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 we need your well-being → SARAH

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MessageSujet: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyMer 16 Mai - 4:37



« Papa, je t'ai déjà dit de l'appeler ! » Des jours entiers... Des jours qu'Avery tannait son père à longueur de journée pour qu'il daigne appeler Sarah. Noam n'en trouvait pas le temps : avec un tueur qui rôdait à Mount Pleasant, la paranoïa était à son comble et l'hôpital recevait maintes coups de fil comme s'il servait dorénavant de police. Certains venaient aux urgences parce qu'ils croyaient avoir vu quelqu'un les suivre. C'était particulièrement épuisant d'entendre tous les téléphones de la réception sonner à n'importe quelle heure et sitôt qu'il rentrait Noam exigeait un calme absolu. Son petit garçon de bientôt 8 ans était frustré : Avery ne pouvait plus crier victoire à ses jeux préférés, il ne pouvait plus suivre ses dessins animés sans que son père ne lui ordonne de baisser le son. Mais cette fois-ci, il n'abandonnerait pas. Il avait en tête une cause bien plus important que n'importe quel jeu qu'il avait à portée de main. Alors que Noam posait à peine les clefs sur le comptoir avant d'enlever sa veste, il se planta devant lui : « Je suis pas stupide. J'ai bien vu qu'elle était pas bien la dernière fois. C'est notre amie tu dois aller la voir ! » Son visage portait une expression réellement concernée et plutôt dramatique pour la situation. Il secoua le pantalon à pinces de son père pour le faire réagir. Ce dernier se pinçait l'arête du nez pour éviter tout geste qui serait mal venu envers sa progéniture. Il mourrait d'envie de lui infliger une correction de plus en plus – Noam était de plus en plus sous pression il fallait avouer, l'ambiance à Mount Pleasant étant en grande partie responsable. Ainsi qu'un événement récent qui hantait ses jours et ses nuits depuis. Pourtant il résistait à la vile tentation. Il s'agenouilla soudain à la hauteur d'Avery et empoigna brutalement ses manches et un peu de ses bras par la même occasion : « Bien, bien tu as gagné ! » Hurla-t-il au visage de son fils. Celui-ci recula de quelques pas et demeura hagard, surpris d'une telle violence envers lui. Il n'avait jamais levé la main sur lui et d'habitude il suffisait de hausser le ton pour que les ardeurs ne se calment. Il avait cédé à l'agacement. Avery tout tremblant finit par dire d'une voix apeurée et triste : « Tu es bizarre Papa depuis quelques jours... » Sans rien attendre, il courut se réfugier dans sa chambre en espérant retrouver son vrai père en descendant plus tard.

Lâchant un soupir, Noam fouilla les poches de son trench noir pour en sortir la carte que lui avait donné Sarah quelques semaines plus tôt. Ils avaient promis de se donner des nouvelles mais c'était le silence radio depuis. Il ne savait pas comment elle allait et il avouait que ça lui était sorti de la tête au privilège de problèmes bien plus dérangeants. Il composa le numéro qui était inscrit sur la carte, numéro qui devait donner sur son nouveau cabinet d'avocat. Cependant personne ne répondit. Immédiatement, l'agacement laissa place à l'inquiétude. Il s'était engagé auprès d'elle pour la soutenir en cas de coup dur et il aurait du réagir plus tôt. Saisissant les clefs qu'il avait posées à peine, il finit par s'approcher de l'escalier pour crier à l'attention de son fils : « Je sors Avery. Je rentre très vite, ne sors pas je ferme derrière moi. » Et c'est alors qu'après avoir verrouillé la porte, Noam reprit la route pour aller sur Riverton Lane, emplacement de son bureau. Il espérait profondément se faire du souci pour rien. Sarah n'était pas une femme qui avait tendance à se morfondre mais elle était très vite submergée par l'émotion. Elle était une grande amie à présent non seulement pour lui mais pour Avery également. Et s'il ne trouvait pas son compte pour voir en elle une mère de substitution – il avait d’ailleurs l'intention de ne jamais remplacer Juliann, elle demeurait néanmoins une personne à qui il tenait beaucoup. Rien que pour le souvenir de Tom, il lui devait ça. Il dut se servir de l'adresse imprimée pour trouver les lieux car malgré tout, le cabinet de Sarah ne portait pas encore une grande enseigne en lettres capitales pour désigner ses nombreux bureaux. Il pénétra alors dans une vieille bâtisse après avoir sonné sur le bouton correspondant. Ensuite il monta jusqu'à l'étage qu'il fallut et poussa la porte où un écriteau possédait le nom de famille de Sarah. Il ne trouva personne pour l'accueillir et ça n'était pas étonnant vu l'heure de la journée. Les bureaux venaient juste de fermer et Noam doutait peu à peu de trouver Sarah encore ici. Néanmoins il se risqua à s'avancer dans la pièce vide et d'appeler au hasard : « Il y a quelqu'un ? Sarah ? »
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyVen 18 Mai - 22:49

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Un vendredi soir, enfermée encore une fois ! Sarah n’avait pas quitté son cabinet aujourd’hui, pas une seule fois sauf pour aller prendre une bouteille d’eau plate et un sandwich histoire de ne pas mourir de faim en plein dossier. C’était assez dur, en ce moment, elle n’avait pas une minute à elle. Comment pouvait – elle gérer ça seule ? Cette dernière commençait sérieusement à embaucher. Bizarrement, ouverte depuis six mois, elle n’aurait pas cru qu’elle pouvait aussi bien réussir. Mais comme quoi, même les petites villes peuvent faire votre succès. Bref, celle-ci était enfermée et plongée dans le dossier du moment. Cette affaire étrange de meurtres. Il y avait de quoi avoir vraiment peur, non ? Un tueur à Los Angeles, New-York, San Francisco, ou une autre grande ville, rien de bien étrange, mais ici à Mount Pleasant, c’était vraiment bizarre. Comment une ville aussi calme pouvait aussi mal tourner ? C’était vraiment effarant de voir ce genre de choses. C’est surement pour cela, que son métier était celui ci. Ce genre de personnes, elle voulait les voir enfermées à vie, sans qu’elles ne puissent jamais ressortir. Un meurtre est surement ce qu’il y a de plus grave. Comment quelqu’un d’humain, quelqu’un de normal, peut-il tuer une autre personne ? Comment cela peut-il se produire ? Pearce trouvait cela insensé. Et pourtant, la race humain n’était pas faite que de bonnes personnes. Bien au contraire, plus on avançait dans le temps, et plus les gens devaient fous ! La jeune femme avait du mal à supporter cette vision. Elle lui était même insupportable ! Ce genre de choses la dégoutait au plus haut point ! La jeune femme sorti de ses pensées lorsque Marta surgit ! « Sarah, il est tard, tu devrais rentrer. » La jeune femme prenait toujours soin de Sarah. Elle était comme une mère pour elle même si elle était de quelques années de plus. C’était amusant de voir à quel point Marta aimait Sarah. Cette dernière avait toujours été comme ça, même à New-York. Mais Pearce aimait tellement son métier .... Et puis, à présent, plus rien ne l’attendait à la maison. Tout ce qu’il y avait, c’était une maison vide et rien d’autre. « Promis Marta, je partirais avant l’aube.» Sarah lui fit un grand sourire. Elle adorait plaisantait et taquinait Marta qui se faisait un sang-d’encre pour elle. C’était toujours des moments très drôle. « Je finis ça, et je rentre, promis ! Aller à demain Marta. » La jeune femme lui fit un signe de la main pour qu’elle parte. Et bien oui, Sarah était la patronne et elle ne voulait pas que Marta rentre tard ! Cette dernière avait une vie de famille contrairement à Sarah. « D’accord, d’accord ! A demain, Sarah. » Prononça t-elle en souriant. Sarah regarda Marta quitter la pièce et se replongea dans son dossier ....

