Invité  |  Sujet: ϟ and there's nothing left here to remind me just the memory of your face Jeu 14 Juin - 5:52 | |
|  NOM ET PRÉNOM : son nom complet est Felicity Campstone, mais elle est capable de se mettre dans une colère noire si on l'appelle par son véritable prénom et non pas par le surnom qu'elle s'est attribuée depuis des années à savoir Lissy. ÂGE : vingt-six ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le vingt-sept avril dans l'état de Pennsylvanie. ORIGINES ET NATIONALITÉ : elle possède la double nationalité anglo-américaine de part sa mère. STATUT SOCIAL : pauvre SITUATION AMOUREUSE : célibataire TRAITS DE CARACTÈRE : colérique, fragile, réservée, déterminée, drôle, maladroite, impulsive, mystérieuse, bagarreuse, compréhensive, acerbe, fidèle, franche, perdue, distante, vulnérable GROUPE : keep a secret
1. Looked in the mirror today ayant passé les cinq dernières années de sa vie à s'alimenter essentiellement de pain, de soupe ou autres légumes, elle ne supporte plus de voir un seul légume ou fruit dans son assiette. Elle a élu domicile dans un fast-food où elle se rend tous les soirs et tous les midis. Personne ne lui fait jamais de remarque, parce que toutes les personnes qui la connaissent savent ce qu'elle a traversé, alors tout le monde la regarde manger n'importe quoi sans rien dire ϟ N'essayez jamais de savoir où elle était ces dernières années, ce qu'elle faisait de sa vie les cinq années où elle a mystérieusement disparu de la ville, elle se mettra soit à pleurer pour vous faire prendre peur, bien que ses larmes soient jouées, ou alors elle changera automatiquement de sujet parce qu'il est pour elle inconcevable de ressasser sa vie ses cinq dernières années ϟ elle s'est remise à fumer depuis qu'elle est revenue en ville, et cela lui fait un bien fou. Il n'est pas rare de la voir fumer un paquet par jour. Alors même si elle est fauchée, son frère lui achète tout ce qu'elle veut, et tout ce qu'elle veut c'est son paquet de clopes quotidien ϟ elle ne supporte pas de porter des couleurs sombres, ou d'être dans une pièce mal éclairée et trop sombre qui vous donne l'impression d'étouffer. Lissy a besoin de voir de la couleur autour d'elle et d'être dans des endroits qui lui donnent l'impression d'être encore vivante malgré tout ϟ Lissy ne parle plus à ses parents, ils n'ont jamais approuvé ses choix et ces cinq dernières années n'ont fait que confirmer ce qu'ils avaient toujours pensé. Leur silence n'est pas dû à une dispute simplement à un éloignement progressif des deux côtés, mais elle ne s'en porte pas plus mal ϟ elle est incapable de rester devant un écran de télévision ou d'ordinateur plus de dix minutes sans avoir envie de sortir. En règle général elle ne supporte plus de rester à rien faire à l'intérieur et d'être coincée entre quatre murs.
2. Thought I had so much to say Allongée sur le lit qu'elle occupait depuis bientôt cinq ans, ses yeux fixaient le plafond avec insistance. Son regard était vide de toute expression. Elle allait enfin être libre, et alors que cette nouvelle aurait dû la faire sourire, elle se contentait d'occuper la place qui avait été la sienne pendant ce qui lui avait paru une éternité. Elle était indécise sur son humeur. Devait-elle sauter de joie à l'idée de retrouver une vie normale et avoir d'autres choses en tête ? Ou devait-elle penser qu'elle devait rester ici jusqu'à la fin de ses jours pour ne plus avoir aucune existence que celle à laquelle elle s'était destinée mais qu'elle n'aurait jamais ? Elle se remémorait alors les cinq dernières années de sa vie qu'elle allait laisser derrière elle une bonne fois pour toute. C'était à peu près ce à quoi elle s'était attendue en venant ici et au final il fallait bien admettre qu'elle s'en était plutôt bien tirée. On aurait pu croire que d'avoir passé ici cinq années de sa vie l'aurait endurci mais au contraire elle était devenue plus fragile. Elle essayait de ne pas le montrer, mais chaque jour passé ici la rendait un peu plus vulnérable qu'elle ne l'était. L'univers carcéral lui avait forgé un nouveau caractère mais pas celui auquel on s'attend pour une jeune fille qui a fait de la taule pendant cinq ans. Elle qui avait toujours été colérique et d'un tempérament bagarreur, en