Une pièce vide et a la fois pleine, remplis d’objet de toute sortes bibelots, cadres, diplômes. Des fenêtres qui donnent sur toute la ville entière, on pourrait rester des heures à admirer la vue panoramique que nous offre ce petit bureau. Une table, deux verres d’eau, une étagère a livre, aucun grain de poussière, rien du tout. Un fauteuil rouge comme dans les films américains et enfin un carnet noir, un stylo de couleur bleu électrique et une femme. D’un air assez strict dans son petit tailleur rouge et sa chemise blanche, rousse avec de longs cheveux descendant sur ses épaules, un crayon qui s’agite dans sa main allant de tout les cotés et son air sérieux et exigent qui reprend le dessus à chaque fois qu’on croise son regard noir pénétrant. « Mademoiselle Vanderosieren, peut être pouvons nous commencer ? » Sa voix stridente et froide me sort de mes pensées, je tourne ma tête vers elle et quitte doucement la vu que j’avais sur Paris. Désormais si on compte aujourd’hui cela fait quatre fois que j’assiste a un rendez-vous comme celui-ci. J’acquiesce positivement de la tête et la regarde, un instant de silence, pourtant un moment ou un autre il faudra bien en parler mais rien n’y fait, rien ne sort et tout reste dans ma tête. Je revois la scène encore et encore comme si c’était hier. Je n’osais lui en parler pourtant c’est son rôle : psychologue, ma mère m’avait dis d’aller la voir et j’avais obéis après tout elle sentait que quelque chose n’allait pas depuis quelques mois. « Mademoiselle, peut être voulez vous parler de la mort de votre avis il y a quelques temps de cela ? » Je levais alors la tête doucement, avec un regard noir très profond. Que dire parlait de sa mort ? Jamais. Je m’en souviens encore comme si c’était hier mais si une phrase me revient toujours, elle est comme encrée dans mon esprit et je dois la respecter. « Charlie, tu n’en parles a personne jamais ! Ceci restera comme ça, jamais ! » Je la regardais alors et bougeais ma tête dans tout les sens, je soupirais et revenais très rapidement vers son visage. « JAMAIS ! JAMAIS J’EN PARLERAIS. » Je me levais alors très énervée de la salle et quittait la séance bien avant l’heure. Claquant la porte, je courrais vers l’inconnu. « A la poursuite du bonheur, la terre est ronde autant l’attendre ici. » Impossible de rester a Paris ici alors que tout m’accuse sans que personne ne sache la vérité. Personne ? Si bien sur, John et moi. Assise contre mon lit, je revis la scène encore et encore.

FLASH BACK :

12 janvier 2006. Aujourd’hui est un grand jour, c’est le jour ou on le devient ce que nous devons être, c’est le jour ou nous comprenons que plus rien ne sera comme avant. Diplômée avec un an d’avance, je parcours la ville dans ma magnifique voiture, prête a faire la fête. Je me dirigeais vers chez une amie Catherine, elle qui était toujours prête a s’amuser et s’éclater, elle était diplômée elle aussi et plus âgé que moi d’un an mais peu importe la fête allait continuer. Après l’avoir pris on rejoignait un ami dans une boite de nuit et enfin tout pouvait commencer. Téquila, vodka, cocktail en tout genre tout y aller pour que la fête sois au rendez vous, verre sur verre, danse sur danse, plus rien n’était contrôler et c’est surement ça qui rendait la soirée encore plus amusante. 5h40 du matin, tout le monde commence a partir, il faut rentrée dans peu de temps on doit se lever pour travailler dans les cafés de la ville. Tout le monde monte dans la voiture et malgré le taux élevé d’alcoolémie, je prend le volant et roule très rapidement. J’avance quasiment dans le brouillard et continue, jusqu'à cette arbre que je n’ai pas vu et dont notre sublime voiture fonce dedans. Catherine qui était a coté est passer par-dessus le pare-brise, je n’ai rien et celui de derrière non plus. Les larmes coulent a la recherche de Catherine, je sors de la voiture et tombe finalement oui, je suis blésée et je n’arrive pu a me lever. Les voitures de secours et les policiers arrivent, je tourne ma tête vers John notre ami et le regard désespérée. « Charlie, j’vais prendre ta place ok ! Je vais être responsable. Charlie, tu n’en parles a personne jamais ! Ceci restera comme ça, jamais ! » A dix huit ans j’avais causé la mort de mon ami et John pris ma place dans la voiture, il me donna un coup dans le visage comme si j’avais été propulsé de l’arrière de la voiture a ici et se mettais a la place du conducteur. Après ça tout avait été si vite, police, procès et j’en passe. Les policiers avaient conclus a un accident mais John doit faire quinze ans de prison, c’est horrible et moi je suis la libre dehors, une chose est certaine. Jamais, personne ne saura.

fin flash back.

Je prenais une valise, bien décidé a partir. Mes affaires toutes en boules dedans, mes chaussures, tout ce qui a de la valeur et je m’en vais sans vraiment savoir ou. Une destination vite ? Mount Pleasant. Ma destination… Cinq ans ont passé désormais et je suis ici, personne ne connait rien de mon secret et il en vaut mieux ainsi.