Codage fait par .Jenaa

Un mois depuis le gala de charité, un mois que je recherche sans rien trouver l'agresseur de Dale ( et de deux autres personnes et sûrement le tueur aussi mais surtout l'agresseur de Dale ). J'ai passé le maximum de temps possible dans sa chambre d'hôpital mais entre mon travail, Margaret, rechercher le tueur et ne pas éveiller les soupçons ce n'était pas beaucoup de temps. J'aurais dû le protéger, prendre le coup à sa place. Le cadavre m'occupe bien moins que mes collègues qui espèrent tous élucider ce meurtre. En temps normal, je serais comme eux mais Dale a été touché. On ne s'attaque pas aux gens que j'aime. Sans Noam, il serait plus que probablement mort à l'heure qu'il est. Encore chance que le médecin était présent. Je revois encore mes mains recouvertes du sang de Timon, je devais être encore plus effrayé que sa sœur en attendant les réponses du médecin sur son état.

Je suis sur mon bureau en train de vérifier encore et encore l'alibi de chaque personne, cherchant les incohérences quand je reçois un coup de téléphone de Margaret « Oui ? » « Dale a fugué ! Il a pris ses affaires et il est parti par la fenêtre ! » « Quoi ?! Quand ? » l'idiot, il aurait pu tomber sur sa tête durant la chute et il ne doit pas avoir le moindre choc dessus – ce qui est difficile sachant que j'adore le frapper à l'arrière du crâne - « Je sais pas … il y a une heure environ. » « Attends la tombée de la nuit, si il n'est pas revenu je le chercherais. » je sens bien qu'elle s'inquiète mais je ne peux pas partir du travail comme ça « Pourquoi vous vous êtes engueulé encore ? » « J'ai eu une offre pour l'Ouganda. » « Oh … » très éloquent, je sais mais elle me prend au dépourvu. Ce n'est pas la première fois et elle hésite à chaque fois de plus en plus avant de refuser et je sens bien qu'elle le fait à contre cœur. Elle veut tellement bosser dans l'humanitaire et on lui propose tellement de moyen en plus. « Je dois y aller. » je lui dis avant de raccrocher. Sauf que je ne reste pas à mon bureau comme je lui ai dis et je pars à sa recherche parce qu'un fou furieux l'a déjà frappé quand je ne faisais pas attention, je ne vais pas laisser cela lui arrivait une seconde fois.

Rien trouvé, j'ai cherché partout, j'ai été chez tous ses amis, je suis même allé chez ce Danny mais rien. Il est où ? Je sais qu'il n'est pas aussi courageux qu'il veut me le faire croire et qu'il va rentrer dès la nuit tombée et sa colère moins grande. Je rentre chez moi pour prendre une douche avant d'aller chez les Freeman pour l'attendre et lui donner un sermon qui va lui faire perdre toute envie de recommencer. Je sors de la salle de bain avec une simple serviette quand j'entends frapper à ma porte. Je vais donc ouvrir la porte et je tombe sur un Dale avec une valise trop lourde pour lui et dans une pose qu'il pense sexy. Je le regarde, entre la surprise, le bonheur et la colère je ne sais pas quelle émotion gagne et je l'entends. Je le prends par le bras et je le fais rentrer sans douceur. Je fais de même avec sa valise que je balance sur le sol. « Espèce de con ! Je t'ai cherché partout ! J'ai été voir chez Danny à cause de toi ! Tu crois que j'ai que ça à faire de ma journée ?! » oui j'utilise une excuse pour ne pas dire que je suis mort d'inquiétude et que je suis soulagé qu'il n'ait rien. J'ai envie de le frapper et de l'embrasser mais je ne peux pas le frapper et il peut prendre le baiser comme une récompense.

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Je me suis douté que Terry me chercherait et que même ma sœur serait morte d'inquiétude pour moi. Mais en ce moment, j'étais furieusement égoïste. Je ne pensais plus qu'à moi. Je pensais être le seul à avoir souffert. Il faut dire que j'ai vraiment pensé mourir il y a un mois. Après mon réveil, on m'avait expliqué que mon cœur s'était arrêté plusieurs fois entre le l'ambulance et hôpital. Mais, que heureusement j'étais jeune, robuste et bagarreur. J'avais survécu, alors j'avais besoin de vivre cette vie. La sensation était étrange, toutefois je n'avais plus envie d'être le Dale qui se laisse maltraiter par la vie. J'avais le besoin de la croquer, de la dévorer. Alors, devant la porte d'Onassis, il n'y avait aucun remord dans mon regard, même plutôt de l'excitation.

