n'était pas déplacé. C'était le bon endroit, le bon moment pour lui raconter quelques étapes de ma vie. La nuit allait certainement se prolonger. Il faisait bon, parler dehors sous un ciel étoilé, ça pourrait être sympa. J'aimais passer du temps dans mon jardin, j'avais l'impression d'être coupée de la vie qui m'entourait, ça faisait du bien.
« Si tu as quelques heures devant toi, je te propose une part de gâteau ainsi qu'un café. Et si tu es prêt et d'accord à m'écouter, je te raconterais tout. Est-ce que la vie de Brooke Faith Stewart t'intéresse ? ». Nous étions devant ma porte d'entrée, je n'attendais qu'un oui de sa part...c'était à lui de décider.
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyJeu 28 Juin - 8:08

Brooke & Cayden
"Adieu, bal, plaisir, amour ! On disait : Pauvre Constance ! Et on dansait jusqu'au jour chez l'embassadeur de France."
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Ils parlaient boulot et thérapie. Elle, elle voyait du monde et ça lui plaisait, lui, il côtoyait le plus clair de son temps son écran d’ordinateur ce qui n’était pas terrible côté rapports humains. Avant de venir ici, il travaillait pour le gouvernement californien dans un énorme building aux multiples étages. Il avait l’habitude de voir du monde, d’avoir des rendez-vous, d’aller rejoindre des collègues dans leur bureau ou tout simplement d’aller taper la causette autour de la machine à café. C’était sa son job avant. Du monde, du mouvement et du stress. Beaucoup de stress, plus qu’il n’a pu en supporter d’ailleurs. Dans son métier, il faut sans cesse être informé et traiter les flux d’information qui viennent en continu. Ca n’a rien de simple et rien de relaxant. A un moment, il a craqué, pas professionnellement mais personnellement et c’est ce surplus d’émotions dans sa vie personnelle qui est venu empiéter sur sa vie professionnelle. Travailler à Mount Pleasant ça n’a rien à voir, c’est beaucoup plus calme. Eplucher les comptes de la ville et étudier sa croissance n’a rien de bien sorcier. La ville compte peu d’habitants, rien à voir avec L.A. Le fait qu’il y ait moins d’habitants et moins de travail à fournier signifiait moins d’employés et donc moins de collègues à fréquenter lors de la pause café. C’est pour cela que son métier n’est pas très sociale. Il l’est bien moins que celui de Brooke. Il n’est pas, contrairement à elle, dans la relation client et ça lui manque parfois de ne pas rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. « Tu as des employés dans ta boutique ? Ca doit demander beaucoup de travailler de s’occuper des stocks, de la comptabilité et des clients. Si jamais tu as besoin d’un coup de main surtout n’hésite pas. » Les chiffres c’est un peu sa spécialité et il est prêt à l’aider si jamais elle en a besoin. « Ahah tu avais la grosse tête avant ? », plaisanta-t-il. Il pouvait la comprendre. Plus jeune, lors de ses études, il était très populaire et il en jouait. Il jouait avec les gens et était extrêmement égoïste. Il l’a toujours été et il le sera sans doute toujours mais il essaie aussi de penser autres. Penser à l’impact qu’auront ses décisions sur les autres n’est pas spontané pour lui, ça lui demande de faire un effort de réflexion, de se poser des questions. Quand il agit, il pense d’abord à lui et ensuite aux autres. En y repensant, il se dit qu’il n’a jamais fait d’acte totalement désintéressé. En tant qu’être humain, il est vraiment nul ! Enfin, on ne va pas le changer !