Déjà des semaines et Pearce n’avait pas donné une nouvelle à qui que ce soit. La jeune femme avait même décommandé une amie qui voulait venir la voir. Et bien non, Sarah se réfugiait dans son travail, c’était le seul élément qu’elle pouvait maitriser dans sa vie, c’était tout ce qu’elle voulait, contrôler un peu plus sa vie. Les surprises, les apparitions, les revenants, elle n’en pouvait plus. Jason était revenu, Cayden était peut-être lui aussi à Mount Pleasant .... Non mais on croyait rêver. Celui faisait des années qu’elle n’avait vu aucun d’eux, qu’elle n’avait eut aucune nouvelles et pourtant, ils étaient là, dans la même ville que Sarah. Pire, Jason était son client. Les retrouvailles n’avaient pas été les meilleures du monde. triste ? Non absolument pas, c’était peut-être ça le problème. Sarah n’arrivait plus à rien ressentir depuis sa rencontre avec Noam, il y a quelque semaines de cela. Avoir dit à haute voix “Tom est mort !” l’avait comme anesthésié. Pearce avait été ainsi peu de temps avant sa rencontre avec Tom. La jeune femme ne ressentait plus rien. C’était comme ci au fond, elle s’en empêchait. La demoiselle ne supportait plus la douleur ou pire, elle l’a supportait plus que bien, c’était devenu une habitude. Le hic, c’est qu’elle n’était pas sereine, elle était même en colère, révoltée, elle en voulait à Tom. C’était ça le problème. Il l’avait laissé, lui aussi l’avait abandonné. Pearce c’était juré après sa séparation avec Cayden que plus jamais personne ne serait proche d’elle, personne ne pourrait la connaitre réellement, et pourtant, Tom était entré dans sa vie et avait chamboulé ses plans. Elle en était tombée amoureuse, lui avait donné don coeur et il avait pu lire en elle, du moins pas complètement mais une bonne partie et aujourd’hui .... Plus rien. Il n’était plus là. Pourquoi l’avait – il laissé ? Pourquoi lui ? Pearce n’avait pas de réponse et ça l’a hanté plus que jamais. PAFF ! Sarah sursauta .... Un bruit de porte. Marta était partie il y a une bonne demi-heure à présent .... Qui pouvait bien se pointer là ? Il était tard, qui cela pouvait – il bien être ? La jeune femme prit le petit couteau qui lui servait à ouvrir le courrier .... Avançant doucement, elle entendit son prénom ... Mais ne reconnu pas la voix sur le coup. Cette dernière avançait et la lumière s’alluma ..... C’était Noam ! “Non mais Pearce, arrête de te faire des films comme ça !” se dit-elle intérieurement. Mais que faisait-il ici à cette là ? « Noam ? Que fais – tu ? Ca ne va pas ? » Cette dernière pensa tout de suite à Avery. Que se passait – il ? « Avery va bien, hein ? » pas une mauvaise nouvelle de plus, pas une .... Elle ne le supporterait pas !
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyMar 29 Mai - 12:19



Au fur et à mesure qu'il avançait dans l'établissement, Noam regrettait de s'être infiltré sur les lieux sans même s'assurer d'une quelconque présence par un nouveau coup de fil ou bien une vérification sur les heures d'ouverture. Il n'avait jamais eu recours à un avocat – quand bien même ça n'aurait pas tardé si un événement malheureux ne s'était pas produit. De par les diffusions médiatiques, il se doutait qu'un avocat prolongeait ses heures de travail bien au-delà des visites. Sarah était peut-être rentrée plus tôt pour pouvoir potasser dans le calme. Peut-être était-elle malade ou s'était-elle offert un jour de congé pour pouvoir décompresser de la pression qui caractérisait ce métier. Le médecin regrettait de s'être emballé et d'avoir débarqué à l'improviste plutôt que d'attendre de pouvoir rappeler en tout sérénité. Il revoyait le visage déçu d'Avery et la lueur de peur qui avait occupé ses petits yeux d'habitudes rieurs quand Noam s'était énervé contre lui. Il laissa très rarement place à la colère, Avery était assez intelligent pour ne pas expérimenter ses frontières dangereuse de la colère d'un parent. Il y avait toujours eu une respect entre les deux garçons bien au-delà de la simple hiérarchie père-fils. Ils avaient l’habitude de se comprendre mais depuis plusieurs jours, ça n'était plus le cas. Noam était de plus en plus sur les nerfs à longueur de journée et toutes ses émotions étaient exacerbées. Il savait expliquer tout cela d'un point de vue scientifique, on disait souvent que le stress ou les perturbations de l'esprit se répercutaient sur le corps. C'était exactement cette réaction chimique qui faisait de lui un père exécrable ces derniers temps. Il s'en voulait mais ne parvenait à l'avouer sur son fils. Personne ne devait être au courant de ses faiblesses psychologiques, lui le premier.