C'est qu'il avait été occupé. Peut-être le travail ? Je sais pas, quand il venait à l’hôpital, il changeait toujours de conversation quand je lui demandais. Bah, du Terry tout craché ! Il avait ouvert sa porte et comme je m'y étais préparé il était en furieux. Il me fit entrer sans ménagement et jeta mon sac dans son appartement. Il me balança à la figure qu'il m'avait cherché. J'espérais bien ! Une information qui me fit sourire d'avantage, pour vous dire le grand "con" que j'étais devenu. Sa façon de me regarder, de me menacer, j'étais littéralement entrain de bruler de l'intérieur, ma langue n'arrêtant plus de passer sur mes lèvres. Je crois que le message était clair ? Terry m'avait dit de prendre plus d'assurance. Depuis, mon accident, j'étais gonflé à bloc. J'attends à peine qu'il ferme la porte et je défais d'un coup sec mon sweat-shirt bleu. Il voulait de l'assurance ? Il allait en avoir !

Dans le même mouvement, je retirais mon tee-shirt et je lui jetais dessus. « Ta gueule ! Et, fais l'amour plutôt ! » Ma phrase était percutante et pas du tout propre à mon langage naturel. C'est que je voulais faire un électrochoc. Je voulais le choquer, faire tomber ses défenses et les pénétrer. Puis, ne laissant aucun répit au grand brun si séduisant alors qu'il sortait de la douche et qu'il était encore tout humide. J'allais passer ma langue sur sa joue pour récupérer une goutte d'eau et je sautais sur ses lèvres. J'avais décidé beaucoup de choses dans ma fuite. Déjà, j'allais m'installer chez lui au moins jusqu'à que ma sœur revienne. Et, surtout, j'avais décidé que nous allions sauter enfin le pas, qu'il le veuille ou non. Et, si je n'arrivais pas à mes fins au bout de trois jours, j'irais voir Danny ou même n'importe quel autre mec. Mais en attendant je me lovais contre lui. Je me faisais sensuel contre sa bouche, même si je savais que je méritais plus des baffes que des câlins vu mon attitude.

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« Espèce d'idiot, t'enfuir de chez toi alors que … t'es vraiment un idiot Dale. » c'est ce que je n'ai pas arrêté de répéter alors que j'étais à la recherche de mon beau-frère/survivant-à-une-attaque/presque-petit-ami/mon-futur-meurtre. Sauter par sa fenêtre, mais qui fait ça de nos jours ? Et avec son talent, il avait toutes les chances de tomber sur sa tête et pas sur ses pieds. Et si il avait foulé sa cheville ? Et si l'agresseur l'avait retrouvé et avait fini son travail ? Si il mort, je vais le ressusciter pour ensuite le tuer de mes propres mains. Depuis l'accident, j'ai bien plus peur pour lui qu'auparavant. Il a été attaqué gratuitement par un fou furieux, il a failli mourir. Il est même mort plusieurs fois, vu que son cœur c'est arrêté plus d'une fois. Je suis monté dans l'ambulance avec lui, me fichant bien de l'avis des ambulanciers. J'étais un véritable bordel en attendant le chirurgien. Durant son sommeil, je lui ai juré de retrouver celui qui lui a fait ça. Mais je ne l'ai pas trouvé, je suis mauvais flic et je suis encore pire dans le rôle de petit-ami. Je n'ai pas été capable de le protéger.

Alors que je suis en train de l'engueuler, je le vois sourire. Il est vraiment tomber sur la tête alors ? On ne sourit pas alors qu'on se fait engueuler ! En plus je lui ai dit que j'ai même été chez Danny, quel con ! Il retire son sweet, il fait plus chaud ici que dehors donc je comprends, mais pourquoi il retire son tee-shirt ? Je ne comprends pas vraiment et je comprends encore moins quand il parle. Choqué, je suis son premier ordre et je le laisse s'approcher de moi. Il lèche ma joue avant de venir m'embrasser. Je réponds à son baiser avec passion et colère. Dieu que ça fait du bien ! Mais je vais quand même le tuer. Juste encore un peu … Je le pousse jusqu'au canapé tout en continuant notre baiser. Et j'arrête le baiser pour le faire s'asseoir sur le canapé. « Non, je n'ai pas envie. » mensonge et il le voit à cause de la serviette qui ne cache vraiment rien. « Je suis en train de t'engueuler ! Et je suis tellement en colère que ce n'est pas l'amour que je te ferais. » et il mérite qu'on fasse l'amour et non que je le baise pour être vulgaire. Sa confiance en lui nouvellement acquise me choque toujours et m'impressionne. Avoir frôlé la mort doit avoir quelque chose à voir avec. « Il faut que j'appelle ta sœur, lui dire que tu vas bien. Tu dors ici ce soir mais demain tu retourne chez toi. » je ne vais quand même pas le renvoyer chez lui alors qu'il doit encore être en colère, il fuguerait de nouveau. « Et tu pouvais pas m'appeler ? Me dire de venir te chercher au lieu de traîner je ne sais où ? » je lui balance d'un coup et presque en criant, essayant de cacher mon inquiétude mais sûrement très mal. Encore chance que je ne lui ai pas dit que j'ai pensé un instant le retrouver à la morgue. ''T'es qu'un con égoïste !'' j'ai envie de lui balancer mais ce serait l'hôpital qui se fout de la charité à ce niveau là.

