Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez
 

 we know each other, don't we ? → SARAH

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyMar 8 Mai - 1:22



Des soubresauts, peut-être des convulsions... Dans quel rêve pouvait-il bien être secoué ainsi ? Des émotions trop intenses, des souvenirs pénibles ? Et voilà maintenant que Noam se sentait comme voler, son corps défiait les lois de l'apesanteur puis revenait brusquement sur le sol comme un jeu entre les cieux et la terre. Finalement, il ouvrit un œil. Puis l'autre. Un petit garçon avec un chemise à carreaux bleus sautait sur son lit depuis déjà plusieurs minutes. C'était là la source de tant d'agitation. « Allez Papa, tu m'avais promis qu'on sortirait aujourd'hui ! Garrett et Flynn ne sont pas chez eux je m'ennuie. » Le père grogna quelque chose d'incompréhensible qui traduisait seulement sa léthargie puis referma les yeux dans l'espoir de connaître à nouveau le sommeil. Son seul jour de repos depuis des semaines... On lui avait enfin accordé après tant de labeur et de journées entières sur le qui-vive. Il avait espéré pouvoir se reposer enfin, dormir pendant plus de dix heures d'affilé mais Avery semblait ne pas l'entendre de cette oreille. Voyant que le mode trampoline ne fonctionnait pas avec son narcotique de père, il se laissa tomber sur les genoux et agrippa à deux mains son épaule pour le secouer le plus violemment dont il était capable : « Papaaaaaa !! » Un nouveau grommellement qui le sommait de sortir mais l'enfant continuait de le remuer comme un prunier. « Tu avais promis ! Regarde je suis prêt je t'ai même amené tes chaussures ! » Les tentatives d'éveiller l'attention de son père étaient vaines. Pourtant il finit par ouvrir un œil pour fixer avec attention Avery. Celui-ci stoppa immédiatement ses agitations quand il remarqua l'oeil vert menaçant qui l'observait. Il lui adressa le plus beau et aussi le plus hypocrite des sourires pour l'attendrir. « Tu ne me laisseras pas me reposer tant que je t'aurais pas emmené promener c'est ça ? » Le sourire de son fils s’agrandit, plein de malice. Bien sûr que non il n'allait pas le lâcher d'une semelle tant qu'il n'aurait pas cédé. « Tu as gagné, sale gosse. » Tandis qu'Avery sautait du lit pour courir partout dans la maison crier à qui voulait l'entendre son impatience, Noam émergea doucement. Il se redressa sur le lit et se frotta le visage de ses deux mains. Ça allait être une longue journée. Si l'excitation d'Avery était proportionnelle à la fatigue de son père, sans doute que l'après-midi allait être particulièrement éprouvante. « Papa, je t'attends dehors ! » La porte claqua. Noam se hâta d'enfiler ses chaussures et de prendre une veste et les clefs de la maison avant de se presser de rejoindre Avery. Qui savait de quoi il était capable en l'espace de quelques secondes ?

« Le Blaine's Coffee ! Une dernière pâtisserie avant de rentrer. Je sais que toi aussi t'en as envie, hein Papa ? » Il suffisait de jeter un coup d'oeil à l'enfant pour comprendre qu'il avait tout cerné chez son père. S'il y avait quelque chose qui résistait à son état physique c'était bien sa gourmandise. Après quelques heures à chahuter dans le parc et à marcher, ils étaient tous les deux sur le chemin du retour. Noam acquiesça et se fit devancer quand Avery se rua vers le Coffee pour entrer le premier. « N'oublie pas la crème. Et pas de sucre ! » Alors que le père poussait à peine la porte qui enclencha la cloche, il était déjà au comptoir en train de commander le thé de son père, son cupcake préféré et d'en prendre un également pour Noam. Celui-ci s'installa à une table et attendit que ce dernier revienne. Il ne put s'empêcher de sourire, ému qu'il lui ait tendu son préféré : celui aux framboises avec un glaçage cassis. Il en prit un bout et tandis qu'il mâchait, interrogea Avery : « Alors cet après-midi t'a plu ? Tu t'es bien dépensé j'espère. Je suis lessivé. » « C'était bien ! Merci pour cet après-midi. » En guise d'approbation, Noam ébouriffa les cheveux de son fils qui lâcha un rire chantant. Il mordit à pleines dents dans son gâteau quand soudain une silhouette interpella son attention plus loin. « C'est Sarah, Papa ! Regarde c'est Sarah ! » Noam n'eut même pas le temps de suivre son regard que le gamin était à nouveau partie en direction d'une femme brune assise au fond du café. Abasourdi par autant de mémoire alors que la sienne lui faisait souvent défaut, il fronça les sourcils pour mieux apercevoir son visage. Il lui était familier mais pour le moment, il préféra rester à sa place pour savoir comment Avery se débrouillerait si toutefois il s'était trompé sur la personne. Un peu de punition pour autant d'affolement ne lui ferait pas de mal après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyMar 8 Mai - 5:39

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -

La course, toujours la course .... A croire que même les petites villes ont leur lot de problème. C’est exactement le cas à Mount Pleasant. Sarah travaille comme avocat et depuis son arrivée, elle n’a jamais eu le temps de s’ennuyer. Monter sa boite a été un grand défi. A la base, elle ne devait pas être seule, mais une fois de plus le destin en a décidé autrement. A présent, tout ce qu’elle fait c’est pour Tom. Il a toujours cru en elle, il l’a changé, transformé, bouleversé, il a fait d’elle quelqu’un d’autre. En le rencontrant, c’était tout sauf le genre de type avec qui elle se voyait faire sa vie. Calme, délicat, vulnérable mais à la fois fort, volontaire et têtu. Tom était tout ca à la fois. C’est ce qui avait changé Sarah. Il n’avait jamais peur de la blesser, de la froisser, de lui dire les choses que d’autres n’osait pas, mais il avait ce tact, cette délicatesse et cette façon de parler qui l’avait totalement séduite. Il pouvait être le meilleur côté de Pearce comme le pire. Mais lorsqu’elle était avec lui, tout lui semblait si paisible. Elle était devenu cette femme qu’elle avait imaginé, cette jeune femme posé, qui voulait fonder une famille et qui voyait bien que l’amour existait. Depuis l’université, Sarah Pearce avait bien changé. Bref, un bruit la fit revenir à elle et arrêter de penser .... Tout ça était du passé et elle devait à présent penser à son avenir. “Sarah, tu as vu, je t’ai posé un dossier sur ton bureau ?” La jeune fille lui dit – elle. Marta travaillé avec elle à New-York, et comme elle aussi avait envie de changé d’air. Pearce avait eu l’idée de lui soumettre de venir avec elle travaillé à Mount Pleasant. Pourquoi ne pas commencer l’aventure avec des gens en qui vous avez confiance ? Ce métier est un monde de requin, de folie, et la confiance en ses collaborateurs est primordiale ! Marta accepta à la grande surprise de Sarah. A croire qu’il n’y avait pas qu’elle qui avait besoin de refaire sa vie. “Oui, merci Marta, je l’étudierais demain.” lui répliqua t-elle. Marta lui lança un regard étrange, mais Pearce comprit, ce dossier devait être urgent. Bon d’accord, elle venait d’ouvrir mais là ... On était jeudi, et habituellement elle allait se balader dans le parc. l’inspiration de se plaidoirie lui venait mieux dans cet endroit. “Bon t’as gagné, je l’emporte avec moi, je regarde ça au plus vite !” Lui dit-elle en souriant. Marta avait toujours le don de faire céder Sarah, elle y était toujours arrivée. La jeune femme prit sa veste. Il était midi, elle devait penser à se nourrir un peu et puis elle irait surement faire un tour histoire de respirer un peu et comme toujours, elle atterrirait au Blaine's Coffee.