« Bon, bon, si tu insistes je le garde mais tu ne sais pas ce que tu rates. », dit-il en faisant la moue. Le strip-tease ne serait pas pour ce soir hélas. Dommage, il en aurait été capable. La nudité n’est pas un problème pour lui et puis, il est d’un caractère plutôt rigolo pour ce qui est de ce genre de choses. De plus, si Brooke n’avait pas envie d’admirer un corps aussi splendide que le sien ça la regardait, elle ne sait pas ce qu’elle rate ! Oui, oui, monsieur s’entraine. Le sport c’est sacré et depuis qu’il est tout jeune. Les cours de tennis quand il était petit, les cours de basket au lycée puis les cours de foot à l’université ; le tout sans compter la musculation qui va avec. Il a toujours pris soin de son corps, c’est important pour lui car dans un monde régit par les apparences, c’est la première chose qu’on remarque. On est jugé sur le physique, l’intelligence ne vient qu’ensuite. C’est parce qu’on présente bien que les gens vont vers nous, le style et la gueule sont deux marques de fabrique hyper importante de nos jours. C’est pour cette raison qu’il entretien son corps et qu’il peut parfois mettre une heure à se préparer. Chaque détails de son apparence physique est pensé et il assume.

En gentleman qu’il est, il se proposa de la raccompagner. Ca ne le dérangeait pas le moins du monde, au contraire même, il faisait bon, l’air était frais et passer un peu plus de temps avec la jeune femme n’était pas de refus. En marchant, elle lui demanda où il habitait. Il trouvait cette question assez étrange mais n’en laissa rien paraître. « Meadows Bellvue pourquoi ? » Souhaitant poursuivre la conversation pour que le silence ne s’installe pas, il poursuivit : « Mon travail me fournit une maison de fonction. Elle était déjà meublée et tout et tout, je n’ai eu qu’à déposer mes valises et hop ! » Pour le coup, il était chanceux, son travail lui mettait à disposition une immense demeure victorienne déjà meublée. Il n’avait eu qu’à ajouter un peu de déco pour la personnalisé un peu et ce fut chez lui. N’étant pas fan de bibelots et autres, la déco ne fut pas trop compliquée.

Une fois devant chez Brooke, il ne sut ni quoi dire ni quoi faire. Elle lui proposa alors une part de gâteau et un café. « J’adore le gâteau et le café. », lui répondit-il en signe d’acceptation de son invitation. « Bien sûr que ça m’intéresse ! Je te suis. » Elle passa devant pour ouvrir la porte et ils entrèrent. Il regarda la décoration et prit place sur le canapé. Elle alla dans la pièce d’à côté préparer les cafés et le gâteau. Elle revint peu de temps après munie d’un plateau contenant tout ce qu’elle avait dit. Elle le déposa sur la table basse devant le canapé. Une fois qu’elle fut installée, il déclara : « Ahah le moment est venu de m’avouer tous tes secrets inavouables. » ...
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MessageSujet: Re: You had something to hide ... [Brooke]   You had something to hide ... [Brooke] EmptyVen 29 Juin - 9:20

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♣ I WON'T LET YOU GO ♣


C'était bon de ne pas devoir rentrer à la maison de suite après le travail. Faire une pause d'une heure ou plus, c'était toujours bon à prendre et je venais tout juste de le découvrir. C'était bon, c'était agréable, le stress était loin et les soucis avec.
Le destin avait mis sur ma route Cayden, certainement pour me montrer qu'il y a des personnes de bien et qu'il ne faut pas hésiter à sortir une seule seconde.
Après mon travail, je faisais toujours la même chose, je fermais la boutique, je faisais quelques courses ou j'allais prendre un plat à emporter et je rentrais directement chez moi et je n'en sortais que le lendemain. Au fond c'est parce que oui j'aimais ça et se défaire de mes habitudes, c'était perturbant, je n'aimais pas ça, mais dans la vie il faut tenter, tout tenter, enfin ce que l'on pouvait bien sûr.

Cette première sortie dans ce pub, ça a était une révélation, je m'étais prouvée que je pouvais avoir une vie sociale en dehors de ma boutique et oui, ça me faisait super bizarre, mais j'aimais ça ! Les gens savaient se tenir, ils connaissaient la politesse, il ne fallait pas avoir peur, il faut savoir vivre sans avoir des tas de questions en tête, sinon comme s'en sortir ? Là n'était pas la solution.Ce pub était un endroit que je commençais réellement à aimer. Il resterait certainement mon endroit fétiche. Il était certain que j'allais faire de la plub pour eux. Pas jusqu'à coller des étiquettes sur ma voiture, mais je pourrais très bien distribuer des flyers dans ma boutique, ça pourrait intéresser quelques personnes, je n'en doutais pas.