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« Idiot, mais très sexy, tu as oublié de le souligner. Tu sais combien j'ai eu des propositions de conducteurs qui m'ont demandés combien je prenais ? » Je sais encore reconnaitre quand quelqu'un est mort d'inquiétude pour moi. J'en rajoute alors. Il faut dire que je l'avais cherché. Sauter par la fenêtre, traiter dans les rues après ce qui était arrivé. Peut-être que le psychopathe qui m'avait agressé, serait venu finir le travail ? Mais, j'étais dans une phase ou je me sentais immortel et j'avais surtout pas envie de vivre dans la peur. Alors que finalement qu'intérieurement, je n'étais qu'un enfant égaré et terrifié. J'en dormais presque plus et ma sœur avait dû entendre mes cries dans la nuit. Ce qui m'inquiétait à présent que j'étais chez Terry, car dans mon idée de m'installer chez lui pour quelques jours, il serait témoin de mes démons. De ma façon de me réveiller en pleine nuit en hurlant, tout suant et paniqué. Comment j'allais géré cela ?

Toutefois, en attendant Terry pouvait voir que j'avais d'autres choses en tête qu'écouter ses remontrances. Je mettais mis torse-nu après avoir retirer mon sweat et mon tee-shirt. Peut-être pensait-il que j'avais chaud ou que j'avais besoin d'une douche. Il faut dire que j'avais passé la journée dehors, je devais pas sentir autant le propre que celui qui venait de sortir de la salle de bain. Une tenue qui m'excita d'avantage et qui poussa à dire des choses avant de l'embrasser. J'ai gémi avec plaisir de retrouver sa bouche, complétement attisé alors qu'ils nous poussent jusqu'au canapé. Ses baisers pleins de colères me déchirent les lèvres et je souris face à sa manière de refuser mes avances.« Qui te dit que tu avais besoin d'avoir envie ? » Mon assurance me pousse alors à faire descendre ma main et passer sous sa serviette pour m'occuper moi-même de son bâton ardant. Je vois que ses yeux ne décolèrent pas que d’après lui je mérite autre chose.

« J'ai entendu dire que le "Angry Sex" était des plus excitant... » Je n'arrête pas sourire, car je me dis que Terry doit vraiment se demander ou j'ai appris en quelques semaines à parler comme ça. Je l'entends me dire qu'il va appeler ma sœur et que je peux uniquement dormir ici ce soir. Je pourrais être plus malin sur ce coup et lui faire à l'envers, mais je décide de jouer carte sur table. Ma main n'ayant toujours pas abandonné sa virilité. « Tu peux appeler ma sœur, mais je m'installe chez toi jusqu'à qu'elle revienne que cela te plaise ou non ! Et, si tu es pas content, je peux retourner dans la rue...Je suis certain que des vieux pervers seront très heureux que je leurs fasse ce que je suis entrain de te faire...» Ouais, c'est dégueulasse ce que je suis entrain de dire et pourtant mes yeux l'assument entièrement. C'est que je veux lui faire comprendre que je suis plus le Dale d'avant. Je veux être celui qui prends les initiatives. Je me comporte vraiment comme un gosse imbu de lui même, mais je m'en fiche (en tout cas pour l'instant). Suite à sa remarque que j'aurais dû l'appeler. Je glisse sur lui le long du canapé et je termine à genoux entre ses cuisses. Je pose mes mains de chaque côté de ses jambes. « Bah je suis là maintenant...Si tu veux, je peux essayer de me faire pardonner ? » Je ne suis pas rassuré que j'en ai l'air. C'est que je suis entrain de le pousser à quelque chose que je n'ai jamais fait.

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Dale est en train de me marcher, à croire qu'il prend cela à la rigolade alors que je me suis inquiété pour lui. Il a été attaqué dans une pièce remplie de monde alors seul dans un coin paumé … je vais peut-être le menotter au canapé, au moins je suis sûr qu'il ne s'enfuira pas même si je l'entendrais se plaindre encore et encore jusqu'à ce que je cède. Je comprends qu'il soit énervé contre sa sœur mais il avait juste à fermer sa porte à clef et mettre le son à fond comme tout adolescent normal. Je ne sais pas si Margaret va accepter ou non l'offre de partir en Ouganda et mes sentiments sont mitigés. Si elle part, je sais déjà que je n'irais pas avec elle. J'aime l'aventure mais j'aime aussi la civilisation et un gamin trop bruyant que je ne peux pas laisser seul avec un tueur à ses trousses. Si elle part, je pourrais être avec Dale sans culpabilité. Mais si elle part, son jeune frère sera triste et je n'ai pas envie de voir le lycéen triste. Et mon stock de ruban adhésif à mettre sur sa bouche s'épuisera vraiment vite.

J'ignore l'existence des terreurs nocturnes de Dale et j'aimerais pouvoir lui dire que le salaud qui l'a attaqué se trouve derrière les barreaux mais je ne peux pas parce que je ne le retrouve pas. Je n'aime pas me sentir impuissant et je n'ai pas l'habitude de l'être. Dale a retiré des vêtements pour se retrouver torse nu et il vient m'embrasser. Toujours sous le coup de la surprise, je le laisse faire avant de reprendre le contrôle et de l'embrasser à ma façon jusqu'à le faire s'asseoir sur le canapé où j'arrête le canapé. « Tu veux me violer peut être ? » je lui lance mais je perds mon sourire taquin quand je sens une main passer sous la serviette – défaisant au passage le nœud et faisant tomber la serviette – et venir me donner envie.