Le Blaine's Coffee, Sarah adorait cet endroit. En fait, ce café, lui rappelait le bon Starbuck’s Coffee de Los Angeles du temps où elle y vivait encore. Celle-ci, repensait à l’époque, au temps passé là-haut. C’était sa ville, son lieu de naissance, son repère et pourtant, elle l’avait fuit ainsi que tout ses amis. Elle avait tiré un trait sur cette époque et sur tout ceux qui s’y rattachait. Les regrets, non mais des remords surement. Cela faisait presque 5 ans que Sarah n’était pas retournée à Los Angeles. Ne parlant plus à ses parents, cette dernière n’avait aucune raison d’y remettre les pieds. Bref, un bon café plein de crème au dessus et un bon Donuts au chocolat, rien de tel pour bien travailler. Celle ci ouvrit le dossier. Une histoire étrange. Une jeune fille accusant un homme de viol. Dans ce genre de ville tout ce sait assez vite. Pourtant, elle ne connaissait pas le visage de cet homme ni son nom. Pas d’importance, Sarah se mit à lire le dossier attentivement. Avant de décider de prendre ou non l’affaire en charge, elle devait approfondir le dossier et même rencontrer l’accusé au passage. Ce genre d’affaire était extrêmement familière à Sarah. Elle aussi avait été violé, il y a des années maintenant. Et grâce à Tom, elle avait fait le deuil de cette partie de sa vie. La gente masculine n’était plus une menace pour elle, à présent. Mais elle n’arrivait plus à s’attacher quand même. Tom était l’exception. Ce dossier était passionnant, du moins, le témoignage de la jeune fille était étrange. Viol ? Sarah en doutait sur ce coup là. Elle verrait bien en face du jeune homme. Marta devait prendre Rendez-vous avec lui. Un sms envoyé et hop, le rendez-vous serait prit assez rapidement. D’un seul coup son prénom raisonna dans le café ... Sarah, Sarah, c’est Sarah ! Mais qui pouvait bien répéter cela ? Un petit garçon vint vers elle. Étrange mais il lui était si familier .... Mais c’était Avery. Le jeune Avery avait bien grandi. C’était le fils d’un ami d’enfance de Tom. En levant la tête, elle croisa le regard de ce dernier. Il était assit au bar, Noam était là. C’était étrange de le revoir, de le revoir après tout ça ... Sans Tom. Elle fit un grand sourire à Avery qui était maintenant à ses côtés. “Bon aller, comme au bon vieux tant, j’te donne la moitié de mon Donuts, mais juste la moitié.” Lui dit-elle en lui faisant un large sourire. Le croiser ici et maintenant n’était que le signe du destin, mais qu’est-ce que le destin lui réservait encore une fois ?!
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyMer 9 Mai - 4:41



Noam n'avait jamais été doué pour reconnaître les gens. A chaque fois qu'on lui faisait cette réflexion, il racontait la fois où il avait été embauché pour la première fois dans une petite clinique des environs. Il avait été si excité et si pressé de commencer qu'il n'avait même pas reconnu la directrice de la clinique qui était tout simplement l'une de ses professeurs qu'il connaissait pourtant bien. Quand il ne s'agissait pas de patient, de voisins ou de son fils, il avait énormément de mal à se rappeler des prénoms ou même des lieux de rencontre. Peu de personnes l'en blâmaient, la situation finissait toujours par être drôle. Aujourd'hui qu'il avait Avery qui grandissait de plus en plus, il était en quelque sorte devenu son mémo. C'était lui qui glissait à l'oreille de son père le prénom oublié de la maîtresse d'école qui le recevait. C'était lui qui annonçait tous les matins un anniversaire si t'en est qu'il y en avait un. Dès que Noam sortait de l'hôpital, il devenait une vraie passoire en matière de souvenirs. Bien heureusement les moments les plus importants de sa vie demeuraient gravés dans son esprit et la naissance d'Avery était très bien placé dans le classement. Pour le reste, c'était plus compliqué. C'est pourquoi il observa en silence et avec intérêt son fils accourir vers ladite Sarah. Ils échangèrent quelques paroles un instant puis elle lui céda la moitié de son Donut. Noam fronça les sourcils. Soit elle tentait de calmer un gamin inconnu pour qu'il daigne partir, soit évidemment Avery avait raison. Celui-ci, peu inquiet d'être surveillé par son père, dévora sa moitié du gâteau en oubliant de dire merci sous l'effet de l'euphorie. « Ca fait longtemps Sarah, on dirait que tu vieillis pas. » Il fallait prendre comme un compliment le fait qu'il ne vous rappelait pas que tôt ou tard des rides apparaîtraient sur votre visage. Il avait tendance à beaucoup évoquer l'âge des gens, pas parce qu'il voulait blesser mais par une simple naïveté d'enfance qui apprenait lentement la notion du temps en grandissant lui aussi. Il grimpa sur le tabouret en face de Sarah et pendant que ses jambes se balançaient, il se pencha sur les papiers de la jeune femme : « Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu travailles ? T'es plus à New York ? » Visiblement, Avery n'avait pas perdu de son énergie entre temps. Croisant ses bras sur la table, il continua : « Mon papa est plus loin là-bas ! Je crois qu'il t'a pas reconnu mais t'inquiète pas, il a du mal quand ça remonte à des années lumières ! » Des années lumières qui se résumaient certainement à deux ou trois ans... « Attends j'arrive. » Le garçon sauta de son siège avant de courir entre les tables pour revenir jusqu'à Noam. Il fallut qu'il articule deux, trois mots pour qu'enfin son père consente à se lever et à rejoindre Sarah, sa tasse à la main.

« Sarah ! Ca fait un bail, comment vas-tu ? » L'homme posa une main sur son bras pour lui faire une bise sur la joue. Il avait cogité pendant toute l'entrevue entre les deux et avait fini par reconstituer ce visage au moment où il l'avait connu. A cette époque, elle était en couple avec Tom, un ami d'enfance, un américain avec lequel il avait correspondu enfant depuis l'Australie et que chacun avait reçu l'autre durant l'adolescence. Aujourd'hui, il n'avait plus de nouvelle il l'avouait mais peut-être que Sarah serait en moyen de lui en donner quelques-unes. « Tu as raison Avery, elle n'a pas changé. Tu es resplendissante. » Tandis qu'Avery réessayait de monter sur le tabouret, Noam finit par s'emparer de lui pour le soulever dans ses bras. Même à 7 ans révolus et la carrure élancée du médecin, il parvenait encore à le porter si la situation l'exigeait. Comme lorsqu'il était bébé. « T'as fini de faire le singe ? » Il l'assit sur le tabouret en face de Sarah et demeura debout. « Que nous vaut ta visite à Mount Pleasant ? Vous emménagez ici ? » Noam était peu au courant de la situation de Sarah. Cela faisait un bail qu'il ne l'avait pas vue et si leur dernière entrevue lui avait laissé un bon sentiment, il fallait avouer qu'il n'avait pas repris contact depuis, ni elle, ni son fiancé de l'époque. Ca lui revenait lentement. La dernière fois elle faisait des études de droit, sans doute pour devenir avocat mais il ignorait où elle en était dans sa vie. Voyant Avery complètement obnubilé par elle, il sourit, complètement attendri. Avery était un garçon très attachant qui aimait tout le monde – parfois tellement qu'il se faisait rapidement embarquer dans des farces pas très sages. Il avait le don de voir le bon en chaque personne et il n'était pas étonné de le voir adorer Sarah. C'était une femme très discrète, très aimable, toujours avenante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyMer 9 Mai - 6:38

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -

Sarah n’était pas tellement contact aujourd’hui. Bizarrement, ce dossier lui rappelait de mauvais souvenirs et pire, elle lui rappelait son histoire. Contrairement à ce qu’elle pensait de la déclaration de la jeune fille, celle de Pearce était vraie. La personne qui l’avait aidé a accepter tout ça, était Tom. Aujourd’hui, il n’était plus là. Il n’était plus à ses côtés, elle ne l’avait plus dans sa vie. C’était la seule personne avec qui elle s’était toujours senti elle-même, la vraie Sarah qui n’avait rien à cacher, et qui n’avait peur de rien à ses côtés. En réalité, Tom, était sa force. Quelque fois, sans lui, elle n’y arrivait pas, mais pour lui, elle continuait de se battre. C’était surement ça l’amour. Refaire sa vie ?! Hors de question. Sarah n’en avait pas la moindre envie. Même si elle savait que Tom l’aurait voulu, elle n’en avait pas la force. A cet instant, elle n’avait dieu que pour son travaille, c’est surement la seule chose qui l’a tenait dans la société et même en vie. Son travail était tout ce qui lui restait à présent. Du moins, à Mount Pleasant, elle ne pensait pas retrouver quelque traces de son passé, loin de là .... Mais Avery surgit devant elle. Ce petit garçon avait tant grandi, c’était dingue !!! Quelle bonne surprise de le voir à nouveau. Le temps passe si vite .... Lorsque Sarah l’avait connu, il était encore tout petit et elle étudié encore à New-York le droit. Aujourd’hui, elle a son propre cabinet. Voyant sa frimousse toute souriante, toute heureuse, Sarah ne pu résister, elle lui proposa la moitié de son Donuts. De toute façon, même si elle en était folle de ce genre de cochonnerie, elle adorait encore plus les enfants. Avery était un petit garçon spécial. Elle l’avait toujours vu en lui. Il avait cette chose qui le rendait spéciale. Il voyait le bon en chaque personne, il ne s’énervait jamais et par dessus tout ce qu’elle aimait le plus c’était son dynamisme. Malgré les coups durs de la vie, il a toujours cette innocence, cette force et cette joie. Sarah l’a toujours enviait pour cela. A présent, le revoir, lui fit comme un pincement au coeur, ça lui rappelait que Tom n’était plus là. « Alors toi, tu sais parler aux femmes, mon cher ! » Flattait une femme en lui disant qu’elle était toujours aussi jeune que la dernière fois, c’était bien joué. Sa spontanéité était assez drôle, Sarah adorait ça. Mais les enfants et leur innocence .... Ca rattrape vite. « Je vis ici, oui. Et vous, c’est le cas aussi ? Mais dit voir, tu es seul ici ? » Sarah posa cette question, car connaissant Noam, même si c’était peu, il ne laisserait jamais son fils seul, elle en était persuadé. Il était la prunelle de ses yeux. Elle le savait bien. Noam était un très bon père. Et si, il était là haut. Sarah leva la tête suivant Avery du regard qui allait dans sa direction ....