Cayden s'intéressait vraiment à mon métier et de plus en plus, c'était adorable de sa part, ça me touchait, vraiment.
Il me posait différentes questions. Et je n'attendais pas pour lui répondre, j'étais contente.
« Oui j'ai des employés, gérer ça toute seule, ce n'était pas possible. Par contre, je suis la seule à m'occuper de tout ce qui est papiers etc... ça me demande du travail, mais je l'ai voulu quand on y pense ». Il est vrai que je ne pouvais pas me plaindre, je l'avais voulu cette boutique, elle n'est pas – née – toute seule, c'était donc à moi de m'occuper du plus gros. Je ne cachais pas qu'il me faudrait probablement un(e) comptable pour alléger tout ça et surtout voir si tout était parfaitement ok.
« Il m'arrive très souvent de terminer mon travail chez moi, j'ai mon petit espace pour ça, mais je fais ça avec beaucoup de calme et de sérieux, même si oui parfois, j'aimerais me mettre devant la télé et souffler un peu ». Rentrer, mettre ses dossiers de côté, enlever ses chaussure et aller se détendre devant la télé ou dans un bon bain, ça ne m'arrivait que tard dans la soirée, je l'acceptais, c'était ma vie de tous les jours, se plaindre allait servir à quoi ? A rien du tout, il fallait le faire, un point c'est tout.

Cayden me faisait une petite blague concernant ma réponse, ce qui n'était pas faux, j'avais certainement la grosse tête sans m'en apercevoir, enfin, pas tant que ça quand même, ce n'est pas le terme que j'emploierais, c'est juste qu'avant j'avais peur de me retrouver seule, dans mon passé j'étais toujours entourée, par mes amis, par Julie et ma famille, alors que maintenant je suis seule à Mount Pleasant, alors oui, peut-être que de me montrer, me faire remarquer, c'était le signe qui ne trompait pas, j'aimais qu'on voit que j'existe, non pas pour me pavaner ou quoi que ce soit, juste pour montrer que j'étais là. La peur de me retrouver seule était présente et je pense que ça ne partira jamais, non jamais. La fille habillée sexy perchée sur des talons de 20 cm, ce n'était absolument pas pour moi, j'aimais être habillée avec style & classe, mais ça s'arrêtait là.
« La grosse tête non, je n'aime pas être seule, j'aime voir dans le regard des personnes que j'existe, rien de plus, j'ai besoin d'être rassurée, ça paraît bête, mais j'en ai besoin ». Je ne voulais pas qu'il me prenne pour une fille complètement décalée, mais je ne pouvais pas lui mentir non plus, ce ne serait pas honnête, je ne pouvais pas me changer, même si un travail sur soi était primordial.

« La masse de travail que tu dois avoir ici, doit être totalement différente par rapport à L.A, non ? Tu ne déprimes pas trop à ton bureau ? Il n'y a pas des moments où tu es là assis à ne rien faire ? ». C'est vrai que pour lui, ça devait changer du tout au tout, que ce soit côté RDV, travail etc.., mais étant à Mount Pleasant, il devait s'habituer et si jamais une autre offre devait se présenter, il n'hésiterait pas une seule seconde, j'en étais persuadée. Qui aimerait venir s'installer ici toute sa vie, sérieusement ? Peut-être ceux qui recherchaient un endroit calme, loin de la pollution des grandes villes...

Il y a encore quelques années de ça, je ne me voyais pas quitter Londres, c'était mon chez moi et il était hors de question de partir de là ! J'y avais mes habitudes, mes endroits fétiches pour aller manger, boire un verre et j'y avais surtout des souvenirs et de très beaux. Comme quoi, la vie peut parfois nous surprendre. Un jour nous sommes à Paris et le lendemain nous pouvons très bien être à Tokyo.