Je retire sa main et je recule, où est-ce-qu'il a appris à être autant confiant ? Quant à ses gestes, je suis certain qu'il a été sur des sites qu'il n'a pas encore le droit de voir. « Pas pour une première fois. » surtout avec moi, en colère je suis … comment dire … très bestial et je risque de lui faire bien plus de mal que de bien, ce que je ne veux pas. À l'entendre, il coucherait avec le premier venu pour avoir un toit pour la nuit et pas retourner chez lui. Comment je suis censé le mettre dehors après ça ? Bien sûr que je ne vais pas le laisser perdre sa virginité – même si il n'était pas vierge d'ailleurs – aller coucher avec des vieux pour de l'argent ou des avantages. Il pose ses mains de chaque côté de mes jambes et me propose carrément une fellation. « Va prendre une douche, une douche TRES froide. » je lui dis avant de prendre mon téléphone pour appeler sa sœur « Je les retrouvais. Il est chez moi. » … « Oui, il va bien. » … « Il dort chez moi ce soir, il est toujours en colère. » … « Oui je lui dirais. Bisous. » et je raccroche. « Ta sœur te souhaite bonne nuit. » et elle dit que tu es un sale gamin qui pense qui toi et qu'elle était morte d'inquiétude … mais ça je ne lui ai pas dis. Je le vois ouvrir la bouche pour répondre « Non je ne viendrais pas dans la douche avec toi. » je le sens bien reprendre sur cela, occultant sa sœur et revenir encore et toujours au sexe. « Je dors sur le canapé, tu prends ma chambre. » je ne vais quand même dormir à côté de lui quand il vient presque de me faire une fellation alors que je n'en ai pas envie. Il serait capable d'en faire une durant mon sommeil. « A la douche après on doit parler. » je ne vais pas le laisser s'en tirer aussi facilement tout de même.

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Je n'étais pas choqué ou déçu de la réaction de Terry avec mes avances clairement pas très fines. Je savais d'un côté que cela ne passerait pas avec lui. Mais, cela m'avait amusé de le faire et surtout pour moi c'était comme jouer un rôle, ne sachant pas encore vraiment l'art et la manière d'allumer. Il paraît que cela pouvait être simple, pour moi c'était des mots. Je savais pour avoir touché, que je faisais de l'effet à Terry, mais est-ce que je pouvais arriver à le rendre fou de désir ? Peut-être un jour avec plus de pratique ? Mais, là même il n'y avait aucune surprise dans mon regard. Je fis ma moue des mauvais jours, juste pour le principe, car ce soir j'avais décidé de jouer avec les nerfs du policier. Que je trouvais bien tendu et cela de part bien des aspects...

Il faut dire que j'essaye de mettre le paquet, entre mes baisers alors que je suis à peine rentrer, ma façon de me coller à lui torse nu après avoir enlevé mon tee-shirt , et même quand il m’emmène sur le canapé. Je le sens taquin à me sortir presque que dans mon attitude, donnerais presque l'idée que je pourrais le violer. C'est que ce soir je suis enflammé et donc prêt tout.« Pourquoi pas ? Oses me dire que tu n'as pas envie de moi là et maintenant ? » La question est directe, mais pour encore plus appuyé ma démarche provocante, je me gène pas pour descendre le long de son torse et plonger sous sa serviette. Je souris quand il retire sa main car je sais que je marque des points. Je le sens moins assuré. Est-ce que je lui fait de l'effet ? Il est en colère et je le trouve encore plus séduisant comme ça. Je lui propose alors même que nous faisions l'amour alors qu'il est dans cet état. Monsieur refuse forcément. Il est pas drôle vraiment...Je fais semblant de faire une triste mine, mais tout ici est comédie.

Je joue comme dans les vidéos que j'ai vu sur internet et pour lequel je n'ai pas l'âge. Je glisse entre ses cuisses, ma tête entre ses cuisses, lui proposant, n'ayant pas peur des mots : Une fellation. Je le vois à nouveau me repousser et même prendre son téléphone pour appeler ma soeur en m'ordonnant d'aller prendre une douche.« Dommage ! Tu avais une fenêtre...Tu viens de la perdre mon petit gars ! Je ne sais pas quand elle s'ouvrira à nouveau.» Je suis plus que sérieux, en ce moment je suis un démon et il est hors de question que je laisse à Terry les reines, qu'il décide quand je serais prêt. Je m'éloigne et je me rends dans sa cuisine pour lui voler une bière. Je prends une expression sadique en levant la bouteille alors qu'il rassure ma sœur sur ma présence chez lui. « Moi aussi je lui souhaite une très bonne nuit.», ajoutai-je en portant la bière à mes lèvres même si je n'ai pas l'âge. Déjà, je sais qu'il va venir me la retirer des mains. Et, quand il me parle de la douche, je ne peux m'empêcher de pouffer de rire. Il veut jouer ? On va jouer ! Je me met littéralement à poil au milieu de son salon. Je reste là à le regarder avant d'ajouter. « Qui a dit que je voulais prendre une douche avec toi ? » Je tourne le dos pour montrer mes fesses rebondies et je marche vers sa salle de bain, tout en prenant un plaisir à remuer de l'arrière train. Je suis sadique et je le vis très bien. Je disparais dans sa douche et je ne réapparais que quelques minutes plus tard. Toujours nu, juste ma serviette qui m'a permis de me sécher autour du cou. Je prends alors tout le temps du monde pour chercher dans mon sac de quoi m'habiller. « Et, pour le lit on verra...Je suis pas sur de finir là ce soir. Je pense que je vais aller en boite ce soir. Une boite gay je pense...J'aimerais bien tester ma fausse carte d'identité.»