Noam était toujours aussi élégant et dégagé cette présence, ce charisme. Elle avait toujours aimé ça chez lui. Il avait un potentiel énorme même si il en doutait. Dommage pour lui, car il était destiné à de grande chose, elle le savait. Noam s’approcha d’elle pour lui faire la bise. Étrangement, une frisson la parcouru. Pour elle, cette situation était étrange, être là, sans Tom, parler à Noam comme ci de rien n’était .... C’était assez dur, mais elle ne laissa rien paraitre. Voilà comme était Sarah, un mur de pierre. Ses émotions ne transparaissaient que rarement, son métier voulait ça. Très peu de personne pouvait lire en elle. Si elle devait en citer quelque unes, il y aurait surement que cinq personnes qui lui viendrait à l’esprit. « Ca va très bien, et toi, comment vas tu depuis toutes ces années ? » La jeune femme lui parlait comme ci, elle l’avait vu hier. Du moins avec facilité. Ca s’était toujours passé ainsi entre eux. Et oui Noam n’avait pas changé. Toujours aussi charmeur. Elle aimait son côté charmeur qui n’était pas volontaire. La jeune femme ne pu s’empêcher de sourire à la remarque de ce dernier. « Flatteur va ! Mais je dois avouer que tu es resplendissant. » Lui dit-elle en souriant. Entre Sarah et Noam, ça avait toujours été ainsi. Quelque fois, Tom voyait ça d’un mauvais oeil mais il avait confiance en eux, et savait que ce n’était pas le genre à le trahir, ni elle, ni lui. Quand ce dernier demanda si ils avaient emménagé ici .... Pearce resta comme bloqué. Oui, elle vivait ici mais pas Tom ! « Je vis ici, oui. D’ailleurs j’ai ouvert mon propre cabinet. Si un jour tu as besoin ! » Elle lui fit un clin d’oeil, car elle ne lui souhaitait absolument pas d’avoir besoin d’elle, du moins, pas ainsi. Avery faisait le pitre, il était très doué pour ça. C’était un enfant clown et Sarah le trouvait très drôle. « Tu n’as pas changé toi alors, toujours aussi foufou.. » Dit-elle en regardant Avery et en lui souriant de plus belle. Elle adorait ce petit garçon, et ca se voyait. Sarah rangea son dossier. Après tout, elle aurait bien le temps de le lire un autre fois. Et puis les histoires de viol, ce n’est pas ce qu’il y a de plus marrant, n’est-ce pas ? « Bon, je vous offre quelque chose ? Après tout ce temps, vous ne pouvez pas refuser. Et puis, on ne refuse jamais rien à une femme. » Elle fit son regard le plus beau à Noam. Comment pourrait-il résister à son regard vert émeraude ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyJeu 10 Mai - 7:56



Maintenant qu'il faisait face à Sarah qui était toujours la même, Noam voyait peu à peu ses souvenirs refaire surface. Il était allé à New-York pour assister à une conférence sur une nouvelle pathologie qui avait vu le jour. Elle était expliquée en détails : symptômes, épidémiologie, comment la cure était-elle possible et quelles étaient les précautions à prendre lorsqu'un cas s'avérait ? Bref, tout ce qu'un médecin devait savoir pour appréhender au mieux les éventuels apparitions de cette maladie encore mystérieuse. Elle était incontournable et malheureusement, il était déjà devenu un père célibataire à l'époque. Il n'avait trouvé meilleur moyen sinon d'emmener Avery avec lui. Le déplacement lui coûterait deux fois plus cher avec deux fois plus de confort à prévoir mais ça lui avait peu importé. Il préférait encore se ruiner plutôt que de devoir affronter l'absence de son fils durant plusieurs jours. Au cours du séjour, il en avait profité pour aller rendre visite à son ami d'enfance Tom. Ils avaient correspondu pendant de longues années, lui en Australie, son camarade aux États-Unis. Ils étaient allés l'un chez l'autre à l'occasion et c'était lors de cette première arrivée en Amérique que Noam avait compris que c'était là qu'il allait faire carrière plus tard. Le jeune homme en avait donc profité pour aller le voir et avait appris que celui-ci était en couple depuis un moment avec Sarah. Ils s'étaient rencontrés et très vite entendus d'autant plus qu'à l'époque, elle avait complètement craqué pour la bouille de bébé d'Avery. Celui-ci commençait tout juste à articuler quelques mots et il n'avait pas quitté les bras de la belle brune durant toute la journée. Noam avait toujours su qu'elle serait destinée à devenir mère, d'ailleurs il se serait attendu à la revoir mariée à Tom et mère d'un ou deux bambins. A la place, il la trouvait là seule, plongée dans ses dossiers, dévouée à sa vie professionnelle un après-midi où elle aurait pu profiter de sa petite famille. Le doute s'installait peu à peu mais le médecin choisit l'option de la discrétion et du tact. Il n'allait pas mettre les pieds dans le plat et il espérait que son fils en ferait de même.

Noam parut soulagé quand elle déclara que tout se passait bien dans sa vie. Quelque soit l'issue il était heureux qu'elle se porte bien. Elle faisait partie de ces rencontres qui avaient marqué sa vie, des personnes qui représentaient la personnalité typiquement américaine comme il l'avait fantasmé depuis son adolescence : une personne avenante, toujours souriante d'un optimisme à toute épreuve. Les Australiens étaient quelque peu similaires quoique plus cavaliers dans l'âme : on leur avait subtilisé un soupçon de finesse pour leur accorder un peu de sauvagerie. Sarah lui retourna le compliment et l'homme lâcha un rictus amusé : lui avait plutôt l'impression que les années se marquaient de plus en plus sur son visage depuis la naissance d'Avery. Il avait l'impression de vieillir à une vitesse folle – Noam faisait partie de ces hommes qui s'inquiétaient de bien vieillir et il était trop soucieux de son apparence pour ne pas remarquer les rides d'expression qui apparaissaient quand il disputait son fils. « Ah tu as enfin ouvert ton cabinet ? Félicitations, c'est une réussite. Les affaires marchent bien ? » Elle lui proposa plus par politesse ses services et Noam aimerait ne jamais en avoir besoin mais bon personne n'était à l'abri d'une découverte gênante... A cette idée, il jeta un coup d’œil à Avery qui buvait les paroles des deux amis. Il semblait aux anges surtout quand Sarah lui montra qu'elle n'oubliait pas sa présence. « Papa dit des fois que je suis hyperactif. Mais c'est faux c'est juste parce que lui quand il rentre du travail, il dort tout le temps. Il a failli s'endormir sur le banc tout à l'heure. » Avery mima une mine boudeuse et quand il remarqua la tête abasourdi de son père, visiblement surpris qu'il déballe leur vie comme ça, il lâcha un rire cristallin. Noam fit semblant d'approcher sa main pour le chatouiller et sitôt son fils cessa de s'agiter sur son haut tabouret et reporta toute son attention sur Sarah. Cette dernière proposa de leur offrir quelque chose et malgré lui, Avery acquiesça de plusieurs mouvements de la tête. Il avait hérité de la gourmandise de son père sans aucun doute. Noam lui observa un instant le regard charmeur de Sarah qui espérait sans doute qu'il accepte mais il reposa une main sur son bras : « Tut tut tut. Tu es notre invitée. Excusez-moi ? Je vais reprendre un thé et pour toi Sarah ? » Avery leva le doigt immédiatement. « J'aimerais un jus d'orange s'il vous plait. » Sarah finit par commander à son tour et le serveur repartit pour préparer les demandes. Il revint quelques minutes plus tard à peine et déposa sur la table tout ce qui avait été commandé. C'est alors que Noam décida de se risquer à poser une question peut-être fâcheuse tandis qu'il remuait son thé encore chaud. « Comment va Tom ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyJeu 10 Mai - 21:17