Il avait donc cédé une fois de plus pour ne plus subir ses jérémiades. Il était entré dans un domaine privé et désert : normalement il n'était pas dans son droit. Passant ce qui devait être le bureau de la réceptionniste, Noam appelait un peu au hasard, comptant sur la providence pour mettre la jeune femme sur son chemin. Leur dernière rencontre avait été des plus atypiques et il ne tenait pas à rester sur une telle impression de malaise sur laquelle ils s'étaient quittés. Tandis qu'il cherchait toujours âme qui vive, une lumière s'alluma soudainement. Malgré lui, le médecin sursauta. Il trouva pile en face de lui Sarah visiblement méfiante qu'on soit entré ainsi. Elle tenait dans sa main le petit couteau destiné à ouvrir les enveloppes qui était reconverti en arme de défense. Il leva les mains pour montrer qu'il ne lui ferait rien de mal mais celle-ci l'avait reconnu et baissa sa main. Soulagé, il passa une main agitée dans ses cheveux avant d'esquisser un sourire un peu embarrassé : « Ca va, tu as juste manqué de m'embrocher lamentablement. » Noam tentait un soupçon d'humour sans savoir s'il allait fonctionner sur l'avocate qui s'était sûrement provoqué une belle frayeur. Aussitôt Sarah paniqua à propos de sa présence. Pensait-elle vraiment qu'il n'était que porteur de mauvaises nouvelles chaque fois qu'ils se rencontraient ? Sa question l'intrigua. Bien sûr que oui Avery était en pleine forme, peut-être un peu trop d'ailleurs. S'avançant vers elle, il posa une main rassurante sur son épaule avant de lui adresser un sourire réconfortant : « Oui Avery va bien comme toujours. C'est d'ailleurs grâce à lui que je suis ici. » C'était son fils qui s'était angoissé le premier du manque de nouvelles, c'était son fils qui l'avait tanné jour et nuit jusqu'à ce que son père ne craque. Avery était d'un altruisme étonnant et si beaucoup mettaient ça sur le compte de sa candeur enfantine, Noam était persuadé qu'un grand avenir se préparait pour lui. Les illusions paternelles sans doute. Maintenant qu'il était entré à l'improviste, qu'il avait parcouru les bureaux et que Sarah se tenait devant lui bel et bien vivante et en pleine forme, il se sentait quelque peu coupable. Comment avait-il pu croire qu'elle resterait volontairement silencieuse ? Elle avait certainement trop de dossiers à traiter, trop de mouvements dans sa nouvelle vie à Mount Pleasant pour consentir à décrocher le téléphone pour simplement déclarer ''je vais bien mais j'ai mieux à faire''. Il ne lui en tenait pas rigueur néanmoins. Au vu du regard incompréhensif de Sarah, Noam finit par s'expliquer : « Tu nous avais promis de donner des nouvells depuis la dernière fois. J'aicru comprendre que tu étais pas mal occupée ces derniers temps mais ça ne smeble pas avoir fait le chemin dans la tête d'Avery. Ca fait des jours qu'il s'inquiète pour toi et il m'a convaincu de venir jusqu'ici pour vérifier que tu ne l'avais pas oublié. » Avery était toujours le meilleur moyen de nouer contact avec quelqu'un. Il était assez connu dans le quartier, et dans un ville où les familles pullulaient il était plus facile de s'enquérir d'un petit garçon sympathique que de son père que l'on croisait seulement sur l'aller ou le retour de l'hôpital à des heures parfois improbables. Si jamais Sarah avait encore un moral fragile, elle n'hésiterait pas à en parler maintenant qu'ils étaient tous les deux entre adultes. Du moins il osait l'espérer.
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyVen 1 Juin - 10:03

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Des jours et encore des jours étaient passés depuis que Sarah avait revu Noam. C’était assez dur pour elle qu’il soit de nouveau dans sa vie. Il lui rappelait tellement Tom. Le même humour, la même façon d’être, des petits gestes communs, c’était TOM ! Sarah avait été impressionnée la première fois que Tom lui avait présenté Noam. Ils étaient tellement PAREIL ! Ce n’était pas leur faute, mais la ressemble était tellement troublante que Sarah avait été sous le choc quelque instant avant de reprendre ses esprits. Leur retrouvailles, lui fit ressentir de nouveau ce sentiment. Tom lui manquait tellement qu’elle en aurait hurlé à certains moments. La présence de Noam ne l’a gênait pas .... Mais elle n’arrivait pas à avancer. Depuis qu’elle l’avait revu, elle pensait de plus en plus à Tom. Et oui, après sa mort, la jeune avocate avait tout fait pour continuer à vivre, à ne pas penser à son absence. C’était une épreuve chaque jours, mais au file des mois, Pearce avait réussit à oublier ou du moins à ne plus y penser. Seul quelque petite choses apparaissaient, mais rien de plus. Les sentiments ? Elle ne savait plus ce que c’était ! La colère, la peur, la joie, le bonheur .... Tout ça lui était à présent étranger. Sarah était comme un mur de pierre, sans émotions. Elle n’arrivait plus à ressentir, ne serait-ce que la moindre petite émotion ... La mort de TOM l’avait comme tué de l’intérieur.

Les meurtres, ces satanés meurtres. Voilà le plus gros dossier de Sarah ! Il n’y avait pas que ces clients mais aussi les policiers qui l’avait mit sur l’affaire. A croire qu’elle était comme une profiler. Pourtant, ce n’était pas un film, mais la réalité. Sarah avait beaucoup de mal à comprendre ce genre de personne. La haine était un sentiment aussi fort que l’amour. De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas, mais de là à tuer quelqu’un, c’était trop, trop pour elle. Comment pouvait-on ôter la vie à quelqu’un ? Pour la jeune femme, c’était incompréhensible. La seule chose, c’était la prison, la punition, à vie ! C’est tout ce que ce genre de personne méritait. Ce n’était pas des humains. Quoi que, l’humain aime faire la guerre et le malheur, alors un meurtre, c’est peu pour lui .... Bref, il fallait qu’elle bosse sur ce fameux dossier. Il était tard, et elle n’avait rien de mieux à faire. Marta était partie, bien qu’elle n’était pas tranquille de laisser Sarah seule ici, mais la jeune avocate lui avait donné pour ordre de rentrer. Après tout, il fallait bien qu’elle profite quelque fois de ses privilèges de patronne, non ? Ce fut le cas ce soir. Cette dernière était concentrée, tellement qu’elle n’entendait plus rien sauf ce bruit. Ce bruit étrange qui l’a fit sortir de ses pensées. Comment avait-elle pu rester seule un soir alors qu’un tueur se baladait dans Mount Pleasant ? Sarah était quelque fois inconsciente ! C’était une partir d’elle qu’elle détestait mais qu’elle adorait en même temps. Le risque, le danger, ça lui donnait l’impression de se sentir vivante. Mais cette fois ci, elle était morte de trouille. Avançant doucement .... Elle tomba sur Noam. C’était Noam. Il lui avait fichu une sacrée peur. Pourquoi était – il là ? Avery ? Est-ce qu’il y avait un problème ? Si c’était le cas, pourquoi viendrait-il vers Sarah ? Après tout, elle n’était pas grand chose pour eux. « Je suis désolé, mais vu la situation actuelle, j’suis assez à crans ! » Dit – elle en baissant ce qu’elle avait dans la main. Sarah pétait un câble, il fallait qu’elle se détende. Pour ça, rien de plus simple, respirer ! C’est ce qu’elle fit. Quelque instant plus tard, elle se sentait déjà mieux. Avery allait bien. C’était le principal. Pearce adorait cet enfant. Bizarrement, il était un peu comme son fils. Mais pourquoi envoyait-il Noam ici ? « Avery ? T’enverrait-il pour me surveiller ? » Dit – elle en souriant. Ce petit était capable de tout. Mais Noam n’était en rien obligé d’écouter son fils. D’ailleurs, pourquoi était – il vraiment là ? La jeune femme pensait le savoir. Peut-être qu’il voulait parler de Tom .... C’était surement ça. Mais lorsqu’il dit que Avery voulait savoir si Sarah ne l’avait pas oublié .... Elle comprit qu’elle s’était trompé. Après tout Noam et Sarah n’étaient pas vraiment amis. Ce qui les liait, c’était Tom et à présent, c’est Avery, rien de plus. « Confirme lui que je ne l’oublie pas, loin de là. Tu peux d’ailleurs rentrer chez toi et le lui dire Noam. » Sarah était assez froide, mais c’était sa façon d’être et de se protéger. Rien d’autre. Et puis, que voulait – il qu’elle lui dise ? Que Tom lui manquait ? Que sa vie était un grand champs de bataille ? Que rien n’allait bien ? Bref, tout ça, c’était en elle. Jamais elle ne pourrait le lui dire. « Bon rassure toi, tout va bien, tu peux rentrer tranquille ! » le mettait – elle à la porte ? Qu’était – il entrain de se passer réellement là ?
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyDim 3 Juin - 1:16