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Je ne vais pas coucher avec lui parce qu'il a eu une expérience traumatisante – à savoir frôler la mort. Je coucherais avec lui quand il sera prêt – ce qu'il n'est absolument pas dans cet état – et quand je pourrais rendre ce moment romantique. Je veux qu'il se souvienne de sa première fois en bien et pas juste comme un coup pour tester. Et il ne me rend pas la tâche aisée en me sautant au cou comme ça, en m'embrassant ainsi, en me touchant comme il le fait. Il teste mon self-control et il arrive très bien à me donner envie de le plaquer contre le mur et à ne faire qu'un avec lui en l'espace d'un coup de rein. Sauf que je le regretterais si je le faisais et qu'il ne ressentira que de la douleur à cause de ma brutalité alors que je veux qu'il connaisse l'extase dès sa première fois, quitte à passer une heure à le préparer.

« Bien sûr que j'ai envie, tu t'es vu dans un miroir dernièrement ? Mais je ne veux pas que ce soit comme ça, pas pour ta première fois. » et pas pour notre première fois aussi. « Arrête Dale. » je lui lance, retirant sa main sans aucune douceur. Je ne le reconnais pas et je n'aime pas cela, sa sœur m'a dit qu'elle le trouvait changé depuis son retour de l'hôpital mais je n'ai pas pensé que c'était à ce point là. Où est passé l'ado qui essaye de faire comme si il a confiance sans réussir ? Où est passé le Dale drôle et sympa ? Je n'aime pas cette nouvelle version de lui, une version trop confiante ( même arrogante ) qui ne prend pas en considération les risques alors qu'il a été attaqué par un psychopathe introuvable – et c'est pas faute de chercher.

À croire que mes refus à répétitions ont réussi à le faire arrêter. J'ai bien envie de rire quand il me dit que j'ai perdu ma chance de le sauter – parce que vu comment il agi c'est du sexe qu'il cherche et non à faire l'amour – alors que je peux l'allumer bien mieux que ce qu'il a tenté. Il oublie que je ne suis pas adolescent rempli d'hormones, excitable facilement et sans expérience pour chauffer un homme. Alors que je suis au téléphone avec sa sœur, je le vois aller vers le frigo. Pensant qu'il allait prendre une canette de coca, je le laisse faire. Sauf qu'il a pris une bière. Je raccroche et je lui prends sa bouteille des mains. Il cherche vraiment à m'énerver, c'est pas possible. Je n'ai même pas le temps de l'engueuler qu'il se déshabille totalement. Je perds pendant un instant la colère qui m'anime et je le dévore des yeux. Mais la colère revient vite à la charge. « L'adolescent à poil dans mon appart' me le dit. » je réplique, je sais très bien qu'il cherche encore à me chauffer, je ne suis pas idiot. Et il réussit plutôt bien sauf que je suis aussi borné que lui et non je ne céderais pas à mes pulsions et je n'irais pas le rejoindre sous la douche pour lui montrer qui est le mâle dominant ici. Pendant qu'il est sous la douche, j'enfile un boxer et un jogging pour ne pas être à poil devant lui. Mais je reste torse nu, quoi ? Je suis chez moi quand même. Et moi aussi je peux jouer à ce petit jeu. Il sort, encore à poil, et cherche dans son sac des vêtements. Penché, son cul vers moi et en prenant tout son temps. Non je ne m'imagine pas à poil derrière lui et en lui à cet instant … Ce gamin veut ma mort. Il croit que je vais le laisser partir d'ici ? Pour aller dans une boîte de nuit en plus ? Dans une boîte gay ? Je me lève et je prends mes menottes pour le menotter à mon canapé, qu'il n'a pas la force de soulever. Je lui ai juste laissé le temps d'enfiler un boxer qui risque de partir tel que je le connais. On va enfin pouvoir discuter sans qu'il puisse partir. « Qu'est-ce-qui se passe ? Me sort pas que c'est l'histoire avec ta sœur. » La fugue, je veux bien que ce soit à cause de sa sœur. Le reste, non. « Tu garderas les menottes tant que je n'ai pas la réponse. »

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Je sais que je dépasse les bornes avec Terry. Je veux prouver tellement de choses et finalement cacher aussi ce qui me fais peur. Je veux vivre intensément, comme si ce jour était le dernier car le psychopathe qui rode me fait trembler au point de rendre mes nuits si courtes. Et, aussi car j'ai réussi une lettre anonyme, une lettre qui me glace le sang. Mais, comment pourrais-je en parler ? Alors, je joue l'image de cette adolescent arrogant, prêt à tout perdre, mais la seule personne que j'aime.