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -


Face à face à Noam .... Sarah était comme figée, elle eut une réaction étrange, mais ne le montrera pas vraiment. Etre devant lui, lui rappelé Tom, après tout, Noam était l’un des meilleurs amis de Tom. Au début de leur relation, lorsqu’elle apprenait à le connaitre, Tom lui parlait toujours de Noam, mais sans jamais le voir. Un jour il lui expliqua la relation si particulière qu’ils avaient. Pendant des années chacun à un bout du monde et une amitié pourtant si réelle. Sarah fut touché par cette histoire, car elle, durant toute sa vie, elle ne peut pas dire avoir connu une telle amitié qui reste malgré le temps, malgré les tempêtes et malgré la distance. Ce genre de relation est juste unique. Pearce en y repensant avait des frissons. Tout le monde cherche une personne comme ça, une personne qui reste à vos côtés, qui ne vous juge pas pour vos choix, et qui reste malgré tout. Bref, il fallait qu’elle se reprenne, ce n’était pas le moment, ni l’endroit. Et puis il y avait un enfant. Cela faisait maintenant six mois, six long mois où elle faisait semblant, comme ci tout était parfait ici, comme ci tout allait bien, mais en réalité, c’était faux, Sarah était loin d’aller bien. Elle n’avait personne à qui parler, personne à qui dire tout le mal qu’elle avait au fond d’elle. Pourtant, autrefois, elle pouvait, ce genre de personne était dans sa vie .... Sauf qu’en partant à New-York, elle les avait perdu. Mais il lui fallait partir. Partir n’était pas fuir, ce n’est pas le fait de ne pas affronter ses problèmes, c’est aussi une façon de se protéger. Pourquoi vouloir toujours trouver un coupable à tout ? Pourquoi tant vouloir trouver des solutions ? Lorsqu’il n’y en a pas .... Il faut se rendre à l’évidence et laisser la vie suivre son cour. Bref, à présent c’était ainsi. Elle était là au Blaine’s Coffee et la vie continuait bien son cour. Tout était différent pour elle à cet instant. Elle était une autre Sarah, différente et celle qu’elle avait toujours voulu être.

Le jeune homme avait un air soulagé ? Doutait – il du bonheur de Pearce ? Il pouvait ....La dernière fois qu’il était venu, elle était enceinte et allait se marier ! Maintenant, il n’y avait ni bébé ni mari.Rien de tout cela n’était avec elle et ne le serait surement jamais. Mais demoiselle Pearce n’était pas du genre à dire “ooooh pauvre de moi, j’suis seule maintenant !” Voilà, ce n’était pas son genre. Cette épreuve de plus, ce drame de plus dans sa vie, se surmonterait, du moins, elle vivrait avec comme elle le pouvait. Le premier jour où elle avait vu Noam, sa première impression fut de le trouver maladroit. c’était dingue comme il était décalé par rapport à elle, du moins, il n’osait pas. C’est ce que Sarah avait adorait chez lui. Il était exactement comme Tom l’avait décrit. Noam était père célibataire, et rien que pour cela, elle l’aimait encore plus. Le fait de le voir avec son fils, faire sa vie, étudié, bref, c’était parfait. Si on pouvait dire ça. Sarah était impressionné. Mais elle savait que quelque fois, il devait se sentir seul, terriblement seul, sans elle. les deux jeunes gens se complimentèrent comme ci ils étaient à leur premier rendez-vous, c’était drôle et absolument pas naturel. Mais cela amusait Sarah. On aurait deux personnes complètement coincés qui avait un rancard ! Assez fun de voir cette scène. « Oui, je l’ai enfin ouvert. Après mon expérience à New-York, je me suis dit, pourquoi ne pas tenter le coup ! Et puis Mount Pleasant est le lieu rêvé. Pas tellement de concurrence à part à des kilomètres !!! Donc, oui les affaires marchent plutôt bien, merci. » Lui dit-elle en souriant. En effet, il n’y avait pas de concurrence ici, les cabinets d’avocats ne courraient pas les rues, donc l’idée de Tom était parfaite. Mais petite ville ne veut pas dire sans problème. La preuve, depuis son arrivée, elle avait eu pas mal de boulo. Et Avery si silencieux depuis quelque minutes, ne manqua pas une seconde pour raconter une anecdote ! Il était tellement drôle. Sarah éclata de rire. un vrai rire, elle n’avait pas rit depuis des mois. Et pour la première fois, elle se sentait bien à cet instant. Avery était une vraie source de bonheur et d’innocence, ca lui faisait du bien. « Apparement ton père est une marmotte, mon cher Avery !. » lui dit-elle en lui faisant un clin d’oeil. Sarah voulait les inviter mais manque de chance, le jeune homme ne voyait pas ce de cette oeil là. Bon après tout, qu’avait – elle à dire, hein ? Bon elle pouvait être persuasive, mais si ils vivaient tous les deux ici, c’était à charge de Revenge ! Sarah commanda une boisson bien fraiche, elle avait besoin de boire quelque chose de frais. Et vint à présent la question .... Comment vas Tom ? Comment allait – il ? Bien .... Du moins, elle l’espérait. « Alors, ton travail t’épuises ? Tu travailles trop j’imagine. Si tu as besoin pour garder Avery, ca me ferait plaisir, et puis comme ca, au lieu de dormir sur un banc, tu dormiras dans ton lit. Enfin si vous êtes d’accord tous les deux, bien sur ! » Sarah évita le sujet. Parler de la mort de Tom, c’était impossible, et Avery était présent ... Elle ne pouvait pas ....
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyVen 11 Mai - 23:11



« Je dois dire que tu as bien choisi ton endroit. Les gens rêvent de cabinets immenses et de clientèle huppée mais crois-moi ici les gens sont bien assez nombreux pour qu'il s'y passe des choses. Je t'enverrai des patients qui songent éventuellement à attaquer l'hôpital. » Malgré cette boutade – chose qui n'arriverait pas de sitôt il l'espérait, Noam lâcha un faible rire sous le regard incompris de son fils. A cet âge-là, il ne comprenait pas l'importance d'une vie professionnelle non seulement pour gagner de quoi vivre mais également pour son propre épanouissement personnel. L'homme n'imaginait pas ce que serait sa vie s'il n'avait pas atteint ses objectifs. Il en avait encore tellement à réaliser. Il se revoyait encore fraîchement immigré des rêves plein la tête et une montage de paperasse à remplir rien que pour avoir le droit de fouler le parvis de l'université. A cette période, il s'était demandé s'il parviendrait à ce qu'il voulait. Les choses changeaient du tout au tout en quelques années. A leur dernière rencontre, il était déjà devenu père célibataire du jour au lendemain mais elle était encore destinée à un avenir heureux. De toute évidence ça n'était plus le cas. Réelle pudeur en face d'Avery qui était encore bien trop jeune pour affronter encore des malheurs ou bien Sarah souhaitait tout simplement ne pas lui en parler. Après tout c'était aussi l'ami de Noam. S'agissait-il d'un divorce, d'une séparation ou bien tout simplement d'une mauvaise passe ? Avait-il fait quelque chose de répréhensible et elle n'avait pas l'intention de ternir son image en lui confessant ? Noam était prêt à tout entendre mais il n'allait pas la bousculer. C'était peut-être encore récent d'où son arrivée à Mount Pleasant. La réflexion de Sarah quant à sa manie de s'endormir n'importe où n'importe quand laissa penser qu'elle supportait plutôt bien la situation. Ça ne devait pas être si grave comme il l'avait imaginé.

