Zoey Meeks [UC]

❝ Tu sais, quand on est jeune on a l’impression que tout est la fin du monde mais ce n’est pas vrai. Non, tout commence. Il se peut que tu tombes sur quelques autres gars comme ça, mais un jour tu vas en rencontrer un qui va te traiter de la façon dont tu mérites de l’être, tu seras pour lui le centre de l’univers. ❞

█ Looked in the mirror today

Nom et prénom : Zoey Meeks, pas de surnom fixe. Votre age : 23 ans Date et lieu de naissance : 13 décembre 1988 à la Nouvelle-OrléansOrigines et nationalité : Américaine Votre statut social : Aisée Situation amoureuse : Actuellement célibataire Quelques traits de caractère : Souriante, naïve, possessive, attentionnée, impulsive, impatiente, romantique. Avatar : Saoirse Ronan

█ Thought I had so much to say
Description de l'histoire du personnage. Petites anecdotes, ses déceptions, ses choix. Parle nous de son parcours et de sa vie actuelle.

Cela fait déjà sept ans que ma vie a prit un tournant important. Plus de fêtes, plus d’alcool, plus rien. Les seules sorties que mon frère m’autorisait étaient automatiquement réservées à mes heures de cours ou, à la limite, une visite chez un médecin. C’est qu’il ne rigole plus désormais, depuis ce fameux jour où il m’a trouvé prostrée dans ma salle de bain, sanglotant lamentablement.
A mes pieds, un test de grossesse affichant deux petites barres. S’il ne savait pas décrypter ce signe, ma réaction ne pouvait l’induire en erreur, le résultat était positif. Ne l’ayant pas entendu rentrer dans la pièce, j’ai été surprise de sentir des bras m’entourer, une tête se poser contre mon épaule et une voix indéniablement masculine me chuchoter des mots sans suite ni logique. Pas de cris, pas de colère, juste du réconfort. J’ai relevé la tête, croisant un regard perdu et relativement peu amical, mais ce n’était pas envers moi je pense. Plutôt destiné à celui qui m’avait mise dans cet état.
« Qui … ? m’avait-il demandé plutôt difficilement.
_ Je ne sais pas. Réussis-je à hoqueter. »
Face à l’air horrifié et encore plus perdu de Chris, mes yeux se remplirent à nouveau de larmes et je retournais cacher mon visage dans le cocon de ses bras. Puis, quelques heures plus tard, enfin, je réussissais à me calmer. Chris m’avait porté dans ma chambre, attrapant le petit bâton blanc pour le jeter dans sa propre salle de bain, selon lui. Si nos parents apprenaient ce qu’il se passait, je ne supporterais pas très longtemps leurs remontrances. Car, après tout, la réputation de notre famille était ce qui leur importait le plus.
Puis, quelques jours plus tard, Chris est venu me chercher. J’avais passé la semaine entière enfermée dans cette pièce, n’osant pas faire face à la farandole d’invités surprise de ma mère, aussi, j’appréciais ce petit break. Nous avons prit sa voiture, roulant sans but précis, sauf celui d’être seuls. Nous avons longuement parlé et Chris n’arrêtait pas de s’excuser. J’ai pleuré, nous nous sommes arrêtés dans un petit parc. C’est la que j’ai dis à mon frère que je n’avorterai pas, que je me sentais capable d’aller jusqu’au bout de l’aventure et de le donner finalement à une famille qui n’aurait pas d’autre façon d’avoir un enfant. Etait-il d’accord ? Je ne pense pas. Mais il m’a soutenu, il m’a toujours soutenu. Surtout contre nos parents.
Cela faisait cinq mois que nous avions appris pour le bébé et cela commençait légèrement à se voir. Mes nausées étant enfin terminées, j’osais enfin manger en présence des parents. Le premier repas auquel je pris part fut un véritable cauchemar. Mes vêtements amples cachaient mon ventre arrondi mais pas mon appétit. J’ai du entendre au moins une centaine de fois la phrase préférée de ma mère « Directement sur les hanches ! ». MAGIQUE !
Mais ni elle, ni mon père, n’avaient pensé au fait que je puisse être enceinte. J’en ais déduit qu’ils étaient totalement aveugles à ce qui n’était pas eux. Ce fut une erreur monumentale, car ma mère me surprit environ une dizaine de jours plus tard, installée sur mon lit à lire un bouquin sur la grossesse. Si sa curiosité naturelle n’avait pas déjà été éveillée à ce moment, ma main sur mon ventre arrondi a dû, je pense, balayer toutes ses interrogations. Le problème ne fut pas ses cris ou ceux de mon père, non, le pire fut d’entendre toutes leurs inquiétudes. Parce qu’il faut savoir quelque chose sur les Meeks, l’image est ce qui compte le plus. Alors oui, ils étaient inquiets. Qu’allaient dire les voisins ? Comment cacher la nouvelle à nos amis ? Et pourquoi je n’ai pas tué cette chose quand je le pouvais encore ?
Chris n’était pas là, j’ai dû me débrouiller seule. Aussi, dans une attitude parfaitement mature, je me suis enfermée dans une pièce, recroquevillée sur moi-même et je me suis mise à pleurer, entendant toujours ma mère hurler. Lorsque mon frère rentra enfin, il du subir lui aussi quelques remontrances, mais je trouvais qu’elles n’étaient ni aussi virulentes, ni aussi sonores que celles auxquelles j’avais eu droit. Mais après tout, il n’était pour rien dans toute cette histoire, il s’était juste trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, cinq mois auparavant.
A partir de ce jour, nos parents ne m’adressèrent la parole qu’en public ou lors des visites obligatoires chez le médecin. Parce que oui, une mère se doit d’accompagner sa fille tout au long de sa grossesse. Ces quelques moments où elle se trouvait dans l’obligation de devenir une mère modèle lui coûtait et cela me réjouissait, c’était tellement drôle ! Mais peut-être mes hormones étaient-elles responsables de ce comportement puéril. Après tout, je m’en fichais.
Puis, vint l’accouchement. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. J’ai perdu les eaux alors que nous allions nous promener dans ce parc qui nous avait accueillis lorsque nous avions su la nouvelle, dans la voiture, à plus de 30 minutes de l’hôpital le plus proche. C’était stressant, j’avais un mois d’avance et je n’étais absolument pas prête. Pour être franche, je ne l’aurais jamais été. Arrivés à bon port, mes souvenirs s’arrêtèrent en même temps que mon arrivée dans la chambre. Je crois que le travail commençait, mais Chris est incapable de me dire quoi que ce soit. Je crois qu’il a été choqué, voir, est sorti de la pièce. Mais les médecins m’ont dit que j’avais fait une hausse de tension due au stress et que pour le bien du bébé, ils m’avaient endormi pour entamer une césarienne. La fine cicatrice qui court sur le bas de mon ventre me le rappelle tous les jours.
Mais voir cette toute petite personne dans son petit lit à côté de moi m’a fait tout oublier. Elle était si petite, si belle. Ma mère était présente, tout comme Chris, et arborait une moue dégoutée vers cette partie de moi. Je lui ai demandé de sortir, sans animosité dans la voix, mais sans chaleur non plus et elle s’est exécutée immédiatement.
A ce moment, j’ai commencé à me demander si je n’allais pas la garder, c’était ma fille. Mais en y réfléchissant bien, et après avoir épuisé mon stock de contre-arguments contre mon frère, je l’ai laissé partir. Je regrette encore un peu aujourd’hui cette décision, mais si je devais revivre ce moment, je ne changerai rien.
Après l’accouchement, mes parents décidèrent de déménager, de quitter La Nouvelle-Orléans pour éviter que cette histoire ait une incidence sur le nom des Meeks. Nous avons donc emménagé à Mount Pleasant. Puis, Chris a enfin prit son indépendance, a quitté les parents et désormais nous habitons ensemble, dans un appartement spacieux et confortable. Personne ici ne sait, même pas Koen, la petite-amie de Chris depuis plus d’un an et ma confidente. Non même pas Koen.