« Tu ne veux pas. Tu ne veux pas !» Je sais qu'il aurait pu me faire mal en retirant ma main, donc d'un côté je le remercie de cette gentillesse, mais si elle n'en reste pas une. « C'est bon ! Je ne suis pas sourd !» Moi, si prompt à tout tourner en dérision et à rire. Je deviens agressif. Je le sens dans mes veines. Même, si je me doutais que mon stratagème ne marcherais pas. Je sens son regard sur moi. Je le déçois. J'ai même peut-être entrain de le perdre complétement. J'ai peur. Cela fait trop de choses pour moi. Je crois que je vais exploser. Je ne suis plus moi-même. Je suis comme possédé.

Je vais même alors qu'il est au téléphone avec ma sœur pour la rassurer, lui piquer une bouteille de bière dans son frigo. C'est que j'ai commencé à en boire en cachette depuis ma sortie de l’hôpital avec des gens avec lesquelles il ne faut pas trainer, mais cela Terry n'est pas au courant. Je suis si confiant en moi, n'arrêtant pas de sourire même s'il me retire la bière des mains. Je vais même me déshabiller au milieu de son salon et le narguer en remuant des fesses. « Tu rêves ! Des mecs comme toi, j'en trouve dix à la douzaine.» Ce qui est faux et même si je pouvais, il est le seul qui m’intéresse. Pourquoi je dis cela ? Pourquoi je veux lui faire du mal ? Je me déteste d'être comme cela, mais je m'arrête pas. Ma douche m'a pas calmé, elle m'a même redonné du tonus. Je suis prêt pour un deuxième round, mais alors que je suis entrain d'enfiler mon boxer. Terry m'attrape et me menotte au pied de son canapé. Je n'y crois pas et je reste au sol comme un idiot. J'ai pas envie de lui répondre cela c'est sûr.

« Détache-moi, Terry ! Je te jure je vais tout casser chez toi.» Je m'agite en tirant de toutes mes forces. J'essaye de ronger les menottes, je tire, je hurle, bien-sûr j'arrive juste à me faire mal. Je suis totalement ridicule à me tortiller parterre comme une anguille et je sens que Terry doit bien se moquer derrière moi. Je suis maintenant couché, essoufflé avec toutes mes idioties, le poignet rouge et je le regarde avec un œil des plus menaçant. Ah ! Tu crois m'avoir ! Tu vas voir mon coco ! Je commence alors à hurler tout en battant des pieds. « AU SECOURS ! JE SUIS ENTRAIN DE ME FAIRE VIOLER ! APPELEZ LA POLICE ! C EST TERRY ! IL ME FORCE A FAIRE DES CHOSES ! AH ! NON ! PAS DANS MES FESSES ! AHHHA ! J AI MAL !» C'est ses voisins qui vont être contents !

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« J'aurais pu croire. » il n'est peut-être pas sourd mais il entend bien ce qu'il veut, ce n'est pas la première fois que je lui demande d'arrêter après tout. J'ai du mal à suivre son comportement alors que d'habitude je sais toujours à quoi m'attendre avec lui. Peut-être a-t-il des dommages au cerveau mais le chirurgien n'a rien dit ? C'est pas comme si le chirurgien du coin voit beaucoup de personne blessée à la tête comme l'a été Dale après tout … j'en viens à douter de la compétence du médecin maintenant.

Je ne peux pas surveiller Dale et il doit savoir couvrir ses traces pour que sa sœur ne se rend pas compte de ce qu'il fait en cachette. Il a bien de la chance que je ne sois pas au courant non plus, je serais bien du genre à venir le chercher au lycée, lui foutre la honte devant tout le monde et le ramener chez lui sous la surveillance de sa sœur. Si il ne me laisse pas l'aider, je ne peux rien faire et ce n'est pas en me cachant des choses que je vais pouvoir l'aider. Peut être que je n'ai pas été assez clair par le passé, peut être que c'est ma faute si il ne vient pas chercher mon aide quand il a un problème.