Les boissons arrivèrent pour le petit groupe : chaude pour le père de famille, plutôt fraîche pour l'avocate en puissance et le petit garçon qui passait une après-midi de folie. Il lui en fallait peu pour être heureux en général. Même s'il était devenu capricieux avec Noam qui lui cédait trop de choses, il lui avait été inculqué également des valeurs importantes qui faisaient de lui un enfant que beaucoup aimaient dans le quartier. Avery se laissait parfois influencer par ses copains ou par cet adolescent Dale qui l’entraînait dans des aventures toujours pas très recommandables. Il sirotait son jus d'orange tranquillement en écoutant la discussion des adultes. Il ressentait parfois le besoin de s'immiscer mais il demeurait très attentif au cas où il apprendrait une anecdote amusante à propos de son père ou de Sarah. Noam quant à lui s'occupait de sucrer son thé avant de boire une gorgée. Il se risqua enfin à poser la question, trouvant le moment propice mais Sarah esquiva immédiatement le sujet. Décontenancé, il oublia tout d'abord de répondre à ses interrogations tandis qu'il portait à nouveau la tasse chaude à ses lèvres. Il manqua d'ailleurs de se brûler puisqu'il avait oublié de souffler dessus sous l'effet de la surprise. Il poussa un juron malgré lui et reposa la tasse un peu brutalement. Quelques gouttes se projetèrent sur la table cirée en bois et sur les pochettes des dossiers de Sarah. Avery se redressa sous le changement soudain d'attitude de son père et demanda : « Ca va papa ? » Noam secoua la tête. « Oui ne t'inquiète pas, c'était juste un peu trop bouillant. Peux-tu aller chercher quelques serviettes au comptoir s'il te plait Avery ? » Ce dernier s'exécuta sans un mot et s'éloigna pour aller chercher de quoi essuyer les frasques de son paternel. « Je suis désolé Sarah. » Désolé pour quoi ? Désolé pour toutes les choses pour lesquelles il pourrait éventuellement être désolé pour elle. Il tenta d'éponger sa faute avec la pauvre serviette en papier qu'on lui avait donné avec sa commande mais en vain. « Comme tu as vu les journées sont dures en ce moment à l'hôpital. L'été approche c'est une vraie calamité, j’enchaîne les maladresses. » Il ne pouvait décemment pas éviter le sujet pas maintenant qu'il avait compris que quelque chose ne tournait pas rond. Mais comment pouvait-il sans prendre le risque de froisser son amie ? Il tenait vraiment à son amitié d'autant plus qu'Avery l'adorait. Maintenant qu'ils s'étaient revus, il n'allait pas laisser le temps les séparer de nouveau. Et puis comme elle le disait : on ne sait jamais il pourrait avoir besoin de ses services tôt ou tard... Attendant que son fils revienne, il prit un air concerné et posa sa main sur elle de Sarah. « Je n'hésiterai pas si toutefois j'ai besoin. Mais dis-moi... N'hésite pas non plus à venir frapper à ma porte si tu as des... problèmes. J'habite Meadows Bellvue. S'il s'est passé quelque chose, tu dois venir me voir. Je suis un ami après tout. » Il lui sourit pour tenter de la convaincre de ses dires. Personne n'était à l'abri d'un malheur mais tout le monde devrait avoir quelqu'un sur qui se défouler parfois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptySam 12 Mai - 5:34

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -

« Oui oui, j’ai bien vu ! C’est effarant le nombre de personnes qui viennent trouver un avocat de nos jours. Enfin, si tu veux faire couler ton hôpital, fais moi signe ! » cette dernière lui fit un clin d’oeil tout en lui souriant par la suite. Bien sur qu’elle ne ferait rien de telle. Ce n’était pas le genre d’avocat à ruiner les autres ... Sarah agissait selon ce qui était juste pour elle. Ruiner quelqu’un même si il a gâché votre vie, à quoi cela va t-il vous servir ? En réalité, vous aurez ruiné une vie vous aussi, non ? Au final, vous êtes pareil que cette personne. Faire une telle chose n’est pas juste. Commettre une erreur, c’est du ressort de tout le monde, en Revenge commettre un crime ou autre ce ne l’est pas ! C’est comme ce genre de personne que Sarah se bat. L’injustice et le crime. Bon d’accord c’est assez cliché, comme dans nos bons vieux films américains, mais c’était pourtant le cas. C’était une avocate héroïne, voilà ce qu’était Sarah Pearce. Bref, Noam lui parla de Tom. Pourquoi voulait – il savoir ça ? Bon certes, il était son ami. C’était tout à fait normal au fond .... Mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas lui parler de ça, pas là, pas comme ça, pas devant Avery. Et puis, elle avait tellement mal quand elle en parlait qu’elle avait parfois envie d’hurler ! Chose qu’elle ne pouvait pas faire. Sarah n’était pas comme ça. Si la vie avait choisi de lui enlever Tom, c’était pour une bonne raison. Elle était destiné à quelque chose d’autre. Voilà, c’était la façon de voir les choses, la façon de Tom. C’est exactement ce qu’il lui aurait dit. Il lui disait toujours : “Mademoiselle Pearce, vous êtes destinée à faire de grandes choses !” Sarah souriait tout le temps lorsqu’il parlait ainsi. C’était drôle mais touchant à la fois ! Tom croyait tellement fort en Sarah. Jamais personne n’avait cru en elle ainsi. C’était assez étrange de se dire que quelqu’un avait tant d’espoir en vous. Mais bizarrement, jamais elle n’avait ressenti de pression, le besoin de toujours bien faire. La jeune femme savait que peu importe ses choix, il serait toujours là .... « un autre jour si tu veux bien Noam, un autre endroit ! » La jeune femme venait de lui dire qu’elle ne pouvait pas. Noam était quelqu’un de très intelligent. Il comprendrait que quelque chose n’allait pas mais que ce n’était pas le moment adéquat !

Avery était un super petit garçon ! Sarah l’avait toujours trouvé très drôle et très attachant ! La première fois qu’elle l’avait vu, une complicité c’était tout de suite créée entre eux. C’était ainsi. Avery et Sarah partageait beaucoup de choses, du moins à l’époque. En un cours instant, elle avait joué la maman, bien qu’elle ne l’était pas réellement. Noam faisait un boulot extraordinaire avec ce dernier. Qui ne pouvait ne pas aimer ces deux hommes ? Pearce en était folle. Passait du temps avec eux à l’époque, c’était vraiment ce qu’il y avait de plus chouette. Noam était toujours fourré je ne sais où avec Tom et Sarah était avec Avery. C’était un peu la bonne vieille époque à New-York. Ces moments là lui manquaient tellement. A présent, elle était seule, mais en les retrouvant, un pincement au coeur se fit sentir .... C’était comme ça. Tom lui manquait trop et voir Noam, l’une des personnes les plus proches de lui, lui rappelait tellement de choses. Mais Noam la comprendrait, lui aussi avait perdu quelqu’un, lui aussi avait vécu l’absence, même si ce n’était pas la première fois pour Sarah, elle ne s’y ferait surement jamais .... Mais peut-être qu’à présent tout irait mieux. Enfin c’est ce qu’elle avait envie de croire. Reprendre goût à la vie était dur même si elle jouait très bien la comédie, tout était dur sans Tom à ses côtés. Pearce ne voulait plus parler de ça, pas aujourd’hui. La journée était belle, joyeuse depuis qu’ils étaient là, alors pourquoi la gâcher avec des larmes ? Qu’en pensez vous ? Inutile, hein ! Et bien Sarah n’en ferait rien. C’était beaucoup mieux de ne rien faire, de ne rien dire et de parler de la pluie et du beau temps ! Se brulant ? Diversion .... Sarah l’avait bien vu. Ce n’était peut-être pas volontaire, mais il y avait songé pour être avec Sarah ! Avery alla au comptoir où bien sur il y avait du monde .... Beaucoup trop de monde. Le moment était bien choisi ! Et là PAFF ! Noam sorti la belle phrase “Je suis désolé Sarah !” Mais de quoi ? Pourquoi devrait-il être désolé alors qu’il n’avait rien fait, qu’il ne savait rien et qu’il n’y était pour rien ? Pourquoi devrait-il l’être ? C’était plutôt à Pearce de l’être pour ne rien lui dire .... Elle n’en avait pas la force. « C’est moi qui suit désolé Noam .... » Sarah prononça ses mots avec une voix tremblante. La jeune femme se sentait loin à cet instant. Elle avait comme cette sensation de partir, partir loin. Elle n’avait plus envie de rien de toute façon mais le sentiment étrange qui l’envahissait la dominait. Noam devait le savoir .... Avery n’était pas là, mais elle ne pouvait pas lui dire ça, pas là, pas autour d’un thé, pas comme ça .... Mais elle ne pouvait pas lui mentir ..... « Je sais que tu seras là Noam ..... Tom, To.... Tom ne vit pas ici, ne vit pas à New-York, Il .... Il n’est juste plus là .... »Sarah avait les larmes aux yeux, dire le mot “mort” était à présent au dessus de ses forces. Pourtant c’était la réalité, Tom était mort, jamais il ne reviendra vers elle, plus jamais. « Je suis désolé Noam, désolé de ne pas t’avoir appelé, désolé de tout .... La jeune femme prit son sac et se leva. J’peux pas vous faire ça, j’peux pas te gâcher ta journée avec ton fils. On se verra plus tard, hein ?! » Cette dernière se leva. C’était trop dur. « Merci encore pour le verre. » Lui dit-elle en souriant ....
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptySam 12 Mai - 23:59