Lorsqu'il trouva enfin Sarah avec une arme à la main prête à le planter si elle voyait en lui un potentiel agresseur, Noam se présenta immédiatement pour qu'elle soit rassurée. Son visage était traversé de peur et de méfiance. Ça n'était définitivement pas la Sarah qu'il avait croisée souriante au Blaine's Coffee il y a peu. Elle justifia sa paranoïa par la ''situation actuelle'' et elle n'eut pas besoin d'en dire plus. Qui n'était pas au courant que Mount Pleasant n'était plus la petite ville paisible qu'on avait jadis connu ? Les maisons autrefois accueillantes et sympathiques aux voisins fermaient leurs portes très tôt le soir dans la crainte que le criminel ne rôde. Les fêtes entre voisins, les repas collectifs se raréfiaient malgré l'été qui approchait, on ne craignait que trop qu'un meurtre ne se perpétue publiquement cette fois. Noam était certain que le responsable de toute cette terreur n'était pas si stupide mais il avait encore du mal à croire qu'il puisse évoluer et vivre parmi eux. Serait-le loup blanc qui était entré dans la bergerie ? Sarah devait accumuler les plaintes futiles que tout le monde attribuait sur le compte de cet inconnu. Un coup d’œil derrière le dos de l'avocate et il percevait clairement l'amoncellement de dossiers plus ou moins épais. Elle était débordée et lui venait avec ses gros sabots et ses besoins de savoir qu'elle allait bien. Il venait en messager alors que la jeune femme avait plus important à gérer. Depuis qu'elle lui avait annoncé la mort de Tom, elle l'évitait. Lui rappelait-il trop son défunt mari ? Ca n'était pourtant pas dans ses intentions de la mettre tant mal à l'aise dès qu'il était dans les parages. Au fur et à mesure qu'il observait Sarah, Noam comprenait pourquoi elle n'avait pas donné signe de vie, pourquoi elle n'avait pas cherché à les revoir. Parce qu'elle n'en avait pas l'envie tout simplement. Et c'était triste.

Sarah lui demanda à propos des directives d'Avery et Noam retrouva un peu de sérénité. « Oh non non, ne t'inquiète pas. Pas pour te surveiller mais pour l'assurer que tu n'es pas noyée dans ton bureau. Tu devrais lever le pied. » C'était tellement plus facile à dire qu'à faire. On lui avait déjà dit et répété à lui-même de se calmer sur les horaires de travail et de prendre un peu de temps à soi. Quand le monde avait besoin, il était difficile d'arrêter. Soulagé, il ajouta plus joyeusement : « Il va sauter de joie, tu devrais le lui dire toi-même ! » Mais sa consolation fut de courte durée. L'avocate était plus froide qu'elle ne l'avait jamais été et répéta une nouvelle fois qu'il pouvait rentrer en paix. Était-elle en train de prendre congé de lui ? Avait-il commis une erreur pour qu'elle soit aussi distante alors qu'il lui avait bien montré qu'Avery et lui pouvaient être d'un grand soutien. Était-elle contrariée qu'il l'ait forcé en quelque sorte à révéler la mort de Tom ? Souffrait-elle depuis ? Il comprenait entièrement sa peine – ne l'avait-il pas vécu mais elle ne pouvait décemment pas l'ignorer et l'éviter pour le restant de leurs jours. « Pardon ? » Que dirait-il à Avery quand il pousserait la porte d'entrée et qu'on lui sauterait dessus pour avoir du nouveau ? ''Sarah va bien mais elle n'a pas voulu que je reste. A vrai dire, j'avais l'air de la déranger. Tu crois que c'est grave fils ?'' Bien sûr que c'était grave en plus d'être totalement en contradiction avec la personnalité d'ordinaire conciliante de Sarah. Quelle n'allait pas être sa déception à son retour. Il ne pouvait pas partir avec plus de questions que lorsqu'il était entré. Légèrement irrité qu'on puisse le congédier de la sorte, il resta planté sur ses deux pieds fermement : « Y-a-t-il quelque chose que je dois savoir ? Je suis désolé de dire ça comme mais ça n'est pas dans tes habitudes de renvoyer les gens comme ça. » Oh si elle souhaitait être seule c'était mal barré. Noam était quelqu'un de têtu et qui détestait les injustices. Si cette étonnante austérité n'en était pas vraiment une, il le vivait clairement comme un échec. Maintenant qu'elle était livrée à elle-même, plongée dans son métier pour ne pas laisser les souvenirs de Tom l'envahir, il n'allait pas tourner les talons docilement et attendre qu'elle veuille bien décrocher son téléphone et sortir de son monde. « Je suis conscient que nos retrouvailles ne se soient pas passés comme elles auraient du se passer. Ca a du te faire un choc de nous revoir Avery et moi après tant d'années et rassure-toi, on en était tout retournés aussi. Mais même si un malheur t'est arrivé, tu ne peux décemment pas rester indifférente et continuer comme si tu ne nous avais pas vu. C'est complètement idiot ! » S'il fallait mettre les deux pieds dans le plat et violemment, il allait le faire. S'approchant de Sarah, il tenta de poser une main sur son bras pour l'apaiser: « Que tu le veuilles ou non, il aurait été rassuré que nous faisions partie de ton avenir même si peu de choses nous lient à présent. »
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyLun 4 Juin - 4:59

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La situation actuelle ne permettait pas à Sarah d’être détendu. Des crimes, un crime, un jeune homme .... Que plusieurs personnes aimaient ici. C’était assez dur à imaginer. Dans une petite ville, un crime aussi froide et atroce. Lorsqu’un bruit surgit, ce fut comme un reflexe de prendre le coupe papier pour pouvoir se sentir un peu plus en sécurité ! Bien sur que ce n’est pas un coupe papier qui l’a protègerais d’un tueur. Mais ca l’aidait à avancer un peu plus dans la pénombre du cabinet .... La peur se dessinée petit à petit sur son visage .... Jusqu’à ce qu’elle voit Noam. Il était là. C’était bien lui, il était devant elle. Le jeune homme ne comprit pas vraiment la réaction de Sarah. Mais bon, “cette situation” n’avait rien de simple. La jeune femme avait la mort en horreur et pourtant, elle devait aujourd’hui l’affronter et pire que ça, la vivre ! Pearce n’était pas ici depuis longtemps, quelque mois, et pourtant, elle avait vu en cette ville, un calme plat, une ville accueillante et une sécurité. Or c’était faux. Aujourd’hui, ce n’était plus le cas. Les gens ne laissait plus leur portes ouvertes la nuit, ils fuyaient au moindre bruit, bref, les soupçons allaient de bon train. Cet endroit si calme était devenu le théâtre d’un crime horrible. Personne ne se faisait plus confiance. A présent, Pearce était complètement submergées par des dossiers plus bêtes les un que les autres ! C’était impressionnant de voir comment les gens pouvaient avoir peur de la moindre petites choses stupides. Ca avait le don de rendre Sarah complètement folle. D’ailleurs, c’est exactement ce qu’elle était entrain de devenir avec un travail pareil !