Encore chance que je suis confiant en mon sex-appeal, sinon je l'aurais très mal pris. Déjà que je le prends mal. J'espère que je n'ai plus d'eau chaude, une bonne douche froide ne peut pas lui faire du mal. Après tout, ça peut calmer sa colère et son désir. Je peux toujours espérer. Finalement j'ai bien fait d'avoir une paire de menottes chez moi, je pensais ne jamais avoir à m'en servir mais je n'ai pas vraiment le choix. Il serait vraiment capable de faire ce qu'il m'a dit et il est hors de question que je le retrouve dans une boîte de nuit en train d'être occupé avec un vieux pervers. Après avoir essayé de se détacher comme un idiot, il commence à gueuler. Encore chance que mes voisins sont en vacances. Je vais dans la cuisine cherche le gros scotch. « Tais-toi ou je t'en mets. » il n'arrête pas donc je mets en action ma menace et je lui scotch la bouche, le problème c'est qu'il a encore un bras de libre. Je prends son visage entre mes mains, le forçant à me regarder et même si il ne veut pas me regarder, je sais que j'ai son attention. « Et si tu arrêtais de faire l'idiot pour me dire ce qui ne va pas ? C'est forcement plus que ta sœur qui risque d'accepter. Je veux t'aider mais je ne peux pas si tu me dis rien. Alors ravale ta fierté mal placé d'ado et laisse-moi t'aider. » Je lui montre mon poignet où le bracelet qu'il m'a donné est attaché. « Ne me fais pas comprendre que je le porte pour rien. » ou comment dire si tu ne me dis rien c'est que je suis rien pour toi. Comment ça j'essaye de le culpabiliser pour savoir enfin ce qui ne va pas et ainsi pouvoir l'aider ?

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Je suis entrain de hurler à plein poumon, j'espère que quelqu'un pourra m'entendre. C'est stupide car si cela avait été le cas, on aurait drôle à raconter ce que je faisais en caleçon chez Terry, menotter au pied de son canapé. Je sais pas si je pourrais lui avoir des problèmes, je m'en fiche bien.

Est-ce que j'ai mérité la suite, je ne sais pas. On va dire que je l'ai vu venir de loin. A gueuler comme si j'étais entrain de me faire tuer, je comprends que d'un Terry veuille me faire taire pour la tranquillité de son voisinage et deux pour ses pauvres oreilles. C'est que je pouvais monter très haut dans les aigus, même si j'avais mué depuis longtemps. Je n'étais pas un gamin quand même, même si je me comportais comme un.

Quand je le vois revenir avec le gros scotch, j'arrête mes cries un instant et je le regarde avec des gros yeux. Il n'osera jamais. « Très drôle ! Je te prends même pas au sérieux un instant ! » Je prends alors une grande inspiration pour gueuler à m'en déchirer les cordes vocales. « AU SE.... » Mais, avant que je puis-ce continuer, il ose me scotcher la bouche. Mais, comme j'ai encore ma main de libre, je suis partit pour le retirer illico. Toutefois, Terry semble avoir lu dans mes pensées. Il se penche et m'attrape le visage avec ses mains. Je plongea dans ses yeux et ses mots me rappellent que mon attitude est bien la conséquence de quelque chose. Que ma nonchalance cache ma grande peur. Mais, je peux pas lui dire. Je baisse les yeux, montrant qu'il a percé mon armure, qu'il a trouvé une faille. Il me montre ensuite son poignet. Je reste à scruter ce bracelet que je lui avais offert et qu'il porte. Quelque chose qui pourrait être dangereux pour lui.

Je me calme soudainement et je me lève ma main pour retirer le scotch qui traverse ma bouche. Beurk ! Le goût est dégueulasse ! Je reste mon visage dans ses mains et de ma main libre je vais caresser son poignet. « Tu le portes... » Je suis ému. Je peux pas le cacher. Je suis fier, étrangement romantique. Je me dis alors que si Terry peut-être fort pour porter mon bracelet, je peux l'être moi aussi.« Regardes dans la première poche de mon sac...Une enveloppe... » Je laisse le temps à Terry de retrouver mes affaires et même ouvrir cette enveloppe qui me fait frémir car je sais ce qu'elle comporte.

Anonyme a écrit:

TU AS REÇU UNE LETTRE ANONYME.

La prochaine fois, je ne te raterai pas.

Je le laisse lire et je me recroqueville sur moi même, au sol, les genoux contre mon estomac. J'ai soudainement si froid. « J'ai peur Terry...Je sais que c'est lui...C'est pas une blague... » Je fixe le sol car je veux pas que le policier me voit comme cela, avec ce regard de personne faible. J'ai perdu toute ma confiance en moi. Je ne suis plus qu'un enfant égaré.

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Si mes voisins n'étaient pas partis en vacance, je pense que je serais dans une très mauvaise situation. Tentative de viol et/ou de meurtre sur un mineur quasiment nu et menotté qui se trouve être le petit-frère de ma petite-amie par un agent de l'ordre. Je vois déjà le gros titre du journal local avec nous deux en photo. Par chance, mes voisins ne sont pas là. Il ne me croit pas quand je le préviens de se taire si il ne veut pas se retrouver la bouche recouverte d'un ruban adhésif. Il continue, il n'aurait pas dû et le voilà avec du scotch marron sur la bouche. Enfin le calme. Mais il a encore une main de libre donc le scotch risque de ne pas durer bien longtemps. Donc je lui prends son visage entre mes mains pour lui parler. Je veux savoir ce qu'il a pour agir ainsi. Je veux comprendre et l'aider mais si je ne sais pas ce qui ne va pas, je ne peux pas l'aider. N'a-t-il pas confiance en moi ? Je lui montre le bracelet qu'il m'a offert, un bracelet que je ne devrais pas porter si je tenais à ma vie, si sa sœur le voit je suis un homme mort, mais je m'en fiche.