Noam avait flairé le malaise. Quand on était médecin, on acquérait peu à peu la capacité à discerner le mensonge. Quelques toxicomanes se faisaient volontairement du mal pour pouvoir intégrer les services de l'hôpital et obtenir le médicament auquel ils étaient addictifs. Ça n'était pas rare, c'était malheureusement devenu un phénomène de société dans la société américaine où la santé coûtait cher. D'autres avaient une déficience mentale qui atteignait leur notion de bien et de mal et ceux-ci mentaient sans même le vouloir, pour dissimuler la petite voix qui trottait anormalement dans leur tête ou bien un tout autre trouble. Beaucoup de patients n'acceptaient pas leur sort, ils s'opposaient à la maladie parfois au détriment de leur bien-être. Refuser de voir ce qui était là n'était pas du courage mais plutôt du mensonge à eux-même. Ils se voilaient la face jusqu'à ce qu'on ne puisse plus rien faire. C'est pour ça que Noam avait toujours encouragé son fils à dire ce qui n'allait pas : que ça aille du moindre incident à l'école à une douleur physique qui lui était inconnue et dont il avait peur finalement. C'était de cette façon qu'il comprit que Sarah lui cachait quelque chose. Ce regard fuyant, le changement de sujet, les coups d’œil à Avery. Elle craignait de le choquer. Il chercha alors le moyen d'éloigner Avery et fit mine de se brûler la langue avec son thé. Lorsqu'il s'agissait de trouver des subterfuges et des alibis, Noam était un as en la matière. C'est pourquoi son fils n'y vit que du feu et s'empressa d'aller chercher de quoi éponger les gaucheries de son père. Cependant à distinguer le regard de Sarah, elle n'était pas dupe. Elle avait compris qu'ils allaient rester seuls un petit moment, juste le temps que l'homme apprenne enfin ce qui lui brûlait les lèvres mais qu'elle n'osait prononcer. De quoi s'agissait-il ? D'une mort, d'un crime ? Etait-il mourant ? Certainement pas. Elle aurait appelé son aide si toutefois Tom était rongé d'un mal inconnu. Elle était à Mount Pleasant parce qu'elle avait emménagé et seule semblait-il. Elle s'était assiste seule à cette able parce qu'elle n'avait personne pour prendre place à ses côtés. Que diable s'était-il passé ?

Noam n'aimait pas tellement cette façon cavalière d'aborder les choses. Il se sentait concerné et ne pouvait décemment pas oublier cet embarras entre les deux amis en attendant une autre journée plus propice pour qu'elle parle enfin. Il posa alors sa main sur la sienne et lui dit qu'il était désolé. Désolé d'avoir tâché ses dossiers, désolé d'insister. Il lui présentait toutes les excuses qu'elle souhaitait du moment que Sarah confesse. C'est à son tour qu'elle prononça le mot ''désolé''. L'atmosphère était de plus en plus intense et l'homme ne quittait plus les yeux noisette de la jeune femme en attendant qu'elle poursuive. Ses yeux s'embuèrent lentement de larmes alors qu'elle tentait tant bien que mal d'articuler la raison de tant de secrets. Il n'eut pas besoin d'attendre la fin de la phrase pour saisir directement la situation actuelle. Tom était mort. Il avait quitté ce monde sous d'obscures raisons. Il avait toujours été en bonne santé, il n'avait jamais eu d'antécédents – il avait demandé en plaisantant à Noam d'étudier son arbre génétique et ce dernier n'avait rien trouvé d'alarmant. Mille questions s'accumulaient dans son esprit mais il n'allait pas les poser maintenant. Elle était encore trop bouleversée, peut-être l'événement datait d'il y a quelques mois seulement. Peut-être plusieurs semaines ? « Tu n'as pas à t'excuser, Sarah c'est parfaitement compréhensible. » Sans qu'il puisse s'y attendre, elle dégagea sa main et empoigna ses affaires. Noam jeta un bref regard à Avery pour apercevoir qu'il était toujours au comptoir et esquissa un pas de côté pour retenir Sarah. « Allons tu ne peux pas partir comme ça. Tu n'as rien gâché du tout. Je pense que tu as du remarquer combien Avery était heureux de te voir. N'est-ce pas lui qui t'a reconnu le premier ? » Il essayait de lui remonter le moral, de l'empêcher de s'enfuir. Il n'avait ni numéro, ni adresse pour une prochaine occasion. S'enfuir ne ferait que provoquer les interrogations du petit garçon. Noam tenta un faible sourire pour qu'elle l'imite à son tour. Il n'était pas doué pour ce genre de chose, ça n'était pas un homme très affectif, ni très tactile. Il risqua cependant une main dans son dos pour le frotter doucement. Cette fois-ci, Avery revint en courant vers eux, agitant des serviettes dans sa main. « Voilà papa ! » Il stoppa net sa course quand il remarqua que Sarah avait réuni ses affaires. « Oh tu pars déjà ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyDim 13 Mai - 9:41

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -


Sarah n’était pas devenue avocate pour rien. Elle voyait bien lorsque quelqu’un essayait de lui faire dire quelque chose qu’elle n’avait pas spécialement envie de dire. A cet instant c’était le cas, Noam voulait lui faire avouer quelque chose, mais cette dernière n’en avait pas vraiment envie. En réalité, parler de Tom était assez dur pour elle, même très dur. C’était toujours une épreuve. Maintenant, elle ne pouvait pas, elle n’était pas prête. Six mois après, elle n’arrivait toujours pas à parler de lui comme ci il n’était plus là. Pourquoi ? Pearce n’acceptait tout simplement pas la mort de Tom. Elle ne supportait pas l’idée qu’il ne soit plus à ses côtés. Pourquoi la vie lui infligeait-elle tant d’épreuves ? Sarah n’avait aucune réponse à cela, mais .... Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus. Ne pas le dire à Noam était surement le plus égoïste qui soit, mais elle n’était pas prête. Peut-être que le jeune homme avait raison de la pousser à dire ce qu’elle ressentait, peut-être que sa façon de fonctionner aiderai aussi Sarah, mais au final, sa façon de fonctionner était la même que Tom. Tant de choses chez Noam lui rappelait Tom. C’est dans des moments comme ça, que l’on pouvait voir la ressemblance entre ces deux personnes. Sarah avait bien vu la façon que Noam avait bu son thé. Une diversion ? C’était certain ! Sarah en était sur. Noam voulait peut-être qu’elle se confie. certes, la jeune femme avait confiance en lui .... Du moins, si Tom avait confiance en lui, elle ne pouvait que lui faire confiance à son tour. La jeune femme avait un gros problème de confiance, mais elle essayait d’y travailler. Mais allait-elle y arriver ? Pourrait-elle vraiment avouer à Noam ce qu’il se passait dans sa vie actuellement ? Si quelqu’un était capable de le comprendre c’était lui .... Lui aussi avait vécu un drame, pire que ça même !

Etre désolé était une chose, mais ce n’était pas à lui de l’être. Pearce ne lui avait même pas annoncé la mort de son ami .... Alors comment pouvait – elle ne pas être désolé. La vérité c’était que l’enterrement de de Tom n’avait pas eu lieu comme Sarah l’aurait souhaité .... Elle n’avait même pas pu y assister. Voilà la vérité. Son cher beau-père lui avait interdit l’entrée. Etant très puissant à New-York, Sarah n’avait rien à dire. Elle n’avait rien pu faire .... Cette dernière n’avait même pas eu l’occasion de lui dire adieu comme elle l’aurait voulu. Faire son deuil était une chose très dure, peut-être l’une des plus dure. Mais ne pas pouvoir dire adieu à la personne que l’on aime, c’était surement la pire des choses. La jeune femme avait tant de choses à lui dire, même si il ne pouvait pas les entendre, Sarah aurait tellement voulu lui dire ces choses. Mais cela n’excusait pas qu’elle ne l’ai pas annoncé à Noam. Ce n’est pas la première chose qui lui était venue à l’esprit .... Mais après, elle aurait du le faire, elle se devait de la faire. Tom et Noam étaient comme des frères. Cette dernière savait bien que Noam était un frère pour Tom .... Mais elle n’avait pas eu la force. Sarah était juste une lâche ! Et oui, elle avait beau prôner la justice et tout ce qui allait avec .... C’était une lâche ! Voilà la vérité ! « Bien sur que si Noam ..... Je ne suis qu’une lâche .... Tu ne devrais même pas t’excuser pour une chose que tu n’as pas faite, en revanche moi je dois m’excuser. Je ne mérite même pas ce que tu fais pour moi, ce que tu as fait pour Tom et moi .... Je ne mérite rien de tout cela .... » Sarah venait d’être la plus honnête possible. A croire que la méthode NOAM marchait à merveille ! Plus la discussion avançait, plus Sarah se dévoilait. Mais Noam ne lui pardonnerait jamais une telle chose. Mais elle devait être honnête, pour elle, pour lui et pour Tom ! « Je suis tellement heureuse de vous revoir ... Mais je ne peux pas. Noam, Tom a eu un accident, il est mort, tu entends, il est mort .... Je n’ai pas eu le courage de te le dire, et je n’ai même pas pu lui dire au revoir ! Voilà la vérité ! » Pearce venait de tout lâcher ... une telle révélation n’aurait pas du se faire ainsi. La jeune femme avait les larmes aux yeux, elle se sentait mal. Comme ci son corps lâchait, comme ci d’un coup elle venait d’avouer pour la première fois depuis ces six mois, qu’il n’était plus là. Le jeune homme n’eu pas le temps de répondre. Avery arriva en courant comme ci il ne voulait pas perdre une seconde avec Sarah. C’était assez drôle, même ci Pearce n’avait aucune envie de sourire à cet instant. « Je suis désolé Avery, j’ai du travail tu sais .... Mais on se revoir bientôt, je te le promets. » Mais pourra t-elle tenir sa promesse .....
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyLun 14 Mai - 2:52



Noam se sentait honteusement coupable de l'état de Sarah. Il y a quelques minutes à peine, ils étaient en train de rigoler tous les trois, de parler de tout et de rien et en un instant il était parvenu à briser l'ambiance et à blesser son amie. A croire qu'il fuyait le bonheur d'une quelconque manière... Il n'arrivait pas à croire que Tom était mort. Il y a plusieurs mois encore, ils s’échangeaient des mails comme si de rien n'était – ils s'était même mis à la technologie, oubliant les anciennes lettres qu'ils avaient envoyé pendant très longtemps. Tom avait été son premier ami outre-pacifique. Il avait été le premier américain qui lui avait donné l'envie de venir sur le continent, à travers différents récits tous palpitants les uns que les autres. La vie en Australie ne devenait aventureuse que lorsqu'on quittait les grandes villes sinon c'était comme dans toutes les métropoles : de la pollution, des gens pressés et beaucoup de stress. Sa mère travaillait dans un zoo. Très tôt elle l'avait initié au respect de la nature et des animaux qui vivaient encore en semi-liberté. Elle lui avait appris les valeurs animales et leur code. Au début, Noam était destiné à devenir vétérinaire. Il avait toujours voulu se risquer sur le territoire sauvage pour sauver la vie d'un kangourou dont la patte cassée signait son arrêt de mort. Il était venu aux États-Unis pour commencer les études de médecine avant de se spécialiser dans l'animalier mais finalement il avait dérivé de sa passion première. Parfois il le regrettait : les hommes n'étaient souvent pas aussi reconnaissants que les animaux. Et puis il n'y avait ni de koala ni de kangourous en Amérique et comble pour un vétérinaire Noam était incapable d'approcher un chien ou un chat sans subir des allergies effroyables. Il avait donc poursuivi dans la voie des humains. Tom avait été son moteur, il avait su qu'il ne serait pas seul sitôt qu'il poserait son pied sur un sol inconnu. Aujourd'hui il n'était plus là pour lui prodiguer des conseils et le médecin se sentait un peu responsable qu'il ait fini ses jours seul. Il osait espérer que Sarah avait été à ses côtés jusqu'au bout.

La détresse de Sarah lui coupa tout envie de réclamer de plus amples détails. Peu importe à quoi avait succombé Tom, le résultat était le même. Elle était devenue seule. Noam ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas appelé à l'aide plus tôt. Ne s'était-elle pas rappelé qu'il habitait à Mount Pleasant avec Avery ? Il l'aurait accueillie avec plaisir. Non seulement parce qu'elle était la dernière personne que son ami avait aimé mais parce qu'elle était devenue une amie tout simplement. Il posa une main dans son dos pour la soutenir dans ses révélations. Elle lâchait son sac et visiblement ça n'était pas de tout repos. « Tu n'es pas lâche voyons Sarah. Tout le monde comprend à quel point un deuil c'est difficile à surmonter. Tu n'as pas à t'en vouloir. » N'était-il pas le premier à savoir combien la mort de quelqu'un affecterait votre vie que ce soit dans un sens ou dans l'autre ? « Nous sommes également heureux de te revoir Sarah. Tu n'es plus seule désormais. Tu as le droit de prendre le temps dont tu as besoin pour survivre à tout ça. Personne ne t'en blâmera. » Noam avait l'impression de revivre de ces moments douloureux à l'hôpital quand il devait annoncer un décès à la famille. Dès le début, on les briefait sur la façon dont ils devaient parler, les mots qu'il devait employer, ceux à éviter, leur visage qui devait se montrer compatissant mais pas trop affecté. Il devait rester professionnel. Il avait appris au fil du temps comment apaiser la douleur et il faisait tout son possible pour que ça fasse effet sur Sarah. « Tu as un boulot d'enfer qui marche. Tu nous as nous maintenant. Avery sera ravi de te changer les idées et de t'accaparer ton temps libre. » Il sourit à nouveau lorsque Sarah s'apprêtait à partir et que son fils refaisait surface tout d'un coup. Cependant il ne pouvait retenir la jeune femme contre son gré. Ils auraient bien d'autres occasions de se revoir si toutefois elle souhaitait quitter le coffee shop maintenant. Avery insistait lourdement avec une moue boudeuse pour qu'elle ne parte pas mais Noam finit par se résigner. « Avery, Sarah a beaucoup à faire. Elle a des criminels à mettre derrière les barreaux. » Alors que son fils semblait dépité et réclamait pour un bisou, son père frotta le bras de Sarah : « Donne-moi ton numéro, une adresse quelque chose. J'exige qu'on se revoit rapidement. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyLun 14 Mai - 9:41

Noam & Sarah

- “If we could only have this life for one more day. If we could only turn back time ... “ -

Du rire aux larmes ? C’était donc le fabuleux destin de Sarah Pearce ? Pour être honnête, la jeune femme n’en voulais absolument pas. Pour quoi faire ? Etre heureuse était vraiment si compliqué que cela ? Tant de questions dans son esprits, mais très peu de réponses. Sa rencontre avec Noam lui avait redonné le sourire. Le voir était un réel plaisir et puis son fils, Avery, il était exceptionnel. Sarah rêvait d’avoir un enfant aussi bien que lui. Mais la vie en avait décidé autrement. Bon aller, il ne fallait pas non plus dramatiser. Sarah avait connu la mort plusieurs quoi, dont la sienne et celle de sa soeur .... Une vie brisée n’est rien à côté de la mort. C’est ce qu’elle se disait pour se sentir mieux. Si elle avait pu échanger sa place avec Tom, elle n’aurait jamais hésité une seule seconde ! C’était surement ça dont lui avait parlé une fois une de ses amies. Lorsque vous êtes prêts à sacrifier tout ce que vous avez même votre propre vie, c’est à cet instant que voue sentait qu’il est le bon. C’était le cas. Pearce l’avait peut-être vu le premier jour de sa rencontre avec lui. Tom n’était pas cet homme commun. Il était un peu comme Sarah, en quête de quelque chose sans vraiment le trouver. Mais le jour où ils se sont trouvés, la jeune femme a comprit. L’amour, la vie, le bonheur, le sourire, tout ce qu’elle avait perdu, elle l’avait trouvé en Tom, mais ce n’était pas ça le plus important, avec Tom, elle avait trouvé l’équilibre, la sagesse et mieux encore elle avait pour la première fois dans sa vie la sensation d’avoir une famille, quelqu’un sur qui compter. Avouer sa mort, son absence, raisonnait comme l’admettre. Sarah s’y était refusé jusqu’à présent. Mais en voyant Noam, elle avait comprit qu’elle n’avait pas le droit, pas le droit d’être égoïste. Noam aussi aimait Tom. Le pire, c’était que Pearce n’avait pas été là. Un accident c’est imprévisible .... La vie est juste injuste quelque fois ....