Pourquoi Noam venait – il la voir ? Ce dernier n’en avait pas vraiment envie, elle le savait. C’était surement Avery qui l’envoyé et vu la réflexion qu’il eut, la jeune femme l’avait très bien comprit. Avery était surement le petit garçon qu’elle aimait le plus. Mais le voir, revenait à voir Noam. La jeune femme ne se sentait pas à l’aise. La première fois qu’elle l’avait vu, elle avait senti quelque chose, quelque chose de spécial en lui, un garçon des plus humble et protecteur avec ceux qu’il aimait, quelqu’un de droit et d’honnête, un homme sur qui on pouvait compter. Mais bizarrement, en le renvoyant l’autre fois, leur rapport n’était plus les mêmes. C’était froid, plat et sans intérêt. Pearce en demandait peut-être trop où Noam n’était pas le genre de personne fait pour la comprendre. C’était assez dur pour elle de le voir, de les revoir, il lui faisait penser à Tom, mais elle adorait leur présence, sauf la dernière fois. Avery était un ange, son petit ange. Elle l’avait toujours considéré comme son petit protégé et avait un lien avec lui assez spécial, Noam le savait bien. peut-être qu’au fond, ce lien dérangeait le jeune homme. Noam n’était plus celui qu’elle avait connu. Elle le sentait et détestait ça ! « Je gère très bien le rythme de mon travail je te remercie. La prochaine fois, prend le téléphone c’est dix fois plus rapide. » Sarah n’était pas des plus aimable, il fallait bien l’avouer. En faite, seul Avery s’inquiétait pour elle, Noam n’en avait rien à faire, il s’en moquait bien. Se déplacer ici, c’était vraiment absurde. Le téléphone, un coup de fil pour demandé si elle allait bien, c’était tellement plus pratique. Pas besoin de faire celui qui était inquiet au moins ! « Je l’appellerais pour le lui dire, ne t’en fais pas ! » Pearce ne voulait pas de ce genre de discussion. Si elle devait en avoir une, ce n’était pas avec Noam mais Avery, c’est lui qui avait besoin de lui parler pas Noam ! Le jeune homme ne semblait pas vouloir partir .... N’avait – il pas comprit le message de la jeune femme ? Ce n’est que quant il ouvrit la bouche que Pearce comprit à son tour. Pourquoi voulait-il des explications ? Son cas ne l’importait pas, ou peu, juste pour répondre à son fils. Noam s’en moquait bien du reste. C’est ce qui énervait la jeune femme à cette instant. Pourquoi venir la voir ? C’était absurde.« Pas dans mes habitudes ? Tu as changé et moi aussi Noam. Tu ne peux pas prétendre me connaitre donc ... La vie nous fait changer c’est ainsi. On ne va pas épiloguer des heures là dessus. » La jeune femme fut de glace, c’était surement pour se protéger. S’attacher à quelqu’un et le perdre encore, elle ne pouvait plus .... c’était plus fort qu’elle. Cette dernière ne voulait plus de ce sentiment. Il était déjà si présent dans sa vie actuelle, pourquoi l’accentuer ? « Pourquoi me parles tu de Tom ? Rassurer ? Tu crois que t’avoir dans ma vie va me le rendre Noam ? Et bien tu te goures. Alors tes beaux discours garde les pour tes patients et évite de m’analyser. Tu ne me connais pas. » Lorsqu’il lui toucha l’épaule, celle-ci recula. La jeune femme ne supportait pas ça. Se forcer n’avait jamais été une bonne chose, et encore moins pour elle. Pearce ne voulait pas de pitié ou de quoi que ce soit de ce style .... Tout ce qu’elle voulait c’était être en paix !
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyDim 10 Juin - 11:12



Le monde ne tournait plus rond. A cet instant précis, Noam avait l'étrange impression d'avoir été projeté dans un monde parallèle où Sarah ne serait plus l'aimable personne qu'il avait connue mais plutôt une créature de glace qui lançait des piques de défense sitôt qu'elle en était capable. Il était complètement ahuri et impuissant face à ce retournement de situation. Il mourrait d'envie qu'on ne le pince pour savoir s'il n'était pas finalement en plein cauchemar. Pourquoi Sarah lui démontrait aussi peu d'intérêt ? Pourquoi elle auparavant si avenante était devenue aussi froide qu'une inconnue qu'il importunait par sa présence ? Avait-il commis une erreur, dit quelque chose de travers ? Il était persuadé que non et cette injustice à laquelle il assistait commençait à l'agacer de plus en plus. Sarah était-elle si débordée que le travail empiétait sur son humeur ? Avait-elle besoin d'un punching-ball afin de se sentir si peu soulagée ? Depuis qu'il avait débarqué ici, il n'avait jamais eu l'occasion de participer à une conversation si malsaine si peu amicale. Dès son arrivée, il avait essayé de se faire respecter notamment en se comportant comme le voisin parfait. Lui, si fraîchement immigré de l'Australie où il avait été connu pour sa spontanéité et sa franchise parfois piquante, avait du revoir sa verve à l baisse pour mieux s'intégrer dans la population. Les américains étaient si pressés, si occupés, ils rencontraient tant d'étrangers à longueur de journée qu'ils en devenaient méfiants. Combien de fois à l'université il avait préféré se taire plutôt que de dire ce qu'ils pensaient ? Les États-Unis fonctionnaient seuls, ils n'avaient pas besoin de gens comme lui, ils en avait déjà assez pour prospérer encore des milliers d'années. Noam avait réussi à creuser sa place dans la communauté mais c'était au prix de sa liberté de penser. Il était maintenant dans le moule qu'on avait façonné pour lui et parfois, c'était douloureux de se remémorer le garçon bien dans sa peau et insouciant qu'il avait été.