Je le laisse retirer le scotch de sa bouche, le voyant plus calme en plus il sait que je suis capable de lui en mettre une fois donc une seconde fois ne me gênerait pas. Il a le droit à une épilation gratuite au moins … enfin vu les poils qu'il a aussi, ça sert pas à grand chose. « Bien sûr que je le porte. » je lui réponds comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, je le retire juste quand je suis avec Margaret et ces derniers temps je ne suis jamais seul avec Dale donc il ne m'a pas vu le porter. Il me dit de regarder quelque part. Je me lève et cherche dans la première poche de son sac. Je sors une enveloppe et je lis ce qu'il y a d'écrit. Si j'attrape ce salaud, il ne passera pas par la case prison mais directement par la morgue. J'avale difficilement ma salive et je laisse tomber le papier pour venir entourer Dale dans mes bras. J'embrasse son front. « Ca va aller, je ne le laisserais pas faire, pas une seconde fois. » si il savait à quel point je m'en veux de ne pas l'avoir protégé. C'est mon rôle de le protéger. Une chose est sûre, Timon ne part pas de mon appartement ce soir pour aller en boîte. Je vais retrouver ce salaud, je vais me faire aider par des collègues et on va l'attraper pendant qu'il est au lycée, entourer de trop de personne pour être attaquer. Il ne doit pas être seul, pas un seul instant. Je prends cette menace au sérieux. Je l'embrasse et je l'allonge sur le canapé pour me mettre derrière lui, sur un côté, et simplement le serrer dans mes bras. « Tout va bien se passer Dale, je te le promets. » et je compte bien tenir ma promesse.

Codage fait par .Jenaa

Cela m'a calmé. De le voir porter mon bracelet, ce geste tout bête et extrêmement romantique. Lui le chien fou que je voyais grogner dés que ma sœur se montrait plus affectueuse en public. Lui, qui aimait rien montrer de peur surement de perdre un peu de sa virilité. Je sais pas. Je ne suis pas dans sa tête. Mais là, je vois cela comme un honneur. Mais, aussi comme une avancée dans ce que nous sommes. Ce que j'arriverais jamais vraiment à définir. Je sais qu'il tient à moi et j'ai pas envie de continuer à faire l'idiot. Je veux lui parler de ce qui me torture de l'intérieur. Cette peur qu'il frappe encore, de ne pas me sentir à l’abri nulle part. Oui, je souris quand je vais en cours, mais mon œil reste vigilant. Et, cette peur stupide quand je vais aux toilettes. Moi, j'ai trop vu de film d'horreur.

En retirant le scotch, mes yeux brillent tout en regardant son poignet. Je sais à présent que j'ai besoin que cela sorte. Je sais que je me sentirais mieux après, car s'il y a bien un homme pour lequel j'ai toute confiance, c'est lui. « Donc, c'est comme si tu m'appartenais.» J'alterne entre sérieux et plaisanterie pour détendre cette atmosphère que je trouve si lourde. Je décide d'affronter mes démons et je demande à Terry d'aller voir dans mon sac. Il en sort la lettre de menace. Je vois que ses yeux deviennent colère. Je sais que je pourrais lui en vouloir de ne pas m'avoir protégé. Mais, j'ai trop de sentiment pour lui pour lui faire porter cette faute. Je vois alors Terry s'agenouiller là où je suis toujours menotté au pied de son canapé. Il me prend dans ses bras. Je ne l'entoure que de mon bras libre et je le sens m'embrasser le front. Je veux pas être méchant mais les mots sortent de ma bouche sans que j'en garde le contrôle.« Et, si tu n'y arrives ? J'ai trop de choses à vivre, Terry...Trop de choses que je veux vivre avec toi...» Mon visage se fait plus triste et mes yeux se mouillent, mais je retiens mes larmes. Je suis pas une fillette et je m'interdis de pleurer. Je viens de lui faire comme une déclaration, mais je m'en fiche. J'ai tellement d'autres choses à penser. Je lui demande de me détacher et il sent dans mon regard que je ne suis plus là pour faire l'idiot. Nous nous embrassons. Je vois les menottes tombées et je le vois nous mettre sur le côté dans la position de la cuillère, avec Terry derrière-moi. Je le sens me prendre dans ses brasalors qu'il me promet que tout ira bien. « Sers moi plus fort...J'ai peur...» Nous nous lovons l'un contre, l'autre. Je me calle sur sa respiration. Je trouve un peu de paix dans ses bras si forts et musclés. Ma main caresse son poignet et le bracelet qui m'appartenait. Ma voix est troublée, mais je prononce ces mots que je rêve de prononcer depuis qu'il est collé à moi.« Je...Je veux dormir avec toi ce soir, Terry...dans ton lit et dans tes bras...»

Codage fait par .Jenaa