Je n'allais pas encore en rajouter une couche au sujet de son corps sculptural, il pourrait trouver ça lourd à force, mais je pense qu'il serait capable de l'enlever devant tout le monde, juste pour me taquiner un peu et je trouverais ça super drôle. Mais timide comme je suis, je pourrais être gênée...quoi que...Je lui adressais un simple sourire, ça suffisait simplement à lui faire comprendre.

Dehors à parler, nous étions bien, je pourrais rester là toute la nuit, ça ne me gênerait pas le moins du monde, il faisait bon, j'étais bien, ça me changeait un peu de ma vie d'avant, là où tout allait à 100 à l'heure, je ne pouvais pas rester là à manger tranquillement sans me faire bousculer et je n'entendais que le vacarme de la ville, oui, ça avait son charme, mais ça pouvait vite devenir fatiguant et stressant. Et oui, pourtant c'était ma ville et je l'aimais toujours autant.
Je lui avais demandé son adresse, pour voir si c'était proche d'ici ou pas. « Meadows Bellvue ? » - « J'en ai entendu parlé, mais je n'y suis jamais allée, est-ce un quartier calme ? ». La ville n'était pas du bruyante, à part un peu en journée, ce qui était normal et lors de spectacles etc... autrement on y vivait vraiment dans le calme et le respect. Il avait une maison meublée, tout ce qu'il fallait à l'intérieur, c'était vraiment bien et pratique. Offert par son entreprise, quelque chose de vraiment chouette, au moins ils ne se fichaient pas de leurs employés.
« Tu es donc bien logé à ce que je vois, tant mieux ! Ton patron ne se fiche pas de toi, c'est super ».

Nous étions devant la porte d'entrée de mon chez moi et je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, je n'allais pas non plus lui demander son numéro de téléphone comme ça, pour qui j'allais passer ? Non non, si il voulait me donner son numéro un peu plus tard, il me le donnerait.
Je lui avais proposé une part de gâteau ainsi qu'un café et il avait accepté. Je souriais, ça me faisait plaisir. Je passais devant lui pour lui ouvrir et Cayden alla s'installer dans le canapé. Je m'attelais à préparer le gâteau et le café. Ca me faisait bizarre parce que c'était la première fois que je faisais rentrer quelqu'un ici depuis mon arrivée. Un sentiment étrange me parcourait.
Je ne savais pas trop quoi dire. Je lui adressais un sourire en arrivant et alla m'installer à côté de lui. Je le laissais se servir, il pouvait prendre ce qu'il voulait. La phrase que je redoutais d'entendre arriva...il était prêt à écouter ce que j'avais à dire. Avec le stress, je balbutiais quelque chose comme : « J'ai eu une relation avec un homme marié, il était mon prof à la Fac. J'ai mis un stop à tout ça, je ne pouvais plus continuer. Je n'ai plus de nouvelles de ma meilleure amie depuis que j'ai quitté Londres et le métier que j'ai exercé avant de partir était celui de masseuse, mais pas dans SPA luxueux, rien de tout ça, des hommes payaient généreusement si on offrait des extras, si tu vois ce que je veux dire ». J'avais sorti cette phrase en 10 secondes montre en main. Je devais absolument reprendre mon souffle et arrêter de trembler. Dire tout ça en quelques secondes, m'avait fait bizarre et quelque part je me sentais honteuse, surtout pour la dernière partie. Qu'allait-il pouvoir penser ? Qu'allait-il pouvoir me dire après ça ? Je voulais absolument me défendre, mais est-ce que ça allait servir à quelque chose ? Je ne savais pas, mais je devais le faire. « Je ne sais pas ce que tu penses là tout de suite, mais en ce qui concerne les massages, au tout début je n'étais pas au courant, c'est ensuite que j'ai su et pour pouvoir avoir ma propre vie, sans rien demander à mes parents, j'ai accepté, je regrette cette pér... ». Je ne pouvais pas terminer ma phrase, j'étais en larmes.
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