C'est pourquoi il se révolta alors et refuse de quitter les lieux. D'une voix posée et raisonnée, il se risqua à lui donner quelques leçons en mettant les pieds dans le plat. Oh il parlait de Tom et c'était bien le sujet qui avait conduit Sarah à le quitter la dernière fois. C'était de toute évidence un nom qui était devenu tabou et Noam ne craignait pas de le prononcer si c'était pour la bousculer un peu. Quand bien même il avait usé de l'excuse Avery pour venir ici, c'était pour mieux la mettre à l'aise. Bien sûr qu'il se préoccupait d'elle sinon il n'aurait même pas pris la peine de mettre les pieds ici. Noam ne se forçait jamais pour des causes qui ne le concernaient pas. Il était peut-être devenu trop conciliant mais n'en était pas devenu hypocrite pour autant. Il aurait tout aussi bien pu l'ignorer dans ce café et feindre ne pas l'avoir reconnue. Avery connaissait un peu tout le monde dans Mount Pleasant, il n'en aurait eu aucun scrupule. Cependant, il avait pris de ses nouvelles parce qu'il s'en inquiétait, il avait eu le malheur de mentionner Tom parce que c'était un de ses amis et par extension, elle demeurait quelqu'un pas comme les autres. Mais Sarah ne semblait pas l'avoir compris et le remballa tout aussi vite. Plus il l'écoutait et plus la surprise l'assommait. Il était en train de découvrir une facette de la jeune femme qu'il n'appréciait pas du tout. Peu à peu, il sentait malgré lui la colère bouillonner amèrement dans ses entrailles. Souhaitait-elle le pousser à bout ? Avait-elle besoin d'une dispute pour se sentir un peu vivre ? Parce qu'il pouvait très bien lui en fournir une vu l'attitude exécrable qu'elle arborait à cet instant précis. Visiblement agacé, il leva les mains en l'air pour feindre l'abandon et s'exclama alors sur un autre ton que celui qu'il avait employé depuis : « Très bien, on a changé. Ça fait plusieurs années qu'on ne s'est pas vus, tu as raison, nous sommes devenus des personnes différentes alors bien ? Au revoir et à jamais ? » Il était totalement déçu. Et que faisait-elle d'Avery dans tout ça ? Elle était si égoïste là tout de suite... « Oh je ne suis pas là pour meubler un fantôme. Crois-moi qu'il y aurait à faire si je t'avais comme patiente ! Tu changes d'humeur comme de chemise. Je viens pour toi, pour voir si tu vas bien parce que ça nous inquiète. Je ne laisserai pas mon fils subir tes sautes d'humeur. Avery le montre certainement mieux c'est un enfant, il n'a jamais eu de déception. Mais je crois que je vais lui offrir sa première désillusion aujourd'hui. » Ses paroles étaient dures mais il ne supportait pas devoir retourner à son fils pour lui annoncer que Sarah avait du ressentiment envers Noam. Il n'avait rien fait de mal sinon pour tenter de la réconforter. Il n'était pas la personne la mieux placée, ils se connaissaient à peine au fond mais ils avaient partagé la même affection pour un homme qui n'était plus là pour l'épauler. Il n'avait pas l'intention de le remplacer, loin de là, juste d'alléger un peu ses épaules. Qu'aurait fait Tom ? Il l'ignorait et n'en tenait pas rigueur. Il n'était pas là pour la hanter de souvenirs douloureux mais pour la faire avancer vers un avenir plus paisible. Si elle ne voulait pas de son aide, qu'il en soit ainsi. Noam n'était pas du genre à courir après les causes perdues. « Je ne t'encombrerai pas de mes beaux discours. J'ai usé assez de salive dans le vent. Si tu es assez stupide pour me considérer comme un tel opportuniste, sans doute tu n'as rien compris. Tes dossiers sont sans doute bien plus intéressants c'est plus facile d'être un robot. » Il s'éloigna pour signifier qu'il allait partir bien qu'il n'y comptait pas réellement. Il savait Sarah battante et elle n'accepterait pas qu'il agisse de la sorte sans s'en défendre. Il l'espérait. Malgré ses propos, il l'estimait.
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyLun 11 Juin - 9:50

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La visite de Noam n’était pas prévu. Ces derniers temps, la jeune femme détestait les imprévu et les évènements qui la poussait à bout. Manque de chance, tout cela s’enchainait. Noam était à Mount Pleasant. Noam était le meilleur ami de Tom. C’était vraiment la pire chose qu’on puisse vivre. Perdre un proche, c’était une des plus dures épreuves de la vie, mais il fallait faire avec. En rencontrant Noam à New-York la toute première fois, Sarah avait vu cet homme exceptionnel, ce regard, cette posture, ce respect, il était l’un des rares hommes à mériter les biens faits de la vie. A présent, elle ne pouvait plus en dire autant. Bien sur, cette dernière ne lui souhaitait pas de malheurs, loin de là, tout ce qu’elle voulait, c’était comprendre ce changement. Noam était surement l’une des personnes qui connaissait le mieux Tom et en apprenant sa mort, pas de réaction .... Même si ce dernier n’arrive pas à montrer ses sentiments, la perte de quelqu’un se voit, dans un regard, un geste, une mimique, un mouvement, mais là rien. Lorsque Sarah avait prononçait ces mots, le monde s’était de nouveau écroulé alors que pour Noam, c’était comme ci la chaine météo venait de lui annoncer un temps ensoleillé. L’amitié, c’est ça l’amitié ? Absolument pas ! Sa première rencontre, leur première parole, Sarah s’en souvenait encore. Elle avait dit à Tom, “Ce jeune homme est comme moi.” Pas faux. Sarah avait un caractère bien trempée, lorsqu’on l’a piqué là où ca faisait mal, les foudres tombaient, à coup sur ! Noam était assez Franc et n’hésitait pas à être lui même. C’est ce qu’elle avait apprécié chez lui. Cette spontanéité que peu de personnes avaient dans son entourage. Le jeune homme lui avait plu pour ça, mais aujourd’hui, il était à des milliers de kilomètres de cette personne.

En le voyant dans le hall de son cabinet, Pearce ne pensait pas que cette rencontre prendrait une telle tournure. La jeune femme détestait le conflit. En faite, autrefois, à la Fac, cette dernière se battait sans cesse avec les gens, c’était comme un let motive dans sa vie, quelque chose qui la faisait tenir et qui rendait sa vie un peu plus vivante. Ressentir quelque chose était dure, c’était comme une épreuve pour elle. En faisait ça, c’était le moyen de tester si elle y arrivait ou non. Et pour la plupart des personnes, c’était non. Une seule lui avait fait ressentir ça, c’était Cayden. Il l’avait ramené à la vie malgré elle. Une fois à New-york, l’ennuie et tout le reste était dans sa vie. En rencontrant Tom, tout changea, elle changea aussi. Ce dernier l’avait complètement transformé. Grâce à lui, la jeune femme était devenue une autre personne. Une de ces personnes que les gens ne se force pas à aimer mais qu’ils aiment naturellement car elle le mérite. Voilà ce qu’était Sarah grâce à lui. Mais lorsque la vie lui avait reprit cet homme, sa vision changea de nouveau. Pourquoi devrait-on l’aimer alors qu’elle détruit tout ? Pearce avait déjà détruit sa relation avec Jason, puis ses parents, Cayden et maintenant Tom, lui aussi n’était plus dans sa vie. C’était ça, la pire chose, voir la vérité en face. C’était ça la vérité. Dès qu’elle vivait quelque chose, qu’elle était bien, tout foutait le camp. La preuve avec Noam à présent. Il était peut-être là pour elle mais lui parler de Tom n’était pas la solution, elle n’était pas l’une de ses patientes, elle méritait peut-être mieux que d’être bousculée ou je ne sais quoi d’autre. Pearce avait un très mauvais rapport avec la mort, depuis son enfance, depuis la mort de sa soeur. Noam ne savait rien de sa vie, mais lorsqu’on en sait peu, autant ne rien dire. Il ne l’a connaissait pas et ses jugements à la noix et ses remarques commençaient à l’agacer ! Bien sur qu’elle n’était pas facile, qu’elle avait ce caractère de feu qui vous faisait sortir de vos gons mais elle était entière et honnête. A chaque fois, il lui disait qu’Avery voulait savoir si elle allait bien ou autre. Si lui voulait connaitre son état, pourquoi ne pas le lui demander directement ? De quoi avait-il peur ? « Quand je vois l’amitié qui n’en est pas une réellement, le au revoir et à jamais est de mise je pense ! » La jeune femme était d’une froideur rare. En faite, cette dernière était blessée et pour ne pas le montrer, elle préférait être distante et froide pour contrôler ca ! La froideur de Sarah se transforma en colère. Comment pouvait-il méler Avery à leur conversation ? Noam était – il un père aussi peu responsable ? Ce n’était pas l’image qu’il lui avait donné. Pourquoi ferait-il ça ? Sarah ne le supportait pas ..... « Ecoute moi bien Noam. Tu juges sans connaitre. Lorsqu’on ne connait pas quelqu’un, on ne peut pas se permettre de telle choses. Tu le fais. Ce fantôme était ton ami, oui ton meilleur ami et voilà comment tu oses parler de lui ? Mais que pouvait-il bien te trouver .... » Sarah s’arrêta .... ce moment était en fait l’un des plus durs. Parler de Tom était toujours dur. Mais parler de lui ainsi était pire que tout. « Et Avery n’a rien à voir avec ça. Mais vu que tu penses ça, va y fait ce que tu as à faire. Je ne suis plus à une personne prêt dans ma vie Noam ! » Avery était comme un fils pour elle, Noam le savait. Mais elle ne se battrait pas, pas comme ça. Noam venait de la décevoir au plus haut point. Tout ce qu’elle avait aimé chez lui, venait d’un seul coup de disparaitre. Il confondait tout. Avery, elle et lui, c’était différent, tout était différent. La jeune femme fut blessé .... Comment pouvait-il lui parler ainsi ? Certes, elle était froide, dur et pas très adroite quelque fois, mais Noam était juste méchant à cet instant. Pearce ne craquerait pas devant lui. Un robot, voilà tout ce qu’il voyait en elle, un automate. Et bien soit. C’était peut-être le cas, mais son travail l’aider à ne pas penser, à ne pas craquer et à penser à Tom tout le temps. Son travail la sauvait en quelque sorte. Lorsqu’il recula, Sarah fit de même .... Elle ne pu prononcer un mot, pas un seul. La jeune femme était comme entrain de ressentir de la peur, de la colère, de la tristesse .... Tout se mélangeait en même temps. Pearce était dépassée. Cette dernière parti droit dans son bureau et posa ce qu’elle tenait dans la main en s’appuyant contre ce dernier. Elle ne devait pas craquer, elle ne le devait pas.... Mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire quelque fois.
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyVen 22 Juin - 6:25