█ But now that I’m face to face
Nous te demandons de répondre à ces deux questions afin de cerner ton personnage sur son aptitude à évoluer dans les intrigues.

— QUELLE SERAIT TA RÉACTION SI TU RECEVRAIS UNE LETTRE DE MENACE ? Une réaction très adulte ... Je me cacherais et surtout, SURTOUT, je pleurerais. Rien n'est plus horrible de savoir que quelqu'un vous observe assez souvent pour savoir ce qui vous rend vulnérable. Et ensuite, après avoir tourné et retourné cette histoire dans ma tête, je fuirais. J'irais vivre en Australie, c'est beau l'Australie ! Mais je ne sais pas, ce ne sont que des suppositions. Ce ne sont que des hypothèses ... N'est-ce pas ?
— UN DE TES VOISINS A DÉCOUVERT UN SECRET DE FAMILLE, COMMENT GÈRES-TU LA SITUATION ? Un secret de famille ? A part le mien, je ne vois pas ce que ma famille a pu faire de répréhensible. Ils n'ont pas assez de personnalité pour avoir des secrets. Mais si un jour, des voisins découvrent que ma mère trompe mon père ou inversement, je pense que j'offrirais à ce voisin ma reconnaissance éternelle et un panier de muffins pour le remercier d'avoir fait tomber le couple Parfait de son piédestal.

Maintenant, nous te demandons de décrire les manies de ton personnage, ces tics, ces gouts, les choses qu'il aime faire ou au contraire qu'il n'aime pas.

➀ J'aime beaucoup cuisiner, particulièrement tout ce qui se rapporte de près ou de loin au chocolat.
➁ Voir arriver le 11 juin me rend maussade et triste chaque année. Je repense toujours à Elle.
➂ Je ne vois plus mes parents depuis que j'habite avec mon frère et nous nous en portons tous très bien.
➃ Je suis un peu bordélique, même si je préfère dire que j'ai un sens de l'organisation personnel.
➄ Je peux me couper totalement du monde lorsqu'un livre me captive, ce qui m'arrive assez souvent.
➅ Je prends souvent des résolutions que je ne tiens jamais.

█ Today I need a change of pace
Pseudo, prénom : Mathy, Mathilde Votre age : 20 ans Avatar : Saoirse Ronan Que pensez-vous du design ? : Simple, efficace, très accueillant ! Comment avez-vous connu le forum ? : Je ne répondrais pas, même sous la torture, qu'une amie me l'a fait connaitre ! Présence sur le forum : Environs 5/7 Code du règlement : season one Commentaire : Pour le groupe : Keep a secret sera parfait, merci ! Smile

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✉ SAOIRSE RONAN - ZOEY MEEKS

Bienvenue à Mount Pleasant Mathilde Zoey Meeks [UC] 3476459425

Je te réserve l'avatar pour 4 jours toutefois fait attention le code de la fiche est incorrect, tu as du faire une fausse manip car les titres n'apparaissent pas comme sur le modèle.