venant ici elle était tombée sur plus forte qu'elle, des filles prêtes à vous cogner pour un regard déplacé. Et elle ne l'avait pas supporté, elle avait préféré s'effacer. Ce n'était pas dans ses habitudes, mais les événements survenus avant son incarcération l'avaient profondément changée. Elle ne se reconnaissait plus, et c'était tant mieux elle ne voulait plus rien avoir à faire avec la personne qu'elle était auparavant. Non pas qu'elle se dégoûtait, mais elle préférait éviter d'avoir à faire face à des souvenirs trop douloureux. Elle avait préféré occulté totalement sa vie d'avant et faire comme si elle devenait une toute nouvelle personne. Mais la transformation était douloureuse et ne se faisait pas sans peine. C'est difficile de se remettre d'une épreuve qui nous a causé tant de peine et c'est difficile de l'oublier malgré toute la douleur qu'elle nous a apporté. Pourtant sa vie était devenue tellement insipide depuis ce jour là. Elle savait qu'elle sortirait un jour de prison, ce n'était que sept ans de sa vie, ce n'était rien comparé au traumatisme qu'elle avait vécu. Rien du tout, une simple formalité dans sa vie décharnée. Mais même en se raccrochant à l'idée qu'elle allait un jour sortir des quatre murs de sa cellule, elle ne retrouvait pas goût à la vie. Rien ne lui semblait assez bien, tout semblait fade comparé à ce qu'elle avait vécu. Tout semblait sans intérêt. Mais elle ne faisait que tourner en rond, et plus elle se disait que sa vie n'avait pas de sens, plus les souvenirs refaisaient surface.
Elle le revoyait encore dans son fauteuil roulant, la suppliant de l'aider. Elle sentait encore son cœur la lâcher, et les larmes couler le long de ses joues. Son visage contrastait terriblement avec le sien. Un léger sourire trônait sur ses lèvres pâles et il semblait apaisé et serein face à la mort qui l'attendait. Elle ne comprenait pas comment il pouvait tenir de tels propos en ayant ce putain de sourire sur le visage. Elle aurait voulu le secouer, lui dire que la vie n'était pas encore terminée pour lui et qu'il ne pouvait pas lui imposer cela. Il lui disait qu'il souffrait terriblement, et qu'il voulait en finir. Elle avait toujours su que cette maladie finirait par le tuer, mais il avait encore des mois voire des années devant lui. Ce n'était pas le moment, elle ne voulait pas le laisser partit. Mais il insistait, il lui tendait la seringue avec sa seule main encore valide. Ses prunelles bleues se posèrent sur les siennes, et il ne semblait pas comprendre la détresse qui se lisait dans les yeux de la jeune femme. Il ne la comprenait pas, elle était simplement la personne qu'il aimait le plus au monde et celle qu'il voulait voir en dernier avant de s'éteindre. Mais c'était bien trop lui demander. Comment aurait-elle pu mener une existence normale en le voyant mourir sous ses yeux ? Pire comment pourrait-elle vivre en pensant qu'elle serait celle qui lui avait ôté la vie ? Cette fichue maladie le lui avait déjà raccourcie, pourquoi devait-elle être celle qui accomplirait cette tâche si difficile et si lourde de conséquences ? Pourquoi lui infligeait-il d'avoir sa mort sur la conscience ? Pourquoi ne comprenait-il pas que la culpabilité finirait par la ronger, et la tuer à petit feu au fil des années ? Pourquoi ne se rendait-il pas compte qu'aujourd'hui c'était non seulement lui qui mourrait, mais elle avec lui ? Toutes ces questions s'étaient alors bousculées dans sa tête, et à chaque fois qu'une nouvelle question lui parvenait à l'esprit, c'était une nouvelle larme qui coulait le long de sa joue, jusqu'à ce que sa vue finisse par être trouble. Non elle ne voulait pas lui enfoncer cette aiguille dans le bras, elle ne voulait pas être celle qui l'avait tué. Ou euthanasié, peu importe comment on appellerait ça, pour elle tuer était le mot adéquat. Mais le regard suppliant de son amant dans lequel se lisait la souffrance qu'il vivait quotidiennement avait fini par la convaincre. Qui était-elle pour le laisser souffrir ainsi ? Elle ne le supporterait pas. Une longue étreinte, quelques baisers échangés, et la promesse de s'aimer pour l'éternité plus tard, elle prit la seringue de la main de celui qu'elle avait tant aimé pendant cinq années. Elle le regarda une