Les mots fusaient. Ils étaient projetés comme les coups d'un boxeur. Les deux jeunes gens était en train de se livrer à une bataille qu'ils n'auraient jamais cru mener un jour ou l'autre. Leurs paroles étaient acerbes, rondement formulées mais qui trahissaient un combat singulier et une perdition dans ce que l'un avait cru de l'autre. Elles dépassaient souvent la pensée sitôt que les esprits étaient échauffés. Noam ne savait même plus comment tout cela avait pu tourner de la sorte mais à présent, il lui semblait que rien ne serait jamais plus pareil. Avait-il eu si tort de s'enquérir de son bien-être ? Avait-il commis une telle erreur que Sarah le lui reprochait comme le pire des délits ? Avait-elle préféré que jamais ils ne se revoient et qu'elle puisse vivre sa nouvelle vie à Mount Pleasant comme elle l'entendait. Nul doute que la fuite de New-York avait été grandement liée au décès de Tom, son défunt mari. Mais Noam n'était pas Tom. Il avait été son ami d'enfance, une épaule sur laquelle se reposer, une correspondance affective à laquelle il avait tenu durant de longues années mais il n'était pas Tom. C'était hors de question qu'il soit porteur de souvenirs douloureux pour l'avocate, tout comme il était impensable qu'elle lui réclame de ne plus l'évoquer. Le fait était là : Sarah était sortie de ses gonds sitôt qu'il avait commencé à mentionner l'âme disparue. Et si Noam n'avait pas peur d'en parler – il n'y avait qu'une personne morte qu'il refusait catégoriquement d'immiscer de nouveau dans sa vie actuelle, il paraissait alors que Sarah voulait simplement se remémorer du personnage de sa propre initiative. Il l'avait froissée, il avait froissé ses émotions et bousculé le petit train-train qu'elle s'était forgée pour mieux surmonter l'épreuve. Il lui tenait tête et c'était bien ça qu'elle niait. Elle évoqua la possibilité d'une amitié complètement erronée et Noam, sous le coup de l'énervement, ne put s'empêcher d'acquiescer : « Très bien ! Va pour l'adieu, c'est tellement plus simple de faire la farouche. »

Noam s'apprêtait enfin à partir. Il ne tenait à en entendre plus pour l'instant, sa capacité d'analysé était faussée par la colère. Qu'avait-il fait de travers pour qu'elle se rebiffe de la sorte, qu'elle l'accuse de tous les maux ? N'était-il pas venu pour apaiser les tensions, pour se rappeler qu'il n'était pas l'ami d'un mari mais un soutien tout court ? Quand Sarah s'énerva une fois de plus sur ses agissements, il leva les bras avant de l'interrompre : « Où me vois-tu juger ?! Dis-moi, qu'est-ce que je juge de ta petite personne, Sarah. Quelle grande qualité manque-t-il à mon opinion ? » S'arrêtant net dans le vide, il l'écoutait une nouvelle fois débiter ses hypothèses farfelues et autres croyances qui sortaient tout droit de son imaginaire. Avait-il manqué de respect à la mémoire de Tom ? Il n'en était pas si certain. Il avait été la première personne à lier les deux jeunes gens et aujourd'hui s'il ne faisait plus partie de ce monde, Avery avait inconsciemment pris la relève. Ahuri, Noam ne trouva rien à ajouter lorsqu'elle clamait qu'elle n'en avait rien à faire. Son fils n'était pas ''une personne près''. C'était un petit garçon qui avait fondé beaucoup d'espoir en Sarah, la seul ejeune femme qui maintenant évoquait un peu le vague souvenir de sa mère. Il parlait d'elle comme la plus fantastique des femmes et si ça n'était pas possible d'en faire une mère de substitution, c'était pourtant elle qui s'en rapprochait le plus. Il avait espéré provoquer une réaction positive en parlant de sa merveille, mais elle était de toute évidence bien trop braquée pour assimiler quoique ce soit de sensé. Elle disparut derrière les quatre murs de son bureau et Noam resta planté là tout seul un moment. Fallait-il réellement abandonner ou bien tenter de calmer les esprits ? Il se sentait trop vexé dans son orgueil pour jouer les bons samaritains et il regrettait l'absence d'Avery qui aurait certainement réglé ça en une ou deux boutades de son cru. Sa bonne humeur légendaire avait l'influence d'un aura de sympathie autour de lui et ça n'était qu'en privé que Noam était capable de le gronder. En public, il était bien trop lumineux pour susciter de mauvaises réactions. S'avançant jusqu'à l'entrée de son bureau, il demeura immobile près de l'encadrement de la porte au cas où elle le congédierait de nouveau. Traduisant son agacement à travers sa main qui agrippait fermement la monture en bois, il s'efforçait néanmoins de poser sa voix d'une neutralité froide : « Je n'étais pas venu pour éveiller tant de haine de ta part. Je pensais que l'initiative de venir jusqu'ici montrerait à quel point nous tenons à ce que tu ne disparaisses plus à nouveau comme Tom a eu le malheur de faire. Tu t'es complètement mépris sur mes motivations et je trouve ça regrettable et très stupide de ta part. Je ne vais pas te retenir plus longtemps et je vais retrouver mon fils qui attend impatiemment de tes nouvelles et un nouveau rencart. Si toutefois tu recouvres un peu de bon sens, tu sais où nous trouver. » Sans attendre son reste, Noam lui tourna le dos et se dirigea à pas lent jusqu'à la sortie. Cette entrevue avait frisé le ridicule et il savait pertinemment que dès le lendemain il déplorerait cette altercation justifiée par une trop grande fierté de l'une et une susceptibilité irascible de l'autre. Mais Noam n'était pas encore maître du destin, c'était peut-être là la fatalité.
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MessageSujet: Re: we need your well-being → SARAH   we need your well-being → SARAH EmptyDim 24 Juin - 9:28