Sarah venait de dire ces mots, elle venait d’avouer la mort de Tom, c’était plus dur qu’elle ne l’aurait penser. Le dire à haute voix, s’en rendre compte, le rendre réel .... C’était une horreur. Son coeur se mit à battre d’une force insensé, ses mains tremblaient même si elle essayait de le cacher. Pearce croyait en avoir fini avec ce genre de réaction .... Mais non, elle ne pouvait pas les contrôler. Pourtant ce n’était pas faute d’essayer et d’essayer de toutes ses forces. Mais c’est comme ci, en prononçant ces mots, elle venait de réaliser la chose, qu’elle l’avait réellement perdu. Cet effet n’était pas supportable. Mais son égoïsme était juste inacceptable .... Pearce aurait du lui dire plus tôt, elle n’aurait pas du lui cacher et pire encore, elle aurait du aller le voir pour l soutenir dans cette perte. Aujourd’hui, elle lui annonçait ça comme ci c’était quelque chose de normal, alors que non ! « Pas à m’en vouloir ? Tu plaisantes Noam. Je ne t’ai même pas appelé, même pas écrit rien .... Une amie n’aurait jamais fait ça ! » Les bonnes amies ne font pas ça. Surtout que Sarah connaissait les relations Tom/Noam. Leur relation était loin d’être comme les autres. Ils avaient toujours communiqué par lettre et un beau jours, après tant d’années, c’était enfin rencontrés. Une amitié hors du commun, digne d’un bon film hollywoodien. Et pourtant, cette amitié était bien plus que réelle. Rien ne les avait jamais séparé. Tom fut là, à la mort de la compagne de Noam, il fut là pour le soutenir dans le pire moment de sa vie et pour l’encourager dans sa nouvelle vie. Et Sarah n’était même pas capable d’être honnête .... C’était juste MINABLE ! « Je ne mérite même pas le droit de vous avoir dans ma vie. Vous êtes des personnes exceptionnelles qui n’ont pas conscience. Tu es juste une personne en or Noam. » Si Noam était dans la vie de Tom c’est qu’il le méritait. Il était juste super. Le jeune homme voulait apaisait Sarah, mais à cet instant, il aurait préféré avoir le vrai Noam, son ami, l’ami de Tom en face, et qu’il ne réagisse pas comme avec tous ses patients. Toutes personnes normales et humaines auraient été horrifiés par cette révélation. Mais pas Noam .... Pourquoi ? Pourquoi cachait – il ses émotions ? « Je serais juste ravie d’être avec lui .... » Avery était un peu comme le fils de Sarah. Ce garçon était si attachant et Pearce n’avait pas laissé une journée sans prendre de ses nouvelles. C’était plus fort qu’elle. Tom, une fois avait dit : “Si tu avais rencontré Noam en premier, vous auriez fait la famille parfaite !” Sauf qu’aucun d’eux n’était amoureux de l’autre. Tom l’avait fait remarqué à Noam aussi .... Sarah se mit à la hauteur d’Avery et l’embrassa sur la joue puis le pris dans ses bras. « ne soit pas triste. On se reverra vite, je te le promet mon ange ! » Et elle lui fit un large sourire ! Sentant quelqu’un lui toucher le bras, Sarah se redressa. « Voilà ma carte .... Au cas où ! » Au cas où quoi ? Qu’il est besoin d’elle ? Qu’il veuille la voir ? Au cas où quoi Sarah ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH EmptyMar 15 Mai - 9:29



Ces retrouvailles avec Sarah avaient été on ne peut plus mouvementées. Qui aurait cru qu'en cette journée déjà imprévue, Avery avait reconnu la femme d'un de ses meilleurs amis sans que Noam ne le remarque. Ca faisait de longues années, il n'était encore qu'un bébé presque lorsque Sarah l'avait pris dans ses bras pour nouer un lien avec lui tandis que Noam et Tom étaient restés entre hommes pour parler du bon vieux temps. Déjà à l'époque ils ne s'étaient pas vus depuis plusieurs années – Tom était juste passé en coup de vent à Mount Pleasant lors de la mort de Juliann pour lui apporter tout son soutien et ses condoléances à lui et à son fils. Aujourd'hui c'était au médecin de présenter ses regrets à Sarah mais la peine étaient encore trop présente et il n'en fit rien. Il comptait bien la revoir au plus vite et rien que tous les deux : malgré tout ils devraient aborder le sujet tôt ou tard mais il était prêt à attendre que Sarah soit prêt à lui raconter ce qui s'était réellement passé. Elle avait quand même eu le temps d'emménager ici, de montrer son propre cabinet d'avocats et même d'attirer les premiers clients. D'ordinaire les habitants de Mount Pleasant étaient vaguement méfiants à l'égard des étrangers : ils craignaient souvent que ceux-ci ne s'infiltrent dans leur vie et ne découvrent les petits secrets gênants de chacun. A croire que beaucoup pensaient à l'utilité d'un avocat puisque Sarah croulait sous les demandes et les rendez-vous. Lui-même n'était pas à l'abri un jour d'avoir besoin d'aide mais sous les autres services que ceux d'une amie cette fois-ci... Sarah éprouvait une certaine honte à ne pas avoir prévenu Noam lors de la mort de Tom alors qu'il était l'un de ses proches les plus complices. Elle se sentait indigne de l'amitié du médecin et d'Avery mais c'était des paroles complètement stupides débitées sous la souffrance et sous le choc qu'elle ait eu à replonger dans ces douloureux moments. C'était peut-être préférable qu'ils se quittent pour cette fois-ci mais Noam lui fit bien comprendre que le temps entre leurs deux rencontres ne seraient pas aussi vastes également. Et puis Avery avait été si excité de revoir quelqu'un qu'il aurait pu prendre pour une mère de substitution même s'il n'oubliait jamais sa propre mère dont la photo trônait toujours sur sa table de chevet. Si ce n'était pas de sa propre initiative, son fils lui rappellerait très bien tout seul qu'ils devaient lui rendre visite plus souvent.

Avant qu'elle ne parte, Noam exigea cependant une carte, quelque chose pour qu'il puisse la recontacter sans forcément passer par son bureau. Elle avait retrouvé un peu de sérénité et son visage était bien plus doux ainsi. Il se souvenait parfois de Tom qui lui avait lancé sur le ton de la plaisanterie qu'eux deux auraient fait un couple parfait. Noam n'aimait pas la perfection et si toutefois il appréciait Sarah, il avait besoin d'avoir plus d'ascendant sur une femme. L'avocate était une jeune femme indépendante qui savait se débrouiller par elle-même même lorsqu'elle était en couple avec Tom. Elle savait penser par elle-même et s'exclure de son couple quand elle avait besoin de se retrouver. Juliann avait été totalement différente : sitôt qu'elle avait rencontré Noam elle avait succombé à son exotisme, son assurance. Elle était issue d'une famille très riche mais également très conservatrice. Elle avait souvent l'avis de son père avant de faire les choses et tout ce qu'elle faisait devait être rapporté aux paternels. Noam l'avait séduite et elle avait trouvé là les réconfort des bras et un nouvel homme sur lequel compter. Juliann avait été une femme très en proie au doute qui nécessitait toujours d'être rassurée pour se sentir bien dans sa tête. Tout le contraire de Sarah... Cette dernière rappela à Avery qu'elle ne l'oublierait pas puis tendit sa carte à Noam. Surpris, il la prit cependant. N'avait-elle pas de numéro personnel où il pourrait l'appeler loin du stress du travail ou de l'ambiance investigatrice ? Peut-être était-ce sous l'émotion qu'elle perdait ses moyens mais il haussa les épaules et finit par déposer un bisou amical sur sa joue : « Et bien Sarah nous allons rentrer maintenant. Avery a des devoirs à faire je crois. Il croyait que j'allais oublier, tête en l'air que je suis mais que nenni ! » Il adressa un regard paternel à son enfant qui eut un petit sourire coupable. En effet il avait espéré que de par leur promenade, Noam serait suffisamment détendu pour oublier les responsabilités de la vie. Mais le médecin n'oubliait jamais. Il empoigna la main de son fils et adressa une dernière parole à Sarah : « Je compte sur toi, on se voit bientôt. » C'est dans un sourire et d'un geste de la main d'Avery que le duo s'éclipsa du Blaine's Coffee après avoir déposé de la monnaie sur la table pour la note. La journée avait été spéciale et Noam se sentait encore plus épuisé qu'avant. Une petite sieste ne serait pas de trop...

TOPIC TERMINE.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



we know each other, don't we ? → SARAH Empty
MessageSujet: Re: we know each other, don't we ? → SARAH   we know each other, don't we ? → SARAH Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

we know each other, don't we ? → SARAH

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» we need your well-being → SARAH
» I Need a Lawyer - Sarah
» You came along just like a song [Sarah]
» Sarah Pearce Wants A Better life !
» - London, my hometown - [Sarah]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ∞ UNOPENED LETTER TO THE WORLD ∞ :: ∞ Don't dream it's over-