dernière fois les yeux rougis d'avoir trop pleuré, et elle planta cette aiguille dans son bras. Après ça, elle était incapable de situer les événements dans le temps, ni même être certaine de ce qui s'était passé. Elle se souvenait seulement que le chagrin était trop immense pour qu'elle ait l'envie de quoi que ce soit. Elle se souvenait à peine de son procès. Tout le monde avait témoigné en sa faveur, la famille du mort, ses médecins, ses amis. Tout le monde sans exception. Pourtant elle aurait voulu qu'on la condamne à perpétuité. Qu'elle ait l'éternité pour repenser à ce qu'elle avait fait, pour que la culpabilité finisse par l'emporter. Tout ça elle le voulait, elle le méritait. Sa vie n'était plus qu'un grand foutoir dans lequel elle n'avait aucune envie de mettre de l'ordre. A quoi bon, quand tout ce qu'on voudrait c'est disparaître six pieds sous terre ? Sept années, elle avait été condamné à seulement sept années de prison. C'était bien trop peu à ses yeux quand on voyait l'atrocité qu'elle avait commise. Pourquoi la laissait-on s'en tirer comme cela ? Pourquoi personne ne protestait, et la prenait en pitié ? Elle ne voulait pas qu'on la prenne en pitié, elle voulait qu'on la déteste pour ce qu'elle avait fait parce qu'elle se détestait. Elle se haïssait à un point inimaginable, et elle voulait que ce sentiment de dégoût soit partagé, qu'on finisse par la haïr autant qu'elle le faisait. Pourtant on semblait désolé pour elle. Désolé qu'elle doive être enfermée pendant sept ans dans une cellule, pour avoir abrégé les souffrances de celui qu'elle aimait. Sept années, qui s'étaient transformées en cinq pour bonne conduite, et qui se terminaient aujourd'hui.
En repensant à tout cela, pas une seule larme n'avait coulé le long de sa joue, son regard était trouble mais ses joues restaient immaculées. Avec le temps, elle avait fini par ne plus pleurer, par n'avoir que du dégoût pour sa propre personne et rien d'autre. Elle n'avait jamais fait le deuil et ne le ferait probablement jamais mais elle était incapable de ressentir la moindre émotion désormais. Elle ne savait pas à quoi sa vie ressemblerait une fois qu'elle serait sortie, probablement à rien. Elle s'imaginait que son frère était en train de l'attendre. Il était le seul à jamais lui avoir rendu visite. Il était le seul qu'elle se croyait encore capable d'aimer. Elle essaya alors de se souvenir de son visage, de la sensation qu'elle ressentait lorsqu'il la prenait dans ses bras, tout cela restait encore intact dans sa mémoire. Revint alors dans sa tête, la dernière visite de son frère. Quatre années avaient passées depuis qu'elle l'avait vu pour la dernière fois.
Elle n'aurait su dire quel jour de la semaine c'était lorsque son frère était venu la voir, à force elle finissait par perdre la notion du temps. Elle n'était pas non plus sûre que quatre années s'étaient écoulées depuis, c'était peut-être trois ou bien quatre ans et demi. Elle ne savait plus très bien, mais elle se souvenait parfaitement de ce jour qu'il fut un mardi ou un samedi. On l'avait amené dans la salle des visites, et elle l'avait vu assis sur une chaise, le regard empli de tristesse quand il leva les yeux vers elle. Il était triste pour elle, aucune pitié ne se lisait sur son visage et c'était sans doute ce qui faisait qu'elle l'aimait un peu plus à chaque fois qu'elle le voyait parce qu'il ne se sentait pas désolé. Il comprenait son choix, mais il était triste de voir qu'elle avait perdu la personne à qui elle tenait le plus. Il était affecté de la voir dans cet état là et il sentait terriblement malheureux de ne plus avoir sa sœur à ses côtés chaque jour. Tout ça elle pouvait le lire dans ses yeux, elle avait toujours su lire en lui. Et elle sentait que chacune de ses visites ne faisait que renforcer sa tristesse. Alors à cet instant, tandis qu'elle marchait vers lui, elle prit une décision. Elle s'assit en face de lui sans un mot, quelques minutes passèrent sans que l'un n'ouvre la bouche pour parler. Elle sentait qu'il avait besoin de la prendre dans ses bras, pour être réconforté, mais comme il ne le pouvait il attrapa sa main. Elle vit alors ses yeux commencer à devenir rouge tandis qu'il s'efforçait de faire la conversation. « Tu vas bien ? » Ses yeux s'attardent alors quelques secondes sur lui, pour voir s'il était sérieux lorsqu'il avait prononcé ses mots. Il savait qu'elle n'allait pas bien, il le savait mais il n'avait rien trouvé d'autre à lui dire, ou alors il ne savait plus comment lui parler. Plus comment lui parler pour ne pas la blesser et raviver d'anciens souvenirs qu'elle préférerait oublier. Et tout ça elle le savait pertinemment, elle sait que ses visites ici devaient lui coûter. Elle sait qu'il ne doit pas supporter de la voir dans un tel état, de la voir enfermée avec des femmes qui serait prêtes à la saigner parce qu'elles, elles avaient commis un meurtre. Il voulait être avec elle pour la protéger, pour trouver un moyen de lui faire oublier tout ce qu'elle avait vécu. Mais il ne le pouvait pas. « Écoute je crois que c'est mieux si tu ne reviens pas. » Elle sentit alors une douleur vive dans sa main, tandis que son frère la serre malencontreusement un peu trop fort. Il avait bien du mal à comprendre pourquoi sa propre sœur ne voulait plus le voir. Il la regardait incrédule en essayant de chercher une réponse tandis qu'il essuyait d'un revers de main une larme qui venait rouler le long de sa joue. Elle avait envie de le voir bien entendu, mais il avait l'air trop mal en point lors de ses visites pour qu'elle continue délibérément à lui faire du mal. Si les visites lui faisaient souvent du bien, son frère en ressortait presque détruit à chaque fois, et elle ne pouvait se permettre de détruire la vie d'une autre personne. Elle se défit alors de l'emprise de son frère, et se pencha par dessus la table qui les séparait pour déposer un baiser sur son front. Une larme s'échappa alors, et elle l'essuya rapidement pour que son frère n'ait pas le temps de la voir. Sans plus lui adresser un regard, elle était partie.
C'était la dernière fois qu'elle l'avait vu. Bien entendu il ne l'avait pas écouté et il était revenu la voir, mais elle avait toujours refusé. Elle savait que ça le blesserait profondément, mais elle savait que de la voir lui ferait encore plus de mal. Alors pour son bien, elle était restée dans sa cellule. Il n'avait jamais cessé de venir, sans doute pas par espoir de la voir, mais pour lui montrer qu'il était toujours là et qu'il ne l'oubliait pas. Mais aujourd'hui tout allait changer. On lui avait donné des vêtements propres et qui ne faisaient pas penser qu'elle était une ex taularde et sans plus de cérémonie on l'avait libéré.
Une fois qu'elle eut posé le pied dehors, ses yeux mirent du temps à s'habituer aux rayons du soleil et elle tituba pendant quelques instants, le temps de se rendre compte qu'elle était vraiment libre. Son frère était bel et bien là, comme elle l'avait toujours imaginé. Il était assis sur le capot de sa voiture, et il attendait patiemment qu'elle le rejoigne, sans bouger. Timidement, elle s'approcha de lui et une fois qu'elle fut assez près elle plongea ses iris bleus dans leur réplique exacte. Son frère moins timidement, passa ses bras autour d'elle pour l'enlacer et la fit décoller du sol quelques instants. Peu habituée aux contacts physiques ces dernières années, elle ne sut pas comment réagir dans un premier temps. Puis la surprise passée, elle passa ses bras autour de lui, posa sa tête contre son torse et se mit à pleurer à chaudes larmes, comme elle ne l'avait plus fait depuis des années.
3. But now that I’m face to faces PRÉNOM/PSEUDO : elodie VOTRE AGE : dix-huit ans AVATAR : olivia wilde COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? : une recherche sur prd PRÉSENCE SUR LE FORUM : tous les jours normalement, sauf la semaine prochaine comme je passe le bac. CODE DU RÈGLEMENT : season one COMMENTAIRE : très joli forum 
Dernière édition par Lissy Campstone le Ven 15 Juin - 23:35, édité 12 fois |
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Brooke Daniels ◗ POSTS : 2059
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| | Sujet: Re: ϟ and there's nothing left here to remind me just the memory of your face Jeu 14 Juin - 7:28 | |
| Bienvenue parmi nous, c'est un plaisir accueillir un nouveau membre  Bonne fiche |
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) pour 4 jours. 
Enfin en tout cas je vous rejoindrai dans le flood avec plaisir 