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Comment avaient-ils pu en arriver là ? Comment cette relation avait – elle pu se dégrader autant ? A présent, Pearce était complètement paumée. Le fait d’avoir retrouvé Noam, de l’avoir de nouveau dans sa vie, lui rappelait tellement Tom. Tous les deux se ressemblaient tellement. Leur gestes, leur façon d’être, de rire, de parler, bref .... Sarah aurait pu tomber amoureuse de Noam si elle n’avait pas été avec Tom. Mais pour la jeune femme, il n’y avait que Tom, et malgré son absence, il était toujours présent en elle. Quelque fois, tellement la douleur de son absence était forte, elle avait envie d’hurler, d’hurler sa peine et d’exorciser sa douleur pour ne plus jamais avoir mal à ce point, mais elle n’y arrivait pas. Depuis sa disparition, depuis qu’il l’avait laissé, elle n’était plus elle même, comme lorsqu’on perd quelque chose qui compte tellement pour vous, que jamais vous ne pensez vous en remettre. Pourtant, Tom l’a aimé, il l’a aimé malgré le fait qu’elle soit toujours amoureuse d’un autre. Pearce est une femme assez torturée. Peut-être même trop certaines fois. C’est assez bête, mais cette dispute est idiote. Pour Sarah, Noam ne montre rien, pas de tristesse, de peine, de peur, rien. C’était comme ci son ami n’avait jamais compté pour lui et pire, il prend son fils pour prétexte pour passer la voir, voilà ce qui l’agace au plus haut point. Mais au lieu de le lui dire, au lieu d’avouer ce qu’elle ressent, elle cri, elle évacue sur Noam. Ce n’est pas la solution, mais au fond, comment peut-il savoir comment agir avec Sarah ? Il ne la connait que très peu, ce n’est pas les quelques vacances qu’ils ont passé ensemble qui va les faire se connaitre sur le bout des doigts .... Triste mais réel. Sarah n’est qu’une égoïste, qu’une idiote, doublé d’une impulsivité à toute épreuve. Voilà ce qu’elle était autrefois. Mais comme on dit, “Chasser le naturel, il revient au galop.” C’était exactement le cas. A la phrase de Noam, Sarah ne répondit rien .... Attendit quelque seconde : « Excuse moi, faut mieux continuer et voir qui va gagner ? On a plus quinze ans et tes discours m’ennuie. »

Noam était venu pour elle ? Pas juste pour rassurer Avery ? C’était assez bizarre mais là, elle ne savait plus, ne savait plus quoi penser ... Sarah était du genre à aimer et à détester en même temps. C’était ça son problème, les extrêmes faisait sa vie, ca avait toujours été ainsi, sauf avec Tom, il était le seul à la canaliser. Il était le seul à lui faire voir la vie autrement. C’était lui le calme après la tempête. Il avait fait énormément de bien à Sarah et elle avait changé grâce à lui, mais là, à cet instant, elle en avait besoin, elle avait besoin d’exploser. Pas de chance, c’était Noam, mais en même temps, elle doutait de lui. La jeune femme faisait confiance à peu de personne et aujourd’hui, étrangement, il n’y en avait plus qu’une dans sa vie, c’était Marta. Son amie fidèle, celle qui l’a comprenait mieux que personne. Ici dans cette ville, il n’y avait que Marta et si on devait parcourir le monde, il n’y aurait surement qu’elle. Cette dernière avait vécu tant de choses, pas toujours très faciles, mais la vie avait mit ses relations à l’épreuve .... Depuis, elle a apprit à ne plus jamais donner sa confiance comme ça. Noam est comme les autres, ce n’est pas parce qu’il était LE MEILLEUR AMI de Tom, qu’elle doit lui faire confiance ... Et puis, pas de larmes, pas de peines, pas de colère, rien ... C’est ça qu’on appelle de l’amitié ? Pas chez Sarah ! « Tu juges ma façon d’être, d’agir ... Et me compare à tes patients. Je ne suis pas l’un d’eux. Nous ne sommes pas dans ton hôpital Noam ! Je ne suis pas malade, j’suis triste. Mais tu ne comprends rien. Toi qui vois des cas toutes la journées, tu n’arrives même pas à voir ce qui est devant toi. Et bien soit, continue de te croire si fort et si puissant, je m’en fiche .... Si je suis ce genre de personne, part et ne rien pas ! » Noam venait de parlait de Sarah comme ci .... Elle était la pire des personnes du monde. Même si tous les deux n’étaient pas proches, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être blessé. Blessé qu’il pense ça d’elle, blessé qu’il la juge sans vraiment voir le mal qui la ronge, blessé de son attitude. Et oui, lorsque Sarah est blessé, plus rien ne va .... C’est comme ci tout déconnecté dans sa tête. Là, les plombs ont carrément sauté ! Cette dernière ne supporte plus la situation. Le mieux était encore de partir dans son bureau. La fierté, ses sentiments, elle ne les montrait jamais à quelqu’un comme ça. Pas à quelqu’un qui pense ça d’elle. La jeune femme commençait à respirer, il fallait qu’elle reprenne le contrôle. A cet instant, tout déraillait dans sa vie et elle ne voulait plus de ça, elle voulait du calme. Il fallait qu’elle se calme. Mais en allant dans son bureau, elle ne pensait pas que Noam pourrait la suivre .... Et pourtant, c’est ce qu’il fit. Pourquoi était – il revenu pour lui parler ainsi ? La détestait-il à ce point ? Pearce était déjà blessé mais là ce fut pire .... Les paroles de Noam étaient entrain de résonner l’une après l’autre dans son esprit. Avait-il cette opinion d’elle ? Sarah était – elle stupide et dénué de bon sens ? Voilà ce qu’était Pearce pour Noam ... La jeune femme était à bout ... Le rattraper jamais. Elle le détestait, comment pouvait-il faire ça. Étrangement, c’était la première fois, elle se mit à hurler .... Hurler tellement fort qu’elle aurait pu réveiller les morts .... C’est peut-être ce qu’elle cherchait au fond, non ? Elle s’arrêta nette, ce cri, cette puissant l’avait soulagé ... Le mal était toujours là, mais c’était comme ci, il avait réussi à se taire, à parler moins fort. A présent, elle était seule, se sentait mal, et l’amitié qu’elle avait cru possible venait de se détruire en quelque secondes ..... « Pourquoi me l'as tu envoyé Tom ? Pourquoi m'as tu fais ça